677 – Femmes : on vous adore plus qu’on vous hait

Visuels et textuels  >>  

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Femme, l’on vous adore

Bien plus qu’on ne vous hait

Au singulier  …  tout d’abord,

Et au pluriel  si l’on vous plait.

En  femmes, forcément  ténors,

Dans notre monde  trop  surfait,

Si boussole  aura  perdu le Nord,

En intentions qui vous attraient.

En  femmes,  on   vous  honore,

En vos alcôves, en vos secrets,

Que volontiers nous confiez

Comme à un grand benêt.

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Oh femme, l’on vous adore,

Lorsque vous vous fâchez,

À finir de rire de vos torts,

Lors, trop  nous chicanez.

Femmes, on  vous dévore

Des yeux, mains  et dents.

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On  est  quelqu’un,  en or,

Nous traiterez, en amant :

Femmes, à raison ou tort,

Nous privez  de notre cap,

Lors pulsion nous attrape,

Nous confinerez votre port.

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En  femme,  on   vous  adore

Bien que sachant qui vous êtes

Et en femmes, l’on  vous  dévore

Vos rencontres  égalent nos fêtes !

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Avec vous, y a autant de jouissances

Que de souffrances et de renaissances,

Quand on frise perversion …  indécence

Vite, à notre  place vous  nous  remettez ;

Comptant nos jours de présence, absence,

Vous manque, un peu, mais pas trop, assez.

Femmes,  qu’on vous adore ou vous abhorre

En bateau, tout mâle restera capitaine à bord.

 .

Adorer, aimer, détester, haïr

À en pleurer ou  à  en  jouir

Jeux de mots ou de mains,

À en être gentil  ou vilain

On ne peut s’en passer,

De vous,  malgré tout

Ce que  l’on endure,

À vous aimer/haïr

Car pour en finir

Votre souvenir

Nous  hante

À tel point

Qu’on se

Soumet à

Vos volontés.

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Extensions

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Femmes on vous …….adore,

Femmes, on vous abhorre :

Un glissement phonétique,

Qui sépare  ces deux mots

Comme si, l’un et l’autre,

Étaient si proches qu’on

Pourrait  les  confondre

Ou ne pas  les dissocie !

Cela dit,  les  misogynes

Recherchent,   rarement,

La compagnie des femmes

En tous cas ne leur confient

Pas leurs secrets  d’intimités

Sans, pour autant, les ignorer

Totalement, voire les mépriser !

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La femme, de tous temps, était, est, et restera, multiple et courtisée,

Homme la veut confinée à fins procréatives, utilitaires, contrastées :

Amante et mère d’un côté, pute et ventrière de l’autre, aux extrêmes.

L’hommage à une femme, en tant que déesse, parce trouvé trop belle

Après trois ans de passion, chute de piédestal, est transformée réelle,

 Son image devient blême alors qu’elle avait été, un temps … suprême.

Femme, on l’adore avant qu’on ne la hait, parce que… plus nous plait.

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On hait ce qu’on a adoré … plus que l’inverse

Même si cela s’est déjà produit, jusque marié :

L’adoration naitrait d’une très haute estimation

La haine naitrait d’une tromperie ou déception.

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Si l’amour vous fait souhaiter bien des bonheurs

À celui ou ceux que vous aimez le plus au monde,

La haine fait espérer  tous les malheurs possibles

À ceux que vous détestez  comme des toxiques !

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Ne pas haïr quelqu’un ne suffit pas à l’aimer

Tant de gens nous sont plutôt indifférents

 Haine évoquerait l’ennemi, l’haine-mie

Celui-là dont l’existence, l’on nie.

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677 – Calligramme  

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   F

Femme, l’on     E        vous adore

Bien plus qu’   M   on ne vous hait

Au singulier    M          tout d’abord,

Et au pluriel   E     si l’on vous plait.

En femmes     *     forcément ténors,

Dans notre   O  monde trop surfait,

Si boussole  N  aura perdu le nord,

En intenti    *   on qui vous attrait.

En femmes  V      on vous  honore,

En vos alcô O  ves, en vos secrets

Que volon   U  tiers nous confiez

Comme à    S    un grand benêt.

      * …………..

    Oh femme    A    l’on vous adore,

  Lorsque       D       vous fâchez,

   À finir de ri O   re de vos torts,

    Lors, trop  R  nous chicanez.

