1090 – Mille bruits, mille images, sensations !

Visuels et textuels >>

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Bruits, images  et sensations

Donnent  impression de vivre

Et, à fond,  toutes ses actions,

Et pourtant,  me rendent ivre,

D’être, toujours, à  saturation

Avec l’envie de stop  et encore,

Comme si, d’une  telle drogue,

Je ne pourrais plus me passer

 .

Jusqu’à  la  fin, mon attention

Baisse, tout devient cacophonie

Et kaléidoscope, images, défilant

À toute vitesse ou sans perception

Autre qu’impression que je me noie

En océan de sensations, me broyant,

En tous cas, je suis incapable d’écrire

Pour composer des textes faisant sens.

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Mille bruits, mille images, sensations,

Des jours, m’assaillent, avec émotions,

Bien dormi, bien réveillé et frais dispo,

J’en capte un peu, beaucoup… de trop.

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Mille bruits, mille images… sensations,

Font que, en mon cerveau, se brouillent,

Tous mes programmes d’interprétations

À tel point  que  ma bouche  en bafouille.

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Mille bruits, mille images… sensations,

Font chambres d’échos  à mes horizons,

Lors en brumes légères de mes rêveries,

Les transposent, cauchemars ou fééries.

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Mille bruits, mille images… sensations,

Comment s’extraire de telle cacophonie

Qui s’impose à moi, lors me déconstruit,

Au point que je ressens une indigestion !

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Mille bruits, mille images … sensations,

Parfois, évoquent chez moi mille unions

De choses qui se percutent, sans soucis,

Et se fondent toutes comme… joyeuserie.

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Extensions

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Mille bruits, mille images, sensations :

Trop, c’est trop, d’ailleurs, à quoi bon.

Je préfère les choisir, à mon  rythme,

Plutôt que d’avoir à les subir et trier,

Comme les bruits incessants de rue,

Comme  les images  de  la Publicité.

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Qu’est-ce que j’ai à faire du passage

D’un camion klaxonnant ou freinant

Puis redémarrant, sec, au feu rouge !

Où,  qu’est-ce que j’ai à faire, du prix

De voiture  dont je n’aurai pas besoin,

Ou que je ne pourrai jamais m’acheter.

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Lors j’ai besoin, envie, de quelque chose,

Je préfère aller le chercher par moi-même

Les informations le concernant, mais même

En allant sur Internet on vous pollue avec des

Offres tant et si bien qu’on ne peut y échapper.

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La télé : sur des chaines, aux heures de pointes,

Vingt minutes de programme,  dix de publicité.

À la radio, on vous couperait une chanson, pour

Vous la passer  « temps de cerveau disponible »

Pour approfondir une information, est en nette

Diminution : qui s’en plaint, et qui s’en soucie !

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Bruits, images, sensations  ou  le  trio  gagnant

Que ce soit en direct, en différé  ou en télévisé,

Comment mon cerveau les filtre, déjà fatigué,

Ne serait-il pas, déjà, en permanence, saturé !

Je ne me pose plus cette question, pas le temps

Tant je zappe d’un chose à l’autre, en les fuyant,

Sans jamais pouvoir leur échapper, et, pourtant :

Bruits se transforment en images, réciproquement,

Si mes sensations ne sont pas vécues : perte de temps.

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Nous sommes, il faut bien nous l’avouer,

Bombardés de bruits, images, sensations

Par des publicités, séries …  informations,

Dont il y a autant de fausses que de vraies.

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La lecture d’un livre du début jusqu’à la fin,

S’avèrera être exercice presque marathonien

Voilà bien récit, roman, essai dont on retient

Des choses, pour s’être impliqué, non en vain.

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Quand j’étais enfant, on me faisait  apprendre,

Des tas de choses, diverses  et utiles, par cœur,

Lors maintenant c’est à peine si je me souviens

De mon numéro de téléphone et de ma femme.

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Épilogue

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Notre cerveau, notre esprit … voire  notre pensée,

Ne peuvent survivre sans stimulations longtemps,

Pour autant, trop point n’en faut, en même temps,

Entrée cerveau est limitée et traitement est saturé.

***

Mille est un chiffre symbolique pour dire beaucoup,

Ce n’est pas que nombre qui compte, force, violence,

La force des sons, des bruits,  la violence des images,

Qui allument l’arbre de Noël, en cerveau, qui brûlera.

***

Burn-out,  les anglophiles appellent cela : saturation !

Burn-in, faudrait-il dire, en ce cas,  étant hors travail.

Journaliste : trop d’informations, tuent l’information.

***

Bruits,  images s’additionnent, se répercutent en échos

On a comme l’impression de grimper,  vite, un escalier,

Et soudain, de chuter, atterrir et sombrer dans le coma.

