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Exquise, puis surprise
Sont mots qui te décrivent
Et au mieux, selon mes yeux,
Selon mes sentiments ardents,
Ou, selon mon cœur d’amant,
Dès lors que mon esprit t’évoque
Dès lors que le corps provoque
Dès lors sexes s’entrechoquent
Et rondeurs de ta silhouette,
Procurent l’image chouette
De promesse de féminité.
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En son écrin, fermé
À celui qui n’aime.
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Toi, loin de France,
Souvent, quand j’y pense,
Je vois ou j’entrevois tes formes.
Formes et silhouette te déhanchant,
Font flotter tes vêtements, sous des vents,
M’inspire un violent désir amant, touchant.
Touchant par la grâce de ton port, ton allure,
T’approcher, te parler, seront d’autant plus dur
Afin de t’assurer que, mon envie de toi, est pure.
Pure dans tes gestes, et pure dans tes intentions,
Lors même que mon âge ou jusqu’à présentation
Reflète quête conquêtes toutes en contradictions.
Contradiction de norme, contradiction énorme,
Un gouffre nous sépare, me rend non-conforme,
À ton attente, ton désir, pourtant, protéiformes.
Protéiforme aussi corps, cœur, esprit d’un poète,
Qui fait, de ta rencontre la bien plus grande fête
Pour regards de muette, non d’airs de coquette.
Coquette appelle un coq paré de mots d’atours,
Pour lui conter fleurette pour lui faire la cour
Or, il pense trop sexe, pas assez l’amour.
L’amour te personnifie, l’amour, tu l e vis,
Chaque jour, en l’attendant tout à l’envie,
Et quand ta silhouette flottante s’arrête.
S’arrête, en entendant enfin, ma voix,
Tu te retournes, et enfin tu me vois,
Écoute te dire : «je t’aime» mais.
Mais alors pourquoi je n’ose
Et attends que tu proposes
La dernière des choses,
Choses qu’on ne dit
Mais que l’on fait
Que l’on croyait
Bien interdit,
Interdit laissant,
Comme ce bel amant
D’un jour, ou d’une nuit,
Ou qui sait … pour la vie !
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Extensions
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Loin de France, loin du pays
Ou pourquoi pas du prénom,
Allez savoir : loin des deux,
Dans tous les cas, loin de
Revenir sur mes pas.
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Est-ce une fuite où
Une escapade pour mieux
Revenir après avoir fait le point,
Sans moindre tyrannie des émotions