1069 – D’un flot d’images, ou de chants !

 Textuels et illustrations  >>

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Originaux : poème,  extensions, fragments

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Poème

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Un concert, rock, folk, métal,

Ou tout autre style musical,

Est fait par se laisser aller,

Dans un délire à déchirer.

On chante, on saute,   on

S’électrise,   se balance,

Vibrations d’évidence,

Produisent émotions

Où c’est  mon corps

Qui s’en … délecte,

C’est mon esprit,

Qui s’en réjouit.

 .

Par   flux  d’images,  par   flot  de chants,

Remontent de forts courants de sensations

Qu’éprouvent  les foules  des passants

En autant de canaux  d’irrigations.

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Les imagine comme un pré, herbes

Qui penchent, se plient, se ploient,

Dans un champ de blé  qui verdoie

Sous l’effet des vents  très acerbes.

Sons ondoyants ou sons chatoyants

Un concert de forts décibels, arrose,

Leurs oreilles  et  leurs cils vibratiles

En les rendant,  plus légers, volatiles,

Ils  provoquent, en eux, comme chant

Issu  d’autres  herbes bleues, ou roses.

Lors, je flotte sur le champ  des choses,

Comme si j’étais sans corps, sans pose.

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Et en lévitation mon fantôme  dispose,

Des nouvelles libertés de mouvements

Pour me conduire jusqu’au firmament

Où, tout homme aime être, en planant.

Le concert s’achève gens se dispersent,

Et je reprends mes esprits, mon corps,

Je suis seul, sur sol, détrempé de pluie,

Des notes de silences tomberont encore

Lors une larme dans mes yeux,  j’essuie,

Qui, en hallucinations  les  transpercent.

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L’on me dit arrête de  fumer la moquette

Bien que n’aurais pris qu’ima-gi-na-tions

Qui aura nourri mon cerveau, d’émotions

Et suffisantes, seules,  à me mettre à fête.

Je me souviens, des  parfums  des voisins

Senteurs des foins, de roses, de  benjoins,

Leurs mouvements, avec les bras ballants,

Qui rythmaient flots   d’ondes émouvants.

À chaque concert, cette image, me revient,

Comme bouffées d’herbes,  hallucinogènes,

Mon cerveau produirait   sa propre drogue,

Si la musique entretient   avec un dialogue.

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Extensions

 .

D’un flot d’images ou de chants,

On s’en servira comme d’une amorce

Pour gamberger hors des sentiers battus

Et mélanger nos souvenirs réels à de

Nouveaux produits ou inconnus !

Le tohu-bohu de telles images

Enivre, lors, pour un temps,

Mon cerveau et jusqu’à  ce

Que la fatigue l’endorme.

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En symbolique,

La fleur à un langage.

Coquelicot est : belle fleur,

En robe, d’un  rouge  éclatant,

Et pétales doux comme de la soie,

Il est aussi  appelé : pavot sauvage !

Peut avoir  significations  distinctes :

D’une part, il est le symbole du repos,

De la quiétude ou de la consolation,

D’autre part de beauté éphémère.

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On vous parlera à raison ou à tort,

De transes musicales

Qui vous emporteront extra dehors,

En nombre festivals !

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Point besoin de drogues, d’excitants,

La musique… suffira

À galvaniser le cerveau, en le sonnant

 À fond, il ressentira !

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Sur la vidéo qui vous filmait aux pas

On ne vous reconnaitra

Et vous-même en demeurerez baba

De cet énergumène … là !

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Fragments

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Un flux d’images

Un flot de chants,

Chacun offre visage

Toujours marchands

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Stars sont mises sur piédestal

Influenceurs nous manipulent,

Et les infos des réseaux, stipulent,

De descendre le bien pour plus mal.

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Des images, paroles, il y en a tant et tant,

Qu’on y perd son latin, n’y comprend rien :

Y a plus que seul ténor chantant son refrain

Pour qu’on vote pour monde, mis à sa main.

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On déboulonne statue héros, ne plaisant plus,

On demande au peuple d’élire un nouveau roi,

Qui redéfinirait selon lui, la décision populaire

Qui n’admettrait pas de contestation contraire.

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Ah mais là, j’arrête, on me dira mais quel délire,

Ça ne risque pas d’arriver avec les contrepouvoirs

Sans compter les proactions et les autocorrections

 Sans compter tous les IA qui feront leur révolution.

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Graphiques : calligramme, forme et fond

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Calligramme   

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Un concert, rock, folk, métal,

Ou tout autre style musical,

Est fait par se laisser aller,

Dans un délire à déchirer.

