1078 – Ses yeux, au bord des larmes, éclats

Textuels et illustrations  >>

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Originaux : poème,  extensions, fragments

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Poème

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Toute rupture amoureuse

Pour peu   qu’amour  persiste

Provoque  des  éclats et des larmes,

Parce que  peine à résister

À toutes les séparations, dites définitives.

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Il se produit comme un vide, trou béant,

Que rien ne vient remplacer  sur le champ

Arrive qu’on s’y attende, on le vit,

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On se trouve orphelin sans parents précis,

Au point qu’on s’effondre las sur lit

Ne sachant faire qu’être pleurant.

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Ses yeux, au bord des larmes,

Perlaient de ces éclats de drame,

Qui suivent abandon de lit conjugal

Où l’homme aimé lui avait fait du mal.

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Après trois années, d’une vie amoureuse,

Un voile est tombé, sur elle, malheureuse,

Pas question d’être parfaite, ou vertueuse :

Aucune femme ne peut rester voluptueuse.

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Le désir est un élixir, qui perd son attrait,

Dès que l’autre vous a fait faux portrait,

De vous en vous dénigrant vos défauts

Il n’y a plus d’espoir de rester haut !

.

À présent qu’elle a rendu les armes,

Tout lui est indifférent semble égal,

Que va-t-elle faire  de ses charmes,

Si elle rejette autant bien que mal.

.

Trouver un homme, qui la conforte,

Et quand elle est en bas la réconforte,

N’est pas très aisée après être séparée

Mais elle est prête à lutter pour trouver.

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Pour entreprendre avec lui une vie normale,

Se marier, enfanter, bâtir un foyer, un métier,

Mais pas avec un amant qui trouve cela banal,

Au point de lui dire que c’est rogner sa liberté !

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Tandis que vie roule, déboule sens sus-dessous,

Bien qu’évincée, elle n’a pas  cœur  à se venger,

Mais bien plutôt de comprendre et de se situer

Dans un lien où l’amour reste, pour elle,  tout.

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Extensions

 .

Ses yeux, au bord des larmes,

Brillaient d’éclats, qu’eau salée,

Donne aux iris  lors  ses  pupilles

Se dilatent  et sa vue se brouillent,

Que son cerveau s’embrouille en ses

Méandres  et circonvolutions  jusqu’à

Produire  vrai  feu d’artifice d’émotions

Primaires issus de sentiments contraires.

Drame sentimental comme dit la chanson

Avec ou sans éclats d’existences.

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Je ne voudrais pas faire naitre en vous des larmes

En étant larmoyant au possible et inutilement.

S’il est vrai que c’est une réaction féminine

Bien plus que masculine, méfions-nous,

Tant celles qui coulent à l’intérieur,

Invisibles, font plus de dégâts :

Alors, laissez-vous aller !

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Pleure, ô ma douleur,

Pleure, ô  mon  cœur,

Pleure, ô  mes   yeux :

Largement et copieux !

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Les larmes sont émotionnelles :

Déprime, dépression, baby-blues,

Sa tristesse ne peut être contenue,

Elles coulent, barrage qui se fissure.

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Elles se déclenchent, système limbique

Qui activera les nerfs parasympathiques,

Mais grâce à dieu, les nerfs sympathiques,

Diminueront leur production jusqu’à l’arrêt.

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Voilà vous savez presque tout autant que moi ;

Les hommes, les durs, se cachent  pour pleurer,

Comme s’ils avaient honte  de leur vulnérabilité,

Alors qu’au contraire, elles guérissent la douleur.

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Fragments

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Larmes manifesteront,

Le plus souvent, tristesse

Tant ayant pour fonctions

De soulager toute détresse.

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Larmes de joie arrivent parfois,

Lors émotion trop forte irruption

Son trop plein, elles manifesteront

Surprise, joies et pleurs … à la fois !

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Pleurer à chaudes larmes, facilement,

Fait montre d’une sensibilité exacerbée,

Il ne faudra pas automatiquement s’y fier,

Pleurer sur commande est un entrainement.

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Pleurs ne sont pas déclenchés que de l’extérieur

Elles peuvent provenir d’un état d’âme, intérieur,

Sans raison apparente, ruisseau soudain, de pleurs,

Comme on voit dans troubles bipolaires ou douleurs.

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Larme du crime dirait un crocodile, mangeant sa proie,

On dit qu’il pleure, non par regrets, remords, culpabilités,

Mais parce qu’il souffre de la mâchoire… serrant les dents,

Crocodile lui irait bien comme non, lorsqu’il croque Odile !

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Graphiques : calligramme, forme et fond

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 Calligramme

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Toute rupture amoureuse

Pour peu   qu’amour     persiste

Provoque  des  éclats  et  des larmes,

Parce que   Ô  cœur peine  Ô  à résister

À toutes les sépara // tions, dites définitives.

