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Originaux : poème, extensions, fragments
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Poème
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Penser à quelqu’un au réveil
C’est que très probablement
L’on vient juste d’en rêver,
Que l’on revient à la réalité,
Qui n’est, ni triste, ni morne,
Tant l’espoir grandit, énorme,
De se voir, en cours de journée.
Imaginer déjà prochaine nuitée
Au fond d’un lit, sous ciel étoilé,
Jusqu’au matin … accompagné,
Au point, de croire, que j’ai rêvé
Tu es bien en chair à mes côtés.
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Le matin, à mon réveil,
Je pense à toi, merveille
Mon être, en hypertendu,
Se jette dans tes bras nus.
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Je m’y glisse en pensées,
En vue de mieux m’enivrer,
De la torpeur qui m’envahit
À ne pouvoir sortir de mon lit
J’y suis et j’y reste et encore.
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Lors mon cœur bat plus fort,
Quand tes jambes, s’écartent
Sang, en tes joues, s’écarlate :
Ce n’est plus tant… ton corps,
Qu’en vrai pénètre mon esprit
Que je fenêtre et me réjouis,
Mais ce sont tes yeux accord.
*
Cette nuit noire sous tes voiles,
Aux creux de ta claire obscurité,
Tes yeux brillent comme les étoiles
En reflets de ton âme … intériorisée
Je communie, avec toi, tout en éveil,
De tous tes sens et de toutes tes pensées.
Nos imaginaires, juste avant bien séparés,
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Deviennent superposés, à nul autre, pareil :
Ce n’est plus que toi, en femme, à mes côtés,
C’est tout un monde, un univers, vrai cahier
Qu’explore, à loisir en cette belle matinée
De fond en comble, de la cave au grenier.
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La douceur de ton corps des plus apaisés
Parfum de ta peau finement pigmentée
La lueur de ton regard, fort étonné,
M’accompagnent, une éternité.
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Qu’est-ce que l’éternité
Si notre temps s’arrête
L’Éternité, instant rêvé,
Où, qu’à toi, ne penserai,
Quand le réveil aura sonné,
Remerciant le ciel que tu sois là,
Entre mes bras, serrée à tenir ma main,
Pour qu’en tous points l’on se sente bien !
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Extensions
Se réveiller seul ou à côté
De quelqu’un, ou quelqu’une
Qu’on aime, d’amour, seront deux
Expériences différentes en points de vue,
Dès lors qu’on en a rêvé durant la nuit
Et que l’on souhaite le poursuivre
Comme douce et tendre réalité.
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Le moment du réveil est un moment délicieux
Quand il se passe en rêvassant à son amant,
Mais il peut être et tout autant ennuyeux
S’il nous tire d’un cauchemar frappant,
Je tends le bras, pour voir si tu es là :
Perdu encore une fois, tu n’y es pas :
Ça ne fait rien : pour prochaine fois !
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Le réveil : transition entre sommeil
Et réalité, peut être autant merveille,
Que cauchemar selon son dernier rêve.
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Il y a ce bref moment où l’on pense que
Le rêve n’est pas qu’une fiction et qu’on
Aurait besoin de le vérifier, en réalité.
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Et soudain, le retour à la normalité
Qui nous rappelle …quotidienneté
Dont rêve laissera trace ou non.
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Fragments
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L’éternité de l’instant
Appelé «petite mort» :
Sensation de flottement,
Voire de perte de contrôle
Qui peut survenir après
Un orgasme puissant,
Évoquant une syncope
Des étourdissements
Des frissons nerveux,
Des plaisirs charnels,
La suspension aérienne
D’un voyage transcendant.
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Un éclat d’existence produit
Par lampe à pétrole s’allumant
À son chevet de lit mais qui revêt
Une expérience capitale en sa vie,
Dès lors qu’elle nous révèle, aussi,
Ce que pourrait être un paradis :
Comme parfum qui ne s’estompe,
Il est encore là au réveil et matin
Diffusant encore souvenir divin,
D’une nuit passée comme rêve
Qu’amour emplit sans trêve.
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Graphiques : calligramme, forme et fond
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Calligramme
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Penser à quelqu’un au réveil
C’est que très probablement
L’on vient juste d’en rêver,
Que l’on revient à la réalité,
Qui n’est, ni triste, ni morne,
Tant l’espoir grandit, énorme,
De se voir, en cours de journée.