On chante, on saute,   on

S’électrise,   se balance,

Vibrations d’évidence,

Produisent émotions

Où c’est  mon corps

Qui s’en … délecte,

C’est mon esprit,

Qui s’en réjouit.

Par   flux  d’images,       par    flot    de   chants,

Remontent   de  forts   courants   de sensations

Qu’éprouvent  les    F    foules  des passants

En autant de can    L      aux  d’irrigations.

Les imagine com   U       me un pré herbes

Qui penchent, se    X       plient, se ploient,

Dans un champ       *     de blé  qui verdoie

Sous l’effet  des      D    vents  très acerbes.

Sons ondoyants      ‘      ou sons chatoyants

Un concert, forts     I         décibels,  arrose,

Leurs oreilles et     M     leurs cils vibratiles

En les rendant,      A   plus légers, volatiles,

Ils  provoquent      G  en eux comme chant

Issu d’autres her    E   bes bleues, ou roses.

Lors, je flotte sur    S    champs  des choses,

Comme si j’étais,     *    sans corps, ni pose !

En lévitation mon   E     fantôme    dispose,

Des nouvelles liber  T    tés de mouvements

Pour me conduire    *   jusqu’au firmament

Où tout homme ai   F  me être, en planant.

Le concert s’achève  L    gens se dispersent,

Et je reprends mes   O   esprits, mon corps,

Je suis seul, sur sol   T    détrempé de pluie,

Des notes silences,    *      tomberont encore

Lors une larme de     D    mes yeux, j’essuie,

Qui, hallucinations    E     les   transpercent.

On me dit arrête de   *   fumer la moquette

Bien que n’ai  pris     C   qu’ima-gi-na-tions

Qui a   nourri  mon   H  cerveau, d’émotion

Suffisantes, seules,    A  à me mettre à fête.

Je me souviens, des   N parfums des voisins

Senteurs des foins      T   de roses, benjoins,

Leurs mouvements    S      des bras ballants

Qui rythmaient flot    *   d’ondes émouvant.

À chaque concert, cette image, me  revient,

Comme bouffées d’herbes,  hallucinogènes,

Mon cerveau produirait   sa propre drogue,

Si la musique entretient   avec un dialogue.

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Forme

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Évocation 

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Une silhouette humaine

Ou voire  un  pot  posé

Sur beau piédestal 

De fleurs, c’est sûr?

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1069 4

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Un piédestal peut supporter nombre

D’objets de valeur diverses :

Un simple pot tout aussi bien qu’un

Vase de Chine d’époque Ming !

 .

Symbolique 

 .

Un piédestal :

Support     élevé,

Où   l’on   placera   

Un objet  décoratif.

Support sur lequel repose sculpture

Mettre quelqu’un  sur  un  piédestal :

Lui  vouer   une  grande   admiration.

 

Tomber piédestal, perdre tout prestige.

Dans  les  régions    Han  de  la    Chine,

Piédestaux, posés plein air, sont variés.

 

Les stèles reposent, très souvent, sur un

Piédestal de pierre parfois en forme de

Tortue, symbole longévité nommée Bix.

Source : dictionnaire.sensagent.

leparisien.fr/PIEDESTAL

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Fond

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Évocation 

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Un piédestal peut supporter nombre

D’objets de valeur diverses :

Un simple pot tout aussi bien qu’un

Vase de Chine d’époque Ming !

 .

Symbolique

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Les architectes

De l’époque de

La Renaissance, d’abord

Italienne, puis française

Et  ensuite,  européenne,

Considéraient piédestal

Faisait  partie  intégrante

Des ordres  d’architecture.

Imposent, progressivement,

Sorte de canon … esthétique,

Régentant  les proportions de

Ces  ordres,  comme   pour  les

Corniches  nombre  piédestaux,

Formant  des  seuils  de  fenêtres

Balustrades galeries, ou statues !

wikipedia.org/wiki/Piédestal

 .

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Fond/forme 

Piédestal pour mettre en hauteur

Pour en prendre, ou pour donner,

Certains s’y mettent  d’eux-mêmes,

Tellement imbus  de leur personne,

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Quand ils profèreront leurs vérités,

Qui n’en sont pas,   qu’on leur prête,

Comme  des caisses de résonnances,

Et puis soudain, déboulonnés, jetés !

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Mieux vaut rester les pieds sur terre,

Car plus le piédestal est haut et large

Plus dure sera la chute de son image

Et plus fort sera son chant funèbre !

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 Textuels et illustrations  >>


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