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Dans mon lit, j’ai bien joui
De la magique compagnie
De l’amour, du sommeil.
Dans mon lit, j’ai mal joui,
J’étais seul, aussi j’ai mal
Dormi, et ce, toute la nuit.
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Un sommeil, en bosses,
Ou en creux, c’est selon
Que je me sens, ou pas,
Stressé, voire trop seul,
Car tendresse, caresse,
Valent bien somnifère !
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Ai-je bien joui, mal ;
Ai-je bien dormi, mal ;
Ai-je bien gagné, mal ;
Ai-je bien travaillé, mal ;
Ai-je bien échangé, mal ;
Et l’on pourrait continuer ;
Et ainsi, tant bien que mal,
À tout lister et à tout évaluer.
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Bien ou mal ….. ça changera quoi,
En fonction de moi … ou, de la loi
Bien pour l’un, et, mal, pour l’autre,
Tout dépend de quel seuil, franchis,
Auparavant et de bonne progression
De si on est ou pas perfectionniste.
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Quand faire bien toujours serait,
Du mieux qu’on peut, formule
Que l’on emploie trop souvent
Pour tempérer valeur absolue.
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D’abord … est-ce bien moi
Qui en juge, ou bien autrui
Qui me, le fait savoir, le dit,
Ensuite … entre bien et mal,
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Il y a de l’espace à combler,
Entre l’animal et la volonté,
Enfin… il ne faut pas oublier
Effets de l’humeur sur vérité,
Est relative jusqu’à en douter.
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Et puis, tout dépend aussi du temps
Et de l’énergie qu’on y met, mettant
Toute sa concentration, son attention.
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Pour finir en beauté, un travail débuté,
La moindre interruption va déstabiliser,
Faire perdre du temps, faire tout bâcler.
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Il en est ainsi de ce texte bien improvisé,
Qui ne sera ni bien ni ma mais édulcoré
Par une forme qui le contient, restreint
À ce qu’il est, ce qu’il veut interpréter.
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Extensions
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Bien et mal seront relatifs l’un
Par rapport à l’autre, non en absolu :
«Je suis bien, je vais bien, je le sens bien »,
Sont des valeurs subjectives, apprécié par
Quelqu’un en fonction de son état actuel,
De son passé, de toute son expérience.
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Il en est de même du plaisir et repos
Et de tous les gains où une évaluation
Est relative à ce qu’on attend en résultat.
Si je me dis que c’est bien, qu’autre me dit
Peut mieux faire ou c’est nul ou je n’aime pas.
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J’en fais quoi et il en est de même de la critique
On peut se débarrasser de quelqu’un, lui disant
« C’est bien continue » ou mettre son grain de sel
L’aider à progresser avec des suggestions,
Des transformations, des questions.
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J’ai joui de mon sommeil toute la nuit
Pendant le sexe, je me suis endormi !
Si on peut jouir de tout en fantasmes
On ne peut s’endormir en marasme !
Jouir et dormir seront, certes, reliés,
Lors les deux s’enchaînent seulement
Sinon, l’un dit vrai mais l’autre ment,
Ici, la femme n’a pas eu son…content,
Ça peut être l’homme, les deux, néant.
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Le plaisir de sa jouissance … sexuelle,
Qui peut en juger, qui peut l’étalonner !
Peut mieux faire, injonction permanente
L’orgasme très fort et simultané et répété,
Est-il le nec plus ultra de sa «petite mort».
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C’est là que la force du désir, interviendrait
Et prendrait le pas sur tout plaisir à assouvir
Car si le plaisir n’est autre qu’une prestation,
Il ne laissera pas, longtemps, sa forte émotion.
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1089 – Calligramme
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Dans mon lit, j’ai bien joui de la magique compagnie
De l’amour, du sommeil. Dans mon lit, j’ai mal joui :
J’étais seul, aussi j’ai mal dormi, et ce, toute la nuit.
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Un sommeil, en bosses,
Ou en creux, c’est selon
Que je me sens, ou pas,
Stressé, voire trop seul,
Car tendresse, caresse,
Valent bien somnifère !