***

Il existe des méthodes, garde-fous,  pour ne pas sombrer

Dans une angoisse, voire une panique dont on ne se sort :

Bien respirer, prendre du recul, hiérarchiser ses entrées. !

***

Fatigues : la fatigue physique, bien plus, encore,  nerveuse,

Déclenchent des emballements qu’on ne contrôlerait plus :

Mille bruits, images, sensations : aucune de remise à zéro !

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1090 – Calligramme

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………..………..………

Bruits,   I   images  et sensations

    Donnent    L   impression de vivre

        Et, à fond,    L    toutes ses actions,

           Et pourtant,    E   me rendent ivre,

               D’être, toujours,    *    à saturation

                    Avec l’envie de stop    B   et encore,

                        Comme si, d’une  telle    R   drogue,

                          Je ne pourrais plus me  U    passer

                                                   I      

                              Jusqu’à  la  fin, mon    T   attention

                                 Baisse, tout devient   S    cacophonie

                                    Et kaléidoscope d’   *  images défilant

                                     À toute vitesse    I   ou sans perception

                                       Autre qu’imp  M  ression que je me noie

                                       En océan de    A    sensations me broyant,

                                    En tous cas    G      suis incapable d’écrire

                                 Pour com     E   poser textes faisant sens.

S

    M ILL E    S E N S A T I O N S 

.

Mille bruits, mille images, sensations,

Des jours, m’assaillent, avec émotions,

Bien dormi, bien réveillé et frais dispo,

J’en capte un peu, beaucoup… de trop.

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                             Mille bruits, mille images… sensations,

                               Font que, en mon cerveau, se brouillent,

                                Tous mes programmes d’interprétations

                                À tel point  que  ma bouche  en bafouille !

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Mille bruits, mille images… sensations,

Font chambres d’échos  à mes horizons,

Lors en brumes légères de mes rêveries,

Les transposent, cauchemars ou fééries.

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                              Mille bruits, mille images… sensations,

                              Comment s’extraire de telle cacophonie

                               Qui s’impose à moi, lors me déconstruit,

                                Au point que je ressens une indigestion !

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Mille bruits, mille images … sensations,

Parfois, évoquent chez moi mille unions

De choses qui se percutent, sans soucis,

  Et se fondent toutes comme… joyeuserie.

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Forme

Réduction

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Symbolique 

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En haut, un couloir,

Et en bas, un escalier

Avec des marches alternées

Lors attention à ne pas chuter

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  (forme stylisée, rimes mixtes,

le fond s’éloigne de la forme)

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Escalier et chuter  ont peu à voir avec

mille bruits, images et  voire sensations,

même si cela fait chuter la concentration

et ainsi la forme se distinguera du fond.

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Chacun sait qu’un escalier sert

Autant  à descendre  qu’à monter

Mais faut penser  qu’on peut aussi

Glisser, et chuter, en plein milieu !

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Symbolique

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L’escalier a de tous temps une symbolique double :

Il est le symbole de la montée, de la descente aussi

Escalier montant évoque ascension vers le ciel,

Qui correspond aussi à élévation spirituelle.

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Il peut aussi désigner l’ascension sociale,

C’est-à-dire gravir l’accès à un statut

Supérieur dans toute hiérarchie

Qui structurera notre société.

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Lors l’escalier descendant

Évoquera l’entrée dans

Le monde souterrain.

source : 1001 symboles

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Fond

 .

Évocation 

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Chacun sait qu’un escalier sert

Autant  à descendre  qu’à monter

Mais faut penser  qu’on peut aussi

Glisser, et chuter, en plein milieu !

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Symbolique de fond

 .

Le plus souvent, la chute

Dans le rêve s’accompagne

D’une peur qui traduirait un

Grand   sentiment  d’insécurité.

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On se sent seul, et  guère  soutenu

Et ce surtout  lorsque l’on rencontre

De gros problèmes dans notre vie réelle.

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La chute peut, aussi, indiquer que l’on serait

Sur chemin dangereux, faut revoir son jugement,

Une chute dans le vide, peut refléter un échec auquel

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On est confronté : tomber dans les escaliers est signe de

Danger qu’il faut craindre : une chute, dans un trou, nous

Prévient que de gros soucis nous attendent prochainement.

madame.lefigaro.fr/bien-etre/signification-des-reves-rever-dune-chute

 .

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Corrélations

Fond/forme 

 .

Chute d’escalier se fait en descendant

Tandis qu’en montant, on dit : butant.

Fait de mettre marches  en quinconce,

N’aident pas à assurer  bonne stabilité.

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Entre pas assez de bruits, créant ennui,

Et trop allant jusqu’à créer un burn out

Faut trouver, voire rétablir l’équilibre

Qui satisferont et le corps et l’esprit.

 .

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Cinq sens en éveil

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Scénario

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Mille bruits.

Mille  images.

Mille sensations

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