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Bruits, images et sensations
Donnent impression de vivre
Et, à fond, toutes ses actions,
Et pourtant, me rendent ivre,
D’être, toujours, à saturation
Avec l’envie de stop et encore,
Comme si, d’une telle drogue,
Je ne pourrais plus me passer
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Jusqu’à la fin, mon attention
Baisse, tout devient cacophonie
Et kaléidoscope, images, défilant
À toute vitesse ou sans perception
Autre qu’impression que je me noie
En océan de sensations, me broyant,
En tous cas, je suis incapable d’écrire
Pour composer des textes faisant sens.
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Mille bruits, mille images, sensations,
Des jours, m’assaillent, avec émotions,
Bien dormi, bien réveillé et frais dispo,
J’en capte un peu, beaucoup… de trop.
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Mille bruits, mille images… sensations,
Font que, en mon cerveau, se brouillent,
Tous mes programmes d’interprétations
À tel point que ma bouche en bafouille.
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Mille bruits, mille images… sensations,
Font chambres d’échos à mes horizons,
Lors en brumes légères de mes rêveries,
Les transposent, cauchemars ou fééries.
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Mille bruits, mille images… sensations,
Comment s’extraire de telle cacophonie
Qui s’impose à moi, lors me déconstruit,
Au point que je ressens une indigestion !
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Mille bruits, mille images … sensations,
Parfois, évoquent chez moi mille unions
De choses qui se percutent, sans soucis,
Et se fondent toutes comme… joyeuserie.
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Extensions
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Mille bruits, mille images, sensations :
Trop, c’est trop, d’ailleurs, à quoi bon.
Je préfère les choisir, à mon rythme,
Plutôt que d’avoir à les subir et trier,
Comme les bruits incessants de rue,
Comme les images de la Publicité.
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Qu’est-ce que j’ai à faire du passage
D’un camion klaxonnant ou freinant
Puis redémarrant, sec, au feu rouge !
Où, qu’est-ce que j’ai à faire, du prix
De voiture dont je n’aurai pas besoin,
Ou que je ne pourrai jamais m’acheter.
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Lors j’ai besoin, envie, de quelque chose,
Je préfère aller le chercher par moi-même
Les informations le concernant, mais même
En allant sur Internet on vous pollue avec des
Offres tant et si bien qu’on ne peut y échapper.
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La télé : sur des chaines, aux heures de pointes,
Vingt minutes de programme, dix de publicité.
À la radio, on vous couperait une chanson, pour
Vous la passer « temps de cerveau disponible »
Pour approfondir une information, est en nette
Diminution : qui s’en plaint, et qui s’en soucie !
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Bruits, images, sensations ou le trio gagnant
Que ce soit en direct, en différé ou en télévisé,
Comment mon cerveau les filtre, déjà fatigué,
Ne serait-il pas, déjà, en permanence, saturé !
Je ne me pose plus cette question, pas le temps
Tant je zappe d’un chose à l’autre, en les fuyant,
Sans jamais pouvoir leur échapper, et, pourtant :
Bruits se transforment en images, réciproquement,
Si mes sensations ne sont pas vécues : perte de temps.
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Nous sommes, il faut bien nous l’avouer,
Bombardés de bruits, images, sensations
Par des publicités, séries … informations,
Dont il y a autant de fausses que de vraies.
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La lecture d’un livre du début jusqu’à la fin,
S’avèrera être exercice presque marathonien
Voilà bien récit, roman, essai dont on retient
Des choses, pour s’être impliqué, non en vain.
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Quand j’étais enfant, on me faisait apprendre,
Des tas de choses, diverses et utiles, par cœur,
Lors maintenant c’est à peine si je me souviens
De mon numéro de téléphone et de ma femme.
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Épilogue
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Notre cerveau, notre esprit … voire notre pensée,
Ne peuvent survivre sans stimulations longtemps,
Pour autant, trop point n’en faut, en même temps,
Entrée cerveau est limitée et traitement est saturé.
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Mille est un chiffre symbolique pour dire beaucoup,
Ce n’est pas que nombre qui compte, force, violence,
La force des sons, des bruits, la violence des images,
Qui allument l’arbre de Noël, en cerveau, qui brûlera.
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Burn-out, les anglophiles appellent cela : saturation !
Burn-in, faudrait-il dire, en ce cas, étant hors travail.
Journaliste : trop d’informations, tuent l’information.
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Bruits, images s’additionnent, se répercutent en échos
On a comme l’impression de grimper, vite, un escalier,
Et soudain, de chuter, atterrir et sombrer dans le coma.