A
Ai-je bien joui I mal.
Ai-je bien dormi – mal.
Ai-je bien gagné J mal.
Ai-je bien travaillé E mal.
Ai-je bien échangé * mal.
Et on pourrait conti B nuer
Et ainsi tant bien que I mal,
À tout lister et à tout E évaluer.
N
Bien ou mal ….. cela changera quoi,
En fonction de moi ou, M de la loi
Bien pour l’un, et, mal, A pour l’autre,
Tout dépend de quel L seuil, franchis,
Auparavant et de bon * ne progression
De si on est ou pas J perfectionniste,
Quand faire bien tou O jours serait,
Du mieux qu’on peut U formule
Que l’on emploie trop I souvent
Pour tempérer valeur ? absolue.
*
D’abord … est-ce bien moi
Qui en juge, ou bien autrui
Qui me, le fait savoir, le dit,
Ensuite … entre bien et mal,
Il y a de l’espace à combler,
Entre l’animal et B la volonté,
Enfin… il ne faut I pas oublier
Effets de l’humeur E sur vérité,
Est relative jusqu’à N en douter.
*
Puis, tout dépend M aussi du temps
Et de l’énergie que l’on y A met, mettant
Toute sa concentration L son attention,
Pour finir en beauté, un * travail débuté,
La moindre interruption D va déstabiliser,
Faire perdre du temps O faire tout bâcler.
Il en est ainsi de ce texte R bien improvisé,
Qui ne sera ni bien ni mal M mais édulcoré
Par une forme qui le con I tient, restreint
À ce qu’il est, ce qu’il ? veut interpréter.
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Forme
Réduction
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Évocation
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Silhouette femme
Allongée, avec la tête,
Et les pieds bien relevés
Comme en éveil, alerte !
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(forme stylisée, rimes mixtes,
le fond s’accorde à la forme)
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Silhouette d’une femme
À son réveil, l’air songeuse,
Ne parvenant pas à s’extirper
De son rêve d’un amour d’amant.
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Symbolique
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Vous avez sûrement déjà entendu
Parler morphologie femme.
En A, V, X, ou en O, 8 ou H.
Elle se définirait selon votre
Structure osseuse, différente:
La forme de vos os la détermine.
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Une silhouette femme a ses règles :
Une jupe évasée sera recommandée
Aux morphologies en V tandis qu’elle
Sera déconseillée à celles qui sont en A.
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Pour les hommes, c’est même principe :
On conseillera une ceinture tape à l’œil
Pour ceux ayant de larges épaules
Tandis qu’une morphologie en H
Devra plutôt privilégier un
accessoire plus sobre.
www.thevillageoutlet.
com/morphologie-femme
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Fond
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Évocation
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Silhouette d’une femme
À son réveil, l’air songeuse,
Ne parvenant pas à s’extirper
De son rêve d’un amour d’amant.
Symbolique
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Rêver serait, pour certains,
D’oublier le temps pesant,
Sa matérialité et anxiété,
Des sentiments partagés,
De vivre ses espérances,
D’être ce qu’il voudrait être,
Il sert de décompression aux
Grandes fatigues psychiques.
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On rêve au lieu d’agir, on rêve
Parce qu’on ne peut pas agir.
D’autres se prélassent dans
Multitude de songes creux
Ou vivent comme endormis,
Dans leur confort, leur misère :
L’inconscient et le conscient sont
Alors parfaitement … complices !
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Corrélations
Fond/forme
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Rêver de la morphologie d’une femme
Est une projection des plus courantes,
Qui se reproduit, parfois, à l’identique,
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Tant conditionnés par un seul modèle,
À tel point qu’on jouisse, davantage,
Avec forme de femme que l’on préfère.
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Comme quoi, sexe et amour : subjectif,
Cette fois forme et fond s’accorderont,
L’un dans l’autre, et réciproquement !
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Nuit éveillée en clair-obscur
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Scénario
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J’ai bien joui,
et puis j’ai bien dormi,
j’ai mal joui, puis j’ai mal dormi.
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