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Quand deux corps se rapprochent,
Se confondent, en l’intimité
Lorsqu’il n’y a pas qu’eux
Qui pulsent, exultent,
Les cœurs d’abord,
Émois, accordés,
Rythme accéléré
L’esprit s’y joint
Avec imaginaire
Puis âme rejoint
En subliminaire.
.
Et elle revient alors
En la musique de corps,
Toutes leurs harmoniques
Tant est que si le corps exulte,
Que le cœur compense un manque,
Si l’âme ne les enveloppe pas de joies,
Tout plaisir serait de courte durée, ma foi.
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Le corps de l’autre n’est pas qu’instrument,
Le cœur de l’autre est rempli des sentiments,
Présence de l’autre, en vous, seule, est amour,
Si elle occupe le fond de vos pensées et jours.
.
Entre les adeptes du silence et la surenchère,
Il y a de la place, pour l’amour, qui tempère
L’absence de l’autre puissance des désirs,
.
Point d’amour, sans joie ni souffrance,
Il n’y a pas d’amour, sans la délivrance,
Que ce soit : par un plus, par un moins,
Chacun se rejoint ; chacun se disjoint.
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Qui ne cherche, la magie de…l’absolu,
Petite musique en tête qui vous a plu
Qui vous obsédera, à chaque instant :
Vous rend âme, cœur, corps brûlants.
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Extensions
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Corps est instrument de musique
Qui vibre des cordes et des touches,
Des vents de ses gammes d’émotions.
Corps du partenaire en fait un archet,
Un doigté, une caresse, un effleurement,
Provoquant effets de caisse de résonnances
Production d’harmoniques en même temps.
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Tant que le corps exulte, le cœur compense
Sa débauche d’énergie, augmentant vitesse
Et débit de son sang, et de ses battements,
Grimpant jusqu’à cent trente pulsations,
Voire cent cinquante pulsations/minute
Lors, en pleine transe, quel qu’elle soit.
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Si bien que, chez les sujets cardiaques,
Le cœur peut lâcher, se briser, se fendre
Déjà que l’orgasme est considéré comme
L’expression, l’expérience d’une « petite mort »,
Du coup, là, il s’agit d’une grande, d’une définitive.
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La fusion des corps sert, parfois, à recoller les cœurs,
Lors ils ont été meurtris, par mensonges, tromperies,
Si ce n’est des disputes, pour de banales étourderies,
Au point qu’ils réinitialisent croyances au bonheur !
L’autre attitude serait de bouder, s’isoler, se fermer,
Jusqu’à ce que la situation dégénère vers la rupture
Il y a quelque violence, il y a même de la souffrance,
Dans les deux cas mais, dans le premier, pansement
Tient lieu de médicament, de thérapie, de résilience !
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Il y a plaisir et plaisir,
Celui du sexe, d’abord,
Court, brutal, animal,
Qui s’épuise et tombe !
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Celui du cœur, ensuite,
Qui palpite à s’emballer,
Qui met le corps à vibrer
Jusqu’à le faire orgasmer
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Celui de l’esprit … ensuite,
Qui se réjouit de mots dits,
Glissés dans l’oreille en ouïe
Et la remplit par gazouillis.
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Et celui de l’âme … enfin,
Tant totalement en phase
Que partenaire embrase
Pour qu’exulte l’extase.
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1075 – Calligramme
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Quand deux corps se rapprochent,
Se confondent, en l’intimité
Lorsqu’il n’y a pas qu’eux
Qui pulsent, exultent,
Les cœurs d’abord,
Émois, accordés,
Rythme accéléré
L’esprit s’y joint
Avec imaginaire,
Puis âme rejoint
En subliminaire.
.
Et elle revient alors
En la musi C que de corps,
Toutes leurs O harmoniques
Tant est que si R le corps exulte,
Que le cœur com P pense un manque,
Si l’âme ne les enve S loppe pas de joies,
Tout plaisir serait de * courte durée, ma foi.
C
Le corps de l’autre n’ O est pas qu’instrument,
Le cœur de l’autre est E rempli des sentiments,
Présence de l’autre, en U vous, seule, est amour,
Si elle occupe fond de R votre pensée et jours.
Entre les adeptes du si * lence de la surenchère
Il y a de la place, pour E l’amour, qui tempère
L’absence de l’autre S puissance des désirs,
Car on sait comment P tout cela va finir.
R
Point d’amour, sans I joie ni souffrance,
Il n’y a pas d’amour T sans la délivrance,
Que ce soit par un * plus, par un moins,
Chacun se rejoint A chacun se disjoint.
Qui ne cherche, la U magie de…l’absolu,
Petite musique en S tête qui vous a plu
Qui vous obsédera, S à chaque instant :
Vous rend âme, cœ I ur, corps brûlants.
.
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Forme
Réduction
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Évocation
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Un verre assurément,
Plein, il serait renversé,
En préludes, renversant,
En consommation sexe !
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(forme pleine, rimes mixtes,
le fond s’approche de forme)
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Le verre et le sexe ne sont pas familiers,
mais boire un verre avant, après, se fait
certains disent que c’est la même chose,
ainsi sa forme évoque un peu son fond.
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Ici, il est bien question d’un verre, mais
Pour le remplir d’émotions :
Consommer sexe n’est pas que renversant,
C’est aussi, parfois, renversé.
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Symbolique
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Un verre est un récipient utilisé
Pour boire, de forme tubulaire,
Et dont les parois sont solidaires
Destiné à recevoir des liquides.
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Le verre est un matériau dur
Et cassant qui, ne pouvant
Se dilater facilement,
Reste sensible
À la chaleur.
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Il supportera des
Montées progressives
En chaleur mais mal les chocs
wikipedia.org/wiki/Verre_(récipient)
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Fond
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Évocation
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Ici, il est bien question d’un verre, mais
Pour le remplir d’émotions !
Consommer sexe n’est pas que renversant,
C’est aussi, parfois, renversé.
.
Symbolique
.
Il est clair que les hommes
Sont des mammifères complexes.
L’excitation sexuelle n’est pas
Uniquement liée à des stimuli
Sensoriels du sexe et ne
Conduit pas forcément à
L’acte sexuel sans intervention
Des pensées et des émotions.
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Quant aux fondements de
L’excitation sexuelle chez la
Femme, tout reste à faire
Et l’on pariera, aisément,
Que c’est plus compliqué.
doctissimo.fr/html/sante/mag_
2000…/cerveau/sexe
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Corrélations
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Fond/forme
Remplir un verre et le boire reste commun,
Le sexe l’est moins, sauf peut-être en pensée
Un verre de vin, ou d’alcool, augmenterait
L’excitation des partenaires et baisserait
Nombre d’inhibitions pour leurs jeux
Mais tout le reste y participe aussi
Le cœur, l’esprit et même l’âme.
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Sexe, corps, cœur, esprit, âme, exultent
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Scénario
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Tant que son corps exulte,
son cœur, meurtri, est compensé en partie,
mais son âme demeure complétement chiffonnée.
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