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Tes pleurs sont langage
De ta souffrance et douleur,
Souffrance, physique et morale,
Tant vrai qu’une seule de tes larmes
Illustre, contient, retient, son drame,
Lorsque tes yeux, de charmes,
Se mouillent, en vrai, vacarme.
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Un mouchoir pour les essuyer,
Et mes mains, pour les sécher,
Et un baiser pour les ravaler,
Et un regard, pour sérénité.
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Tant, de te voir tant éploré,
J’ai failli aussi m’effondrer
Comment lors te rassurer
Qu’être présent à tes côtés.
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Tant, après un long soupir
Tu as esquissé un sourire
Lors je ne te le fais pas dire
Tu étais reine sous empire,
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De sens, sensation, émotion
Exprimé par fond de passion
Délaissé, ressuscité, d’amour
Qui redonnait sens à tes jours.
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C’est le contraire de faire braire
Tout ton mal comme hystérique,
Toutes peurs et où tu t’engages
Cri et crime : glande lacrymale
En ferait un réflexe, animal.
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Tes pleurs en coulées d’eau,
Tes larmes et les sanglots
Valent bien mille mots,
Qui seraient de trop.
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Extensions
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Rassurer quelqu’un en le prenant contre soi,
Diminuer sa peine, sa douleur … son angoisse,
Par des gestes simples et des paroles apaisantes,
Comme une mère sait le faire avec son enfant pour
Sécher ses pleurs, calmer et réfréner ses sanglots.
Il y a des jours où sa peine est si immense
Qu’on ne peut arriver, seul, à la porter.
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Le fait qu’elle soit comprise et partager
Par un autre, sous le coup de l’empathie,
Nous libère du poids d’une solitude extrême :
«Moi aussi, j’ai connu ça lors je te comprends» !
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Ce sont les gestes et les paroles simples, sans effet
De manche ni de rhétorique, qui apaisent le mieux
Pour peu d’être sincères, et, pas trop, les appuyer.
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Il est vrai que les femmes sont sujettes aux larmes
Et aux sanglots que les hommes dont leur fierté
Consiste à ne pas laisser transpirer émotions.
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«Un homme ne pleure pas, ne dit rien, ne fait rien, encaisse »
Il encaisse le moment, mais il va se cacher après pour pleurer :
Simple code de conduite en société pour ne pas perdre la face,
Mais quelle face : perte provoque un sentiment de frustration
Et la femme réagira par culpabilité ; l’homme, par une colère !
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Ça fait du bien de pleurer, ça soulage mais faut une bonne raison
Sinon c’e sera perçu comme preuve de faiblesse ou d’infantilisme
Je pleure un peu donc je suis
Un mort, ne pleure, ni ne rit !
Si des larmes coulent, parfois, et indépendamment de sa volonté,
Ceux, celles, qui ont les yeux secs : glande lacrymale défectueuse
Ont mal aux yeux, voient trouble
Expriment autrement émotions !
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Il y en a qui ont la larme facile :
On les appelle les hyperémotifs,
Et la plupart sont des femmes !
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Hommes retiennent leurs larmes,
Ne veulent pas être ostentatoires,
Car ils pleurent surtout pour eux.
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Pleur est un «pansement de l’âme»
Il guérit ou apaise bien des drames,
Il faut parfois l’arracher à quelqu’un.
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Suite aux humiliations, on peut choisir
De pleurer en silence, la tête haute, droite
Ou en faisant des bruits avec la tête baissée.
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Épilogue
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Les larmes seront, le plus souvent,
Expressions de souffrance, de peine,
Les larmes de joies seraient plus rares,
Comme débordement émotion positive.
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Et nul besoin d’un torrent pour sa peine :
Une seule larme, à couler sur joue, suffirait
À faire comprendre à l’autre, état de douleur
En une retenue voire une discrétion, muettes.
***
Les hommes pleurent peu, où bien à l’intérieur :
Ce n’est pas qu’ils ne souffrent ou ne compatissent
C’est qu’on leur apprend les pleurs comme faiblesse
Et ils se conformeront à ce schéma comportemental.
***
Quoiqu’il en soit de cette différence basée sur le genre
Pleurer ferait du bien, et y compris à chaudes larmes :
Elles libèrent non seulement des nervosités des toxines
Mais déclenchent autour de soi, sortes de compassions.
***
Des enfants pleurent, pour un oui /non, pour un rien :
Ils utilisent les larmes pour obtenir une compensation,
Lors d’un caprice ou d’un bobo plutôt que crier, s’agiter
Mais, peu à peu, en grandissant, le code social s’établit.
