1079 – En pleurs, coulée d’eau, larme, sanglot

Visuels et textuels  >>

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Tes pleurs sont langage

De ta souffrance et douleur,

Souffrance, physique  et morale,

Tant vrai qu’une seule de tes larmes

Illustre, contient, retient, son drame,

Lorsque  tes  yeux,  de  charmes,

Se mouillent, en  vrai, vacarme.

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Un mouchoir  pour  les essuyer,

Et mes mains, pour les sécher,

Et un baiser pour les  ravaler,

Et un regard,  pour  sérénité.

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Tant, de te voir tant éploré,

J’ai failli aussi m’effondrer

Comment lors te rassurer

Qu’être présent à tes côtés.

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Tant,  après un long soupir

Tu as esquissé un   sourire

Lors je ne te le fais pas dire

Tu étais reine sous empire,

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De sens, sensation, émotion

Exprimé par fond de passion

Délaissé, ressuscité, d’amour

Qui redonnait sens à tes jours.

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C’est le contraire de faire braire

Tout ton mal comme hystérique,

Toutes peurs  et où tu t’engages

Cri et crime : glande lacrymale

En  ferait un  réflexe, animal.

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Tes pleurs en coulées d’eau,

Tes larmes et  les sanglots

Valent bien mille mots,

Qui seraient  de trop.

 .

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Extensions

 .

Rassurer quelqu’un en le prenant contre soi,

Diminuer sa peine, sa douleur …  son angoisse,

Par des gestes simples et des paroles apaisantes,

Comme une mère sait le faire avec son enfant pour

Sécher ses pleurs, calmer et réfréner ses sanglots.

Il y a des jours où sa peine est si immense

Qu’on ne peut arriver, seul, à la porter.

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Le fait qu’elle soit comprise et partager

Par un autre, sous le coup de l’empathie,

Nous libère du poids d’une solitude extrême :

«Moi aussi, j’ai connu ça lors je te comprends» !

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Ce sont les gestes et les paroles simples, sans effet

De manche ni de rhétorique, qui apaisent le mieux

Pour peu  d’être sincères, et, pas  trop, les appuyer.

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Il est vrai que les femmes sont sujettes aux larmes

Et aux sanglots que les hommes dont leur fierté

Consiste à ne pas laisser transpirer émotions.

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 «Un homme ne pleure pas, ne dit rien, ne fait rien, encaisse »

Il encaisse le moment, mais il va se cacher après pour pleurer :

Simple code de conduite en société pour ne pas perdre la face,

Mais quelle face : perte provoque un sentiment de frustration

Et la femme réagira par culpabilité ; l’homme, par une colère !

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Ça fait du bien de pleurer, ça soulage mais faut une bonne raison

Sinon c’e sera perçu comme preuve de faiblesse ou d’infantilisme

Je pleure un peu donc je suis

Un mort, ne pleure, ni ne rit !

Si des larmes coulent, parfois, et indépendamment de sa volonté,

Ceux, celles, qui ont les yeux secs : glande lacrymale défectueuse

Ont mal aux yeux, voient trouble

Expriment autrement émotions !

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Il y en a qui ont la larme facile :

On les appelle les  hyperémotifs,

Et la plupart sont des femmes !

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Hommes retiennent leurs larmes,

Ne veulent pas être ostentatoires,

Car ils pleurent surtout pour eux.

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Pleur est un «pansement de l’âme»

Il guérit ou apaise bien des drames,

Il faut parfois l’arracher à quelqu’un.

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Suite aux humiliations, on peut choisir

De pleurer en silence, la tête haute, droite

Ou en faisant des bruits avec la tête baissée.

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Épilogue

 .

Les larmes seront, le plus souvent,

Expressions de souffrance, de peine,

Les larmes de joies seraient plus rares,

Comme débordement émotion positive.

***

Et nul besoin d’un torrent pour sa peine :

Une seule larme, à couler sur joue, suffirait

À faire comprendre à l’autre, état de douleur

En une retenue voire une discrétion, muettes.

***

Les hommes pleurent peu, où bien à l’intérieur :

Ce n’est pas qu’ils ne souffrent ou ne compatissent

C’est qu’on leur apprend les pleurs comme faiblesse

Et ils se conformeront à ce schéma comportemental.

***

Quoiqu’il en soit de cette différence basée sur le genre

Pleurer ferait du bien, et  y compris à chaudes larmes :

Elles libèrent non seulement des nervosités des toxines

Mais déclenchent autour de soi, sortes de compassions.

***

Des enfants  pleurent, pour un oui /non,  pour un rien :

Ils utilisent les larmes  pour obtenir une compensation,

Lors d’un caprice ou d’un bobo plutôt que crier, s’agiter

Mais, peu à peu, en grandissant, le code social s’établit.

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1079 – Calligramme

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Tes pleurs sont langage

De ta souffrance et douleur,

Souffrance, physique  et morale,

Tant vrai qu’une seule de tes larmes

Illustre, contient,   retient,  son drame,

Lorsque  tes            yeux  de               charme,

Se mouillent,            en  vrai                 vacarme.