       Femmes    E   on vous dévore

        Des yeux   *    mains  et dents

         On est quel   P     qu’un,  en or,

            Nous traite   L   rez, en amant :

            Femmes, à   U   raison ou tort,

            Nous privez  S     de notre cap,

            Lors pulsion  *     nous attrape,

          Nous confine Q rez votre port.

       U

          En femme            on  vous adore

           Bien qu’on sa  O  che qui vous êtes

           Et en femmes   N     l’on vous dévore

            Vos rencontres    *    égalent nos fêtes !

         Avec vous, y a au  N tant de jouissances

          Que de souffrances E    et de renaissances,

       Quand on frise per   *    version, indécence

         Vite, à notre  place    V vous  nous  remettez ;

      Comptant nos jours   O     présence, absence,

       Vous manque un peu  U     mais pas trop assez.

       Femmes,  qu’on vous a  S    dore ou vous abhorre

     En bateau, tout mâle res  *   tera capitaine à bord.

    H

Adorer, aimer,    A  détester, haïr

À en pleurer      I   ou à en jouir

Jeux de mots  T ou de mains

À en être gentil  ou vilain

On ne peut s’en passer,

De vous,  malgré tout

Ce que  l’on endure,

À vous aimer/haïr,

Car pour en finir

Votre souvenir

Nous  hante

À tel point

Qu’on se

Soumet à

Vos volontés.

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Forme

Réduction

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La silhouette d’u

vocation 

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677 4

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La silhouette d’une femme,

Déhanchée, vue de dos, élégante 

Sinon quoi d’autre, œuvre torturée

Au point  d’être  une  métaphore.

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La femme comme métaphore :

on peut trouver cela un peu fort

mais elle reste d’un tel transport,

qu’on peut confondre forme fond.

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Une belle femme, séduisante et fine,

Comme on l’imagine :

Mais elle est peut-être superficielle

Et quelque peu métaphorique.

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Symbolique

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La femme a

Une symbolique

Très riche et qui a évolué

Au fil du temps et des cultures.

Toutefois, elle aura toujours évoqué

La fécondité, la pureté, et aussi le vice.

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Début XXe siècle mouvements féministes

Sont apparus  pour tenter de rétablir

Un équilibre  hommes et femmes,

Et affirmer droits de femmes.

Modifié, source ; 1001 symboles

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Descriptif

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 676 – Charme, grâce, ne sont-ils que chimie !

  Alignement central   /   Titre absent    /   Thème matière

Formes en ovale / Rimes égales / Fond accordé à  forme

Symbole de forme : lampe / Symbole de fond : conscience

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Fond

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Évocation 

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677 6

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Une belle femme, séduisante et fine,

Comme on l’imagine :

Mais elle est peut-être superficielle

Et quelque peu métaphorique.

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Symbolique 

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« D’où s’attrape la structure ? »

Questionne Lacan dans « Radiophonie ».

La tournure qu’il utilise motive notre lecture :

« Du point où le symbolique prend corps ».

Le « corps  du   symbolique », écrit-il,

« Il faut l’entendre comme métaphore ».

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« À preuve  que rien que lui  n’isole  le corps,

À prendre au sens naïf,  soit celui dont l’être

Qui s’en soutient ne sait pas que c’est le langage

Qui le lui décerne, au point qu’il n’y serait pas,

Faute d’en pouvoir parler. »

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« Le premier corps fait le second de s’y incorporer. »

« D’où l’incorporel qui reste marquer le premier,

Du temps d’après son incorporation ».

cairn.info/l-insistance-du-reel

-9782749205687-page-201

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Corrélations

Fond/forme 

L’on dit qu’on hait mieux

Ce qu’on a d’abord adoré,

Mouvement de balancier :

Plus haut, l’on sera monté,

Plus fort, l’on s’est trompé,

Plus dure  serait  la chute,

Lors faisant belle culbute,

Sans moindre parachute

Je vous aurai …prévenu.

 .

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Aime, hait, en boucle

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Scénario

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Femme en maillot de bain, vue de dos, bras en croix, sur un ponton ;

la même, au cours d’une de ses nombreuses pérégrinations, en ville :

la même, dans un en face à face privé, tout sourire  et attentionnée !

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