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1079 – Calligramme
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Tes pleurs sont langage
De ta souffrance et douleur,
Souffrance, physique et morale,
Tant vrai qu’une seule de tes larmes
Illustre, contient, retient, son drame,
Lorsque tes yeux de charme,
Se mouillent, en vrai vacarme.
Un mouchoir pour les essuyer,
¤ Et mes mains pour les sécher, ¤
¤¤¤ Et un baiser pour les ravaler, ¤¤¤
¤¤¤¤ Et un regard pour sérénité. ¤¤¤¤
¤¤¤¤¤ Tant te voir Ô Ô tant éploré ¤¤¤¤¤
¤¤¤¤¤¤ J’ai failli aussi // m’effondrer ¤¤¤¤¤¤
¤¤¤¤¤¤¤ Comment lors te rassurer ¤¤¤¤¤¤¤¤
¤¤¤¤¤¤¤ Qu’être présent // et à tes côtés ¤¤¤¤¤¤¤
¤¤¤¤¤¤¤¤ Tant, après un long soupir ¤¤¤¤¤¤¤¤
¤¤¤¤¤¤¤¤ Tu as esquissé // un sourire, ¤¤¤¤¤¤¤
¤¤¤¤¤¤¤ Lors je ne te le fais pas dire ¤¤¤¤¤¤
¤¤¤¤¤¤ Tu étais reine sous empire, ¤¤¤¤¤¤
¤¤¤¤¤ De sens, sensa ========= tion, émotion ¤¤¤¤¤
¤¤¤¤ Exprimé par P C fond de passion ¤¤¤¤
¤¤¤ Délaissé, res L O suscité, d’amour ¤¤¤
¤¤¤ Qui redonnait E U sens à tes jours. ¤¤¤
C’est tout le con I L raire de faire braire
Tout ton mal N É comme hystérique,
Toutes peurs * E et où tu t’engages
Cri et crime : P * glande lacrymale
En serait un L D réflexe, animal.
Tes pleurs en E ‘ coulées d’eau,
Tes larmes et U E les sanglots
Valent bien R A mille mots
Qui serai S U ent trop.
L A R M E,
S A N G L O T
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Forme
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Réduction
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Évocation
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Une forme de visage ovale
Avec ses deux grands yeux
Pleurant chaudes larmes
Ou voire un tête de singe.
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(forme stylisée, rimes égales,
le fond s’accorde à la forme)
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Visage, yeux, larmes vont ensemble,
elles couleront, salées sur les joues,
et que ce soit l’œil ouvert ou fermé,
ainsi la forme conviendra au fond.
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Ici, sur ce visage, les larmes,
Non retenues, coulent à flots :
Elles servent à communiquer
Puis à libérer ses souffrances.
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Symbolique
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C’est à travers son visage
Que l’individu se met au monde,
Qu’il se donne à comprendre à l’autre
Dans le face‑à‑face des communications
Qui trament la vie quotidienne.
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Il est matrice du sentiment d’identité.
C’est pourquoi il est pour chacun de nous
Une boussole incomparable de l’émotion
Qui saisit l’autre en souffrance.
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Déceler les significations, imaginaires
Associés au visage, est une manière
De répondre à la fascination qu’il
Exerce non en déflorer le secret,
Pour s’en approcher davantage,
jdpsychologues.fr/article/le-visage
-symbole-de-notre-identite
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Fond
Évocation
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Ici, sur ce visage, les larmes,
Non retenues, coulent à flots :
Elles servent à communiquer
Puis à libérer ses souffrances.
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Symbolique
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La
Larme
À l’œil, essuyez
En un contexte de
Tristesse ou bien de joie
La personne verse larmes
En expression de leur sincérité :
Point étant intéressant à observer.
Pouvons logiquement nous demander
Ce qu’évoquent ces larmes, pour elle ?
Se sent-elle responsable, coupable ?
Cette situation la touche-t-elle
Per-son-nel-le-ment ?
http://www.ds2c.fr/
blog/la-larme-a-l-oeil.
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Corrélations
Fond/forme
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Les larmes, bien que liquides et muettes
Parlent un langage qu’on décrypte bien,
Et qui déclenchent la question : pourquoi ?
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Causes sont multiples, on peut se tromper,
Mais quand trop c’est trop, il faut attendre
Que le torrent s’assèche, mouchoir trempé
Sont difficiles à reproduire virtuellement
Non pas à cause de forme ou contenu
Mais expression du visage, yeux.
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Des coulées d’eau et de soleil
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Scénario
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Là, ça coule et, même si ça fait mal, ça lui fait du bien,
elle se rend compte que son univers s’effondre dans rien,
et une larme fait loupe sur son œil, qui en elle, scintille.
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