694 – Le matin à mon réveil, je pense à toi, merveille

Textuels et illustrations  >>

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Originaux : poème,  extensions, fragments

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Poème

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Penser à quelqu’un au réveil

C’est que très  probablement

L’on vient juste      d’en rêver,

Que l’on revient     à la réalité,

Qui n’est,  ni triste,  ni morne,

Tant l’espoir  grandit, énorme,

De se voir, en cours de journée.

Imaginer déjà prochaine nuitée

Au fond d’un lit,  sous ciel étoilé,

Jusqu’au matin …  accompagné,

Au point, de croire,  que j’ai rêvé

Tu es bien  en chair  à mes côtés.

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Le matin, à mon réveil,

Je pense  à toi, merveille

Mon être, en hypertendu,

Se jette dans tes bras nus.

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Je  m’y  glisse  en  pensées,

En vue de mieux m’enivrer,

De la torpeur qui  m’envahit

À ne pouvoir sortir de mon lit

J’y suis  et j’y  reste et encore.

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Lors mon cœur bat  plus fort,

Quand  tes  jambes, s’écartent

Sang, en tes joues, s’écarlate :

Ce n’est plus tant… ton corps,

Qu’en vrai pénètre mon esprit

Que je fenêtre et  me  réjouis,

Mais ce sont tes yeux accord.

*

Cette nuit noire sous tes voiles,

Aux creux de ta claire obscurité,

Tes yeux brillent comme les étoiles

En reflets de ton  âme … intériorisée

Je  communie, avec toi,  tout  en éveil,

De tous tes sens et de toutes tes pensées.

Nos imaginaires, juste avant bien séparés,

 .

Deviennent superposés, à nul autre, pareil :

Ce n’est plus que toi, en femme, à mes côtés,

C’est tout un monde, un univers,  vrai cahier

Qu’explore, à loisir  en  cette  belle  matinée

De fond  en comble, de la cave  au grenier.

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La douceur de ton corps des plus apaisés

Parfum de ta peau finement pigmentée

La lueur de ton regard,  fort étonné,

M’accompagnent, une  éternité.

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Qu’est-ce que l’éternité

Si notre temps s’arrête

L’Éternité, instant rêvé,

Où, qu’à toi, ne penserai,

Quand le réveil aura sonné,

Remerciant le ciel que tu sois là,

Entre mes bras, serrée à tenir ma main,

Pour   qu’en   tous   points l’on  se  sente bien !

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Extensions

 

Se réveiller seul ou à côté

De quelqu’un, ou quelqu’une

Qu’on aime, d’amour, seront deux

Expériences différentes en points de vue,

Dès lors qu’on en a rêvé durant la nuit

Et que l’on souhaite le poursuivre

Comme douce et tendre réalité.

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Le moment du réveil est un moment délicieux

Quand il se passe en rêvassant à son amant,

Mais il peut être et tout autant ennuyeux

S’il nous tire d’un cauchemar frappant,

Je tends le bras, pour voir si tu es là :

Perdu encore une fois, tu n’y es pas :

                          Ça ne fait rien : pour prochaine fois !            

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Le réveil : transition entre sommeil

Et réalité, peut être autant merveille,

Que cauchemar selon son dernier rêve.

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Il y a ce bref moment où l’on pense que

Le rêve n’est pas qu’une fiction et qu’on

Aurait besoin de le vérifier, en réalité.

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Et soudain, le retour à la normalité

Qui nous rappelle …quotidienneté

Dont rêve laissera trace ou non.

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Fragments

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L’éternité de l’instant

Appelé  «petite mort» :

Sensation de flottement,

 Voire de perte de contrôle

Qui peut survenir  après

Un  orgasme  puissant,

Évoquant une syncope

Des  étourdissements

Des frissons nerveux,

Des plaisirs  charnels,

La suspension aérienne

D’un voyage transcendant.

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Un éclat d’existence produit

Par lampe à pétrole s’allumant

À son chevet de lit mais qui revêt

Une expérience capitale en sa vie,

Dès lors qu’elle nous révèle, aussi,

Ce que pourrait être  un  paradis :

Comme parfum qui ne s’estompe,

Il est encore là au réveil et matin

Diffusant encore souvenir divin,

D’une nuit passée comme rêve

Qu’amour emplit sans trêve.

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Graphiques : calligramme, forme et fond

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Calligramme  

 .

Penser à quelqu’un au réveil

C’est que très  probablement

L’on vient juste      d’en rêver,

Que l’on revient     à la réalité,

Qui n’est,  ni triste,  ni morne,

Tant l’espoir  grandit, énorme,

De se voir, en cours de journée.

Imaginer déjà prochaine nuitée

Au fond d’un lit,  sous ciel étoilé,

Jusqu’au matin …  accompagné,

Au point, de croire,  que j’ai rêvé

Tu es bien  en chair  à mes côtés.

Le matin     A            à mon réveil,

Je pense     U          à toi merveille

Mon être,     *       en hypertendu,

Se jette en     R          tes bras nus.

Je m’y glisse    É           en pensée,

Afin de mieux    V         m’enivrer,

De la torpeur qui   E     m’envahit

À ne pouvoir sortir  I   de mon lit

J’y suis et j’y  reste    L    et encore

                  *

Lors mon cœur bat   J    I   plus fort,

Quand tes jambes    E             O  s’écartent

Sang en tes joues    *                    T  s’écarlate.

Ce n’est plus tant    P                      *   ton corps,

Qu’en vrai pénètre E                 À   mon esprit

Que je fenêtre et   N             *  me réjouis,

Mais ce sont tes     S    E  yeux accord.

               *

Cette nuit noire     M sous tes voiles,

Aux creux de ta        E  claire obscurité,

   Tes yeux brillent       R   comme les étoiles

En reflets de ton         V   âme intériorisée

Je communie, avec      E     toi, tout en éveil,

De tous tes sens et de   I    toutes tes pensées.

Nos imaginaires, juste   L   avant bien séparés,

      L

Deviennent superposés    E   à nuls autres pareils.

Ce n’est pas que toi    J     femme,      *         à mes côtés,

C’est tout un monde E         univers          À        vrai cahier

Qu’explore, à loisir  *               en cette          *             matinée

De fond en comble  P           de la cave          T       au grenier.

La douceur de ton   E          corps des         O    plus apaisés

Parfum de ta peau  S       finement       I    pigmentée,

La lueur de ton       E  regard      *  fort étonné,

M’accompagnent    *   une  éternité.

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Qu’est-ce que l’éternité

Si notre temps s’arrête

  L’Éternité      R  instant rêvé

Où je pense      É      …     à toi,

Quand le réveil     V         aura sonné,

Remerciant le ciel      E           que tu sois là,

Entre mes bras, serrée    I          à tenir  ma  main,

Pour   qu’en   tous   points,    L         l’on  se  sente … bien !

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Forme

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Évocation 

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Lampe à pétrole, probablement,

Lampe à pétrole… certainement.

Indispensable au matin, réveil,

S’il fait noir, rien ne marche.

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Lampe allumée, en veilleuse :

Le matin, je  pense  à toi  comme

Ce qui voudra  dire que j’ai passé

Une nuit, avec toi, merveilleuse.

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Symbolique 

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Le symbolisme de la lampe

Dont l’huile brûle Éros est double.

Chez Grimm la lumière seule chasse

L’amant  caché  de  l’héroïne.

Et la lumière, et  dans tous

Contextes mythologiques,

Symbolise la conscience.

La lumière d’une lampe

Représente  le conscient

Qui est  entre  les mains

Et  sous   le contrôle   de

L’être humain, contraste

Avec  la  lumière  du soleil,

De nature divine et cosmique.

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Fond

 .

Évocation

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Lampe allumée, en veilleuse :

Le matin, je pense à toi comme

Ce qui voudra  dire que j’ai passé

Une nuit, avec toi, merveilleuse.

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Symbolique 

 .

Matin, 7 h00.

Comme tous les matins,

Mon  réveil  biologique  s’active

Je me lève  et  je commence  ma  journée

Avec mon petit jogging matinal et bienfaisant.

C’est un plaisir  que  de  courir  à l’éveil du jour,

Pas âme    qui  vive, retrouver     la campagne,

Le vent frais,    et   le    chant     des oiseaux.

Une         belle        journée        s’annonce.

Je  prends                   conscience  de la

Beauté qui      m’entoure partout :

Champs parsemés de fleurs

Très sauvages,

Prairies avec les chevaux, vues imprenables.

 .

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Fond/forme 

 .

Lampe de chevet veille sur coucher et réveil

Un peu comme le bouton binaire «off/on»

Passant ainsi du conscient à l’inconscient

Et réciproquement, par effet de lumière,

La pensée du jour remplace  ou poursuit,

Celle de la nuit, en bonheur ou désillusion.

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Il y a quelqu’un ou quelqu’une ou personne

Qui n’est pas forcément là quand on la sonne

Lors j’ouvre les rideaux, les volets, les fenêtres,

La lumière du soleil vient irradier ma chambre :

Il y a bien Claire, de lune, dans mon lit : merveille.

Ce poème renvoie à un autre avec même titre contenu

Le numéro 717 proposant une interprétation différente !

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