Un mouchoir             pour  les                   essuyer,

¤ Et mes mains                pour les                       sécher, ¤

¤¤¤   Et un baiser                  pour les                        ravaler,   ¤¤¤

¤¤¤¤    Et un regard                        pour                         sérénité.    ¤¤¤¤

¤¤¤¤¤   Tant  te voir         Ô                                 Ô          tant éploré   ¤¤¤¤¤

¤¤¤¤¤¤     J’ai failli aussi                          //                             m’effondrer   ¤¤¤¤¤¤

¤¤¤¤¤¤¤    Comment lors                                                            te rassurer  ¤¤¤¤¤¤¤¤

¤¤¤¤¤¤¤    Qu’être présent                        //                                et à tes côtés  ¤¤¤¤¤¤¤

¤¤¤¤¤¤¤¤   Tant,  après un                                                              long soupir   ¤¤¤¤¤¤¤¤

¤¤¤¤¤¤¤¤    Tu as esquissé                         //                                    un   sourire,    ¤¤¤¤¤¤¤

¤¤¤¤¤¤¤    Lors je ne te le                                                                fais pas dire    ¤¤¤¤¤¤

¤¤¤¤¤¤   Tu étais reine                                                               sous empire,   ¤¤¤¤¤¤

¤¤¤¤¤   De sens, sensa              =========                 tion, émotion   ¤¤¤¤¤

¤¤¤¤   Exprimé par    P                                          C      fond de passion   ¤¤¤¤

¤¤¤   Délaissé, res       L                                       O     suscité, d’amour   ¤¤¤

¤¤¤ Qui redonnait     E                                    U        sens à tes jours. ¤¤¤

C’est tout le con    I                                 L  raire de faire braire

Tout ton mal      N                              É comme hystérique,

Toutes peurs      *                           E   et où tu t’engages

Cri et crime :     P                       *   glande lacrymale

En serait un      L                   D   réflexe, animal.

Tes pleurs en   E                ‘    coulées d’eau,

Tes larmes et  U      E      les sanglots

Valent bien   R   A      mille mots

Qui serai  S U   ent  trop.

L    A    R    M     E,  

S A N G L O T

.

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Forme

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Réduction

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Évocation 

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Une forme de visage ovale

Avec ses deux grands yeux

Pleurant chaudes larmes 

Ou voire un tête de singe.

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(forme stylisée, rimes égales,

le fond s’accorde à la forme)

.

Visage, yeux, larmes vont ensemble,

elles couleront, salées sur les joues,

et que ce soit l’œil ouvert ou fermé,

ainsi la forme conviendra au fond.

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Ici, sur ce visage, les larmes,

Non retenues, coulent à flots :

Elles  servent  à communiquer

 Puis à libérer  ses souffrances.

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Symbolique 

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C’est à travers son visage

Que l’individu se met au monde,

Qu’il se donne à comprendreàlautre

Dansleface‑à‑face des communications

Qui trament la vie quotidienne.

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Il est matrice du sentiment d’identité.

C’est pourquoi il est pour chacun de nous

Une boussole incomparable de l’émotion

Qui saisit l’autre en souffrance.

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Déceler les significations, imaginaires

Associés au visage, est une manière

De répondre à la fascination qu’il

Exerce non en déflorer lesecret,

Pour senapprocher davantage,

jdpsychologues.fr/article/le-visage

-symbole-de-notre-identite

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Fond

 

Évocation 

.1079 6

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Ici, sur ce visage, les larmes,

Non retenues, coulent à flots :

Elles  servent  à communiquer

 Puis à libérer  ses souffrances.

.

Symbolique

 .

La

Larme

À l’œil, essuyez

En un contexte de

Tristesse ou bien de joie

La personne verse larmes

En expression de leur sincérité :

Point  étant  intéressant à observer.

Pouvons logiquement nous demander

Ce qu’évoquent ces larmes, pour elle ?

Se sent-elle responsable, coupable ?

Cette situation la touche-t-elle

Per-son-nel-le-ment ?

http://www.ds2c.fr/

blog/la-larme-a-l-oeil.

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Corrélations

Fond/forme 

 .

Les larmes, bien que liquides et muettes

Parlent un langage  qu’on décrypte bien,

Et qui déclenchent la question : pourquoi ?

.

Causes sont multiples, on peut se tromper,

Mais quand trop c’est trop, il faut attendre

Que le torrent s’assèche, mouchoir trempé

Sont difficiles à reproduire virtuellement

Non pas à cause de forme ou contenu

Mais expression du visage, yeux.

 .

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Des coulées d’eau et de soleil

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Scénario

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Là, ça coule et, même si ça fait mal, ça lui fait du bien,

elle se rend compte que son univers s’effondre dans rien,

et une larme fait loupe sur son œil, qui en elle, scintille.

 .

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