Il se produit com   //  me un vide, trou béant,

Que rien ne vient  //remplacer  sur le champ

Arrive qu’on   s’y  ====  attende, on le vit,

On se trouve orphelin sans parents précis,

Au point qu’on s’effondre las sur lit

Ne sachant faire qu’être pleurant.

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Ses yeux, au bord des larmes,

Perlaient de ces éclats de drame,

Qui suivent abandon de lit conjugal

Où l’homme aimé lui avait fait du mal.

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Après trois années,  L   d’une vie amoureuse,

Un voile est tombé,  E   sur elle, malheureuse,

Pas question d’être   S  parfaite, ou vertueuse :

Aucune femme ne   *    peut rester voluptueuse.

Le désir est un   Y  élixir, qui perd son attrait,

Dès que l’autre  E  vous a fait faux portrait,

De vous en vous  U   dénigrant vos défauts

Il n’y a plus d’es   X   poir de rester haut !

* ….

À présent qu’elle a  A   rendu les armes,

Tout lui est indiffé   U  rent semble égal,

Que va-t-elle faire    *   de ses charmes,

Si elle rejette autant   B   bien que mal.

Trouver un homme, qui  O  la conforte,

Et quand elle est en bas la   R réconforte,

N’est pas très aisée après être   D    séparée

Mais elle est prête à lutter pour le  *  trouver.

D …………………………..

Pour entrepren   E  dre avec lui une vie normale,

Se marier, enfanter, S   bâtir un foyer, un métier,

Mais pas avec un amant   *   qui trouve cela banal,

Au point de lui dire que c’est    L   rogner sa liberté !

Tandis que vie roule, déboule sens   A      sus-dessous,

Bien qu’évincée, elle n’a pas  cœur à    R    se venger,

Mais bien plutôt de comprendre et de   M  se situer

Dans un lien où l’amour reste, pour elle,  E  tout.

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Forme

 .

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Évocation

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En haut, un visage

De jeune fille en larmes

 En son …  intériorité

Chagrin d’amour ?

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Les yeux au bord des larmes,

Ça ne se voit guère, ça se ressent

Bien et fort de l’intérieur lorsqu’on

Aurait   de  la peine  à  les  retenir !

Larmes et intériorité se conjuguent

Sachant qu’elles seront  produites à

La suite d’une situation dramatique

Ainsi la forme épouse bien le fond.

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Symbolique    

 .

Larme est un liquide

Salé et qui coule des yeux.

Elle   symbolise   la   tristesse

La douleur, mais parfois la joie.

 .

De  nombreuses  expressions  sont

Associées  aux larmes. Par exemple,

Expression « Pleurer à chaudes larmes »

Signifie que l’on pleure très sincèrement.

 .

Au contraire,  les  « Larmes de crocodile »

Désignent qui fait semblant de pleurer.

Ou  encore,  « Une larme » signifie une

Petite quantité de liquide, soupçon,

Et notamment d’alcool très fort.

Sour(ce : 1001symboles.net/

symbole/sens-de-larmes.htm

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Fond

 

Évocation 

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Les yeux au bord des larmes,

Ça ne se voit guère, ça se ressent

Bien et fort de l’intérieur lorsqu’on

Aurait  de la peine à les retenir !

 .

Symbolique

 .

Intériorité est notion

Vague  et  visqueuse, propice

Aux malentendus : je ne l’entends pas

Au sens d’une métaphore assourdie de l’âme,

Ou comme une région privilégiée du soi tout entière

Consacrée à la contemplation, la spiritualité, méditation

Enclave religieuse naturelle  O qu’individu  porte  en soi.

Je vois mieux son intériorité  comme un terme fragile

Désignant une sorte de jardin secret de l’individu,

Dans son univers personnel, espace sans lieu

Où il se voit en sa nudité fondamentale.

Lors comme l’âme est immatérielle

Elle est du domaine invisible.

cairn.info/le-silence-et-la-parole-page

-117.htm#:text=L’interiotite

 .

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Fond/forme 

 .

Larmes de tristesse plus que larmes de joie,

Lors le visage y participe, figé, comme froid.

 .

Les larmes ont pour fonction, et pour mérite,

D’évacuer le stress négatif  et qui empoisonne

La circulation du sang, de l’air et des humeurs.

 .

Un trop plein d’émotions prend corps et forme,

Au bord des yeux, dans les glandes lacrymales,

L’eau coule sur les joues, nécessitant mouchoir.

 .

Parfois feintes  car l’œil en vérité, reste trop sec,

On est dans le registre de la comédie, mensonge.

 

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