***
Il existe des méthodes, garde-fous, pour ne pas sombrer
Dans une angoisse, voire une panique dont on ne se sort :
Bien respirer, prendre du recul, hiérarchiser ses entrées. !
***
Fatigues : la fatigue physique, bien plus, encore, nerveuse,
Déclenchent des emballements qu’on ne contrôlerait plus :
Mille bruits, images, sensations : aucune de remise à zéro !
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1090 – Calligramme
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M ………..………..………
Bruits, I images et sensations
Donnent L impression de vivre
Et, à fond, L toutes ses actions,
Et pourtant, E me rendent ivre,
D’être, toujours, * à saturation
Avec l’envie de stop B et encore,
Comme si, d’une telle R drogue,
Je ne pourrais plus me U passer
I
Jusqu’à la fin, mon T attention
Baisse, tout devient S cacophonie
Et kaléidoscope d’ * images défilant
À toute vitesse I ou sans perception
Autre qu’imp M ression que je me noie
En océan de A sensations me broyant,
En tous cas G suis incapable d’écrire
Pour com E poser textes faisant sens.
S
M ILL E S E N S A T I O N S
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Mille bruits, mille images, sensations,
Des jours, m’assaillent, avec émotions,
Bien dormi, bien réveillé et frais dispo,
J’en capte un peu, beaucoup… de trop.
.
Mille bruits, mille images… sensations,
Font que, en mon cerveau, se brouillent,
Tous mes programmes d’interprétations
À tel point que ma bouche en bafouille !
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Mille bruits, mille images… sensations,
Font chambres d’échos à mes horizons,
Lors en brumes légères de mes rêveries,
Les transposent, cauchemars ou fééries.
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Mille bruits, mille images… sensations,
Comment s’extraire de telle cacophonie
Qui s’impose à moi, lors me déconstruit,
Au point que je ressens une indigestion !
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Mille bruits, mille images … sensations,
Parfois, évoquent chez moi mille unions
De choses qui se percutent, sans soucis,
Et se fondent toutes comme… joyeuserie.
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Forme
Réduction
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Symbolique
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En haut, un couloir,
Et en bas, un escalier
Avec des marches alternées
Lors attention à ne pas chuter
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(forme stylisée, rimes mixtes,
le fond s’éloigne de la forme)
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Escalier et chuter ont peu à voir avec
mille bruits, images et voire sensations,
même si cela fait chuter la concentration
et ainsi la forme se distinguera du fond.
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Chacun sait qu’un escalier sert
Autant à descendre qu’à monter
Mais faut penser qu’on peut aussi
Glisser, et chuter, en plein milieu !
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Symbolique
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L’escalier a de tous temps une symbolique double :
Il est le symbole de la montée, de la descente aussi
Escalier montant évoque ascension vers le ciel,
Qui correspond aussi à élévation spirituelle.
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Il peut aussi désigner l’ascension sociale,
C’est-à-dire gravir l’accès à un statut
Supérieur dans toute hiérarchie
Qui structurera notre société.
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Lors l’escalier descendant
Évoquera l’entrée dans
Le monde souterrain.
source : 1001 symboles
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Fond
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Évocation
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Chacun sait qu’un escalier sert
Autant à descendre qu’à monter
Mais faut penser qu’on peut aussi
Glisser, et chuter, en plein milieu !
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Symbolique de fond
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Le plus souvent, la chute
Dans le rêve s’accompagne
D’une peur qui traduirait un
Grand sentiment d’insécurité.
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On se sent seul, et guère soutenu
Et ce surtout lorsque l’on rencontre
De gros problèmes dans notre vie réelle.
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La chute peut, aussi, indiquer que l’on serait
Sur chemin dangereux, faut revoir son jugement,
Une chute dans le vide, peut refléter un échec auquel
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On est confronté : tomber dans les escaliers est signe de
Danger qu’il faut craindre : une chute, dans un trou, nous
Prévient que de gros soucis nous attendent prochainement.
madame.lefigaro.fr/bien-etre/signification-des-reves-rever-dune-chute
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Corrélations
Fond/forme
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Chute d’escalier se fait en descendant
Tandis qu’en montant, on dit : butant.
Fait de mettre marches en quinconce,
N’aident pas à assurer bonne stabilité.
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Entre pas assez de bruits, créant ennui,
Et trop allant jusqu’à créer un burn out
Faut trouver, voire rétablir l’équilibre
Qui satisferont et le corps et l’esprit.
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Cinq sens en éveil
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Scénario
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Mille bruits.
Mille images.
Mille sensations
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