693 – Je m’envole sans ailes quand je suis avec elle

Textuels et illustrations  >>

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Originaux : poème,  extensions, fragments 

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Poème

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S’envoler, sans ailes,

Parait très difficile,

Sauf en l’amour,

Qui en donne,

Au sens figuré,

Bien évidemment.

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Quand je suis avec elle

Je me sens plus que léger,

Tant désir, force de l’aimer,

Feront prendre… hauteur.

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Chaque vol, en couple,

Est un pur délire,

Et retomber

À terre,

Enfer

V

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Je m’envole sans ailes, quand je suis avec elle,

Lors je me retrouve, en pleine nature, en mer,

Que je respire, à fond, vrais parfums naturels,

Emplissant  le corps et l’âme, de son plein air.

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Alors, je vagabonde, à mon gré, en un monde,

Qui m’appartient plus que personne en ondes,

Où, ma volonté ne me formule  d’autres vœux,

Que celle d’un corps, qui se meut, et, m’émeut.

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De ce que je vois, entend, sent, goute et touche,

Sans filtre et sans limites autres que fins désirs

De sentir que mots forts éclosent en ma bouche

Et qu’images saturent mon cerveau de plaisirs !

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Ici les arbres font des souffles en leurs feuillages,

Autant de purs murmures d’harmonies avec eux,

Chatouillant mes oreilles,   éblouissant mes yeux,

Où répondent en échos, d’oiseaux, leurs ramages.

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Là, l’eau coule en serpentant  entre deux versants,

Tantôt forme une grande mare tantôt petit torrent

Qui charrie avec lui l’air brûlant de chaque instant,

Jusqu’à la mer, qui l’engloutit, en son feu d’amant !

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Extensions

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Je m’envole sans ailes quand je suis avec elle

Et  je me trouve porté jusqu’aux nues belles.

J’en deviendrais lyrique voire bucolique

S’il n’y avait un fond d’angoisse, tenace,

Qui me fait comprendre que c’est un  leurre.

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C’est l’heure de la quitter, et je l’ai juste abordé.

Il me semblait pourtant que le temps s’était arrêté,

La coupe était pleine, débordait d’énergie amoureuse.

Frénésie de mon désir n’a eu d’égale que ma chute libre

Sans parachute et jusqu’à en percuter le sol plus que dur.

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Je croyais m’envoler avec elle, je reviens en battant de l’aile,

Au point de jonction où on s’est rencontré, retour case départ.

Amour vertical, que ce soit : de bas en haut, ou, de haut en bas,

Quoi de plus excitant, quoi de  plus humiliant, de plus cassant !

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Décoller de Terre, pour aller jusqu’au septième ciel, n’est pas

Si simple qu’on le croit, qu’on le dit, qu’on le vit.

Les ascendances de l’amour sont

Parsemées de trous d’airs !

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En voilà bien une drôle d’histoire d’ailes et d’elle

Conte avec ou sans ailes, récit avec ou sans elle !

Mais  pour qui me prenez-vous : ange ou démon

On trouve dans les séries, des nouvelles fictions,

Qui ont  pour intention, vous en donnez frisson,

Aucun humain  n’aura volé  de ses propres ailes.

Icare les a brûlés en s’approchant trop du soleil.

À défaut de pouvoir voler au sens propre en air,

Prenons les ailes au figuré en son atmosphère !

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Si l’on ne parle point,  de s’envoler,

Lorsqu’on fait l’amour, on évoque

De s’envoyer en l’air, et à deux,

Ce qui reviendrait au même.

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Expression argotique milieu du xxe siècle :

Le plaisir ressenti, lors d’un rapport, est lié

Métaphoriquement  à ascension aux cieux,

Ascension qui serait comme sorte d’extase.

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Extase, avez-vous dit avec synonymes

Admiration, émerveillement, exaltation,

Griserie, ivresse, vertige, voire enivrement

Lors y a de quoi prendre son pied, au figuré.

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Fragments 

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S’envoler, planer, piquer, grimper, virevolter

Autant de mouvements changeant directions,

Avec elle, comme oiseau en air, me sens léger,

Sans ailes, mon esprit se met  en dérélictions !

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D’où me vient cette impression de non gravité,

Comme une sorte d’expérience extracorporelle

Qui me transporte, ailleurs, planant  après elle,

Mon âme  se détacherait-elle, en corps virtuel !

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Pour quel long voyage en quelle haute sphère,

Comment revenir, pour reposer pied à terre :

L’histoire ne le dit pas, la petite mort, dit-on,

Est expérience passagère d’extase sensuelle.

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Voler a toujours été un rêve des humains

Et aujourd’hui bien qu’on puisse planer

L’on ne peut décoller du sol soi-même

Sans moteur pour contrer gravité !

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On ne sait jamais, dans le futur

Léviter est déjà un bon début.

Décoller : seul Jésus Christ

L’a fait jusqu’à présent !

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Fragments

.

S’envoler, planer, piquer, grimper, virevolter

Autant de mouvements changeant directions,

Avec elle, comme oiseau en air, me sens léger,

Sans ailes, mon esprit se met  en dérélictions !

.

D’où me vient cette impression de non gravité,

Comme une sorte d’expérience extracorporelle

Qui me transporte, ailleurs, planant  après elle,

Mon âme  se détacherait-elle, en corps virtuel !

.

Pour quel long voyage en quelle haute sphère,

Comment revenir, pour reposer pied à terre :

L’histoire ne le dit pas, la petite mort, dit-on,

Est expérience passagère d’extase sensuelle.

.

Voler a toujours été un rêve des humains

Et aujourd’hui bien qu’on puisse planer

L’on ne peut décoller du sol soi-même

Sans moteur pour contrer gravité !

.

On ne sait jamais, dans le futur

Léviter est déjà un bon début.

Décoller : seul Jésus Christ

L’a fait jusqu’à présent !

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Graphiques : calligramme, forme et fond 

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Calligramme 

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S’envoler, sans ailes,

Parait très difficile,

Sauf en l’amour,

Qui en donne,

Au sens figuré,

Bien évidemment.

Quand je suis avec elle

Je me sens plus que léger,

Tant désir, force de l’aimer,

Feront prendre… hauteur.

Chaque vol, en couple,

Est un pur délire,

Et retomber

À terre,

Enfer

V

JE M’ENVOLE

Je m’envole sans ailes, quand je suis avec elle,

Lors je me retrouve, en pleine nature, en mer,

Que je respire, à fond, vrais parfums naturels,

Emplissant  le corps et l’âme, de son plein air.

Alors, je vagabonde, à mon gré, en un monde,

Qui m’appartient plus que personne en ondes,

Où, ma volonté ne me formule  d’autres vœux,

Que celle d’un corps, qui se meut, et, m’émeut.

SANS AILES

De ce que je vois, entend, sent, goute et touche,

Sans filtre et sans limites autres que fins désirs

De sentir que mots forts éclosent en ma bouche

Et qu’images saturent mon cerveau de plaisirs !

Ici les arbres font des souffles en leurs feuillages,

Autant de purs murmures d’harmonies avec eux,

Chatouillant mes oreilles,   éblouissant mes yeux,

Où répondent en échos, d’oiseaux, leurs ramages.

LORS AVEC ELLE 

Là, l’eau coule en serpentant  entre deux versants,

Tantôt forme une grande mare tantôt petit torrent

Qui charrie avec lui l’air brûlant de chaque instant,

Jusqu’à la mer, qui l’engloutit, en son feu d’amant !

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Forme

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Évocation 

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Tout pointu,

Un petit trophée

Prêt   à   s’envoler

Sur piédestal planant.

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Si c’est moi, dessus, et elle, dessous,

Ce sera difficile de s’envoler

 Si c’est le contraire, c’est télékinésique:

On en deviendrait  planant !

Voler, planer c’est ce que fais

En esprit, et en cœur, l’athlète

À qui on remet ce petit trophée

Faisant que forme épouse fond.

 .

Symbolique 

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Fait de voler apporte sentiment de liberté.

C’est une  libération  face  aux contraintes

De la matière et du sol lors tel un oiseau

 .

L’on se déplace avec aisance  et  facilité

Dans les airs,  sans avoir  à  parcourir

Et  à  pied, de très  longues  distances.

 .

Besoin d’être libre de ses mouvements :

Lorsque l’on vole, on prend de la distance

Avec la réalité on voit les choses de plus loin,

 .

Ce besoin de distance avec certaines situations

Permet de ne plus se sentir entraver par certains

Éléments et d’avoir vue plus complète de la situation.

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Fond

 .

Évocation

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Si c’est moi, dessus, et elle, dessous,

Ce sera difficile de s’envoler

Si c’est le contraire, c’est télékinésique:

On en deviendrait  planant !

 .

Symbolique 

 .

La frégate

À coups d’ailes

Pour    un   presque

Vol   éternel. Cet oiseau,

Marin, énigmatique Pacifique

Capable de voler plus de deux mois   

Sans  se poser,  tout en se nourrissant

Et    en   dormant.                      Les    frégates sont  

De très fins stratèges.                               Très légers 1 kg

Pour 1 à 2 m d’envergure, 3 à 4 kg pour un albatros

Ces oiseaux  sont dotés d’ailes très longues

Et    très  larges    qui  leur  permettent

 D’utiliser conditions atmosphériques

Rencontrées  dans   les   eaux  

Tropicales  pour voler  et

Planer sur milliers

 De     kilomètres.

la-croix.com/Sciences/Environnement/

La-fregate-coups-ailes-pour-eternel

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Fond/forme

 .

On s’imagine voler dans les airs,

Planer comme nombre d’oiseaux,

On reste là, comme plaqué à terre,

Soumis à gravitation universelle !

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Y a que les anges qui ont des ailes,

Mais ce ne sont que de purs esprits

Probablement  en autre dimension.

J’ai cru qu’elle en était un avec moi

Et tombés de haut, chute mortelle.

 .

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Textuels et illustrations  >> 


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