Imaginer déjà prochaine nuitée
Au fond d’un lit, sous ciel étoilé,
Jusqu’au matin … accompagné,
Au point, de croire, que j’ai rêvé
Tu es bien en chair à mes côtés.
Le matin A à mon réveil,
Je pense U à toi merveille
Mon être, * en hypertendu,
Se jette en R tes bras nus.
Je m’y glisse É en pensée,
Afin de mieux V m’enivrer,
De la torpeur qui E m’envahit
À ne pouvoir sortir I de mon lit
J’y suis et j’y reste L et encore
*
Lors mon cœur bat J I plus fort,
Quand tes jambes E O s’écartent
Sang en tes joues * T s’écarlate.
Ce n’est plus tant P * ton corps,
Qu’en vrai pénètre E À mon esprit
Que je fenêtre et N * me réjouis,
Mais ce sont tes S E yeux accord.
*
Cette nuit noire M sous tes voiles,
Aux creux de ta E claire obscurité,
Tes yeux brillent R comme les étoiles
En reflets de ton V âme intériorisée
Je communie, avec E toi, tout en éveil,
De tous tes sens et de I toutes tes pensées.
Nos imaginaires, juste L avant bien séparés,
L
Deviennent superposés E à nuls autres pareils.
Ce n’est pas que toi J femme, * à mes côtés,
C’est tout un monde E univers À vrai cahier
Qu’explore, à loisir * en cette * matinée
De fond en comble P de la cave T au grenier.
La douceur de ton E corps des O plus apaisés
Parfum de ta peau S finement I pigmentée,
La lueur de ton E regard * fort étonné,
M’accompagnent * une éternité.
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Qu’est-ce que l’éternité
Si notre temps s’arrête
L’Éternité R instant rêvé
Où je pense É … à toi,
Quand le réveil V aura sonné,
Remerciant le ciel E que tu sois là,
Entre mes bras, serrée I à tenir ma main,
Pour qu’en tous points, L l’on se sente … bien !
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Forme
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Évocation
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Lampe à pétrole, probablement,
Lampe à pétrole… certainement.
Indispensable au matin, réveil,
S’il fait noir, rien ne marche.
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Lampe allumée, en veilleuse :
Le matin, je pense à toi comme
Ce qui voudra dire que j’ai passé
Une nuit, avec toi, merveilleuse.
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Symbolique
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Le symbolisme de la lampe
Dont l’huile brûle Éros est double.
Chez Grimm la lumière seule chasse
L’amant caché de l’héroïne.
Et la lumière, et dans tous
Contextes mythologiques,
Symbolise la conscience.
La lumière d’une lampe
Représente le conscient
Qui est entre les mains
Et sous le contrôle de
L’être humain, contraste
Avec la lumière du soleil,
De nature divine et cosmique.
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Fond
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Évocation
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Lampe allumée, en veilleuse :
Le matin, je pense à toi comme
Ce qui voudra dire que j’ai passé
Une nuit, avec toi, merveilleuse.
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Symbolique
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Matin, 7 h00.
Comme tous les matins,
Mon réveil biologique s’active
Je me lève et je commence ma journée
Avec mon petit jogging matinal et bienfaisant.
C’est un plaisir que de courir à l’éveil du jour,
Pas âme qui vive, retrouver la campagne,
Le vent frais, et le chant des oiseaux.
Une belle journée s’annonce.
Je prends conscience de la
Beauté qui m’entoure partout :
Champs parsemés de fleurs
Très sauvages,
Prairies avec les chevaux, vues imprenables.
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Fond/forme
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Lampe de chevet veille sur coucher et réveil
Un peu comme le bouton binaire «off/on»
Passant ainsi du conscient à l’inconscient
Et réciproquement, par effet de lumière,
La pensée du jour remplace ou poursuit,
Celle de la nuit, en bonheur ou désillusion.
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Il y a quelqu’un ou quelqu’une ou personne
Qui n’est pas forcément là quand on la sonne
Lors j’ouvre les rideaux, les volets, les fenêtres,
La lumière du soleil vient irradier ma chambre :
Il y a bien Claire, de lune, dans mon lit : merveille.
Ce poème renvoie à un autre avec même titre contenu
Le numéro 717 proposant une interprétation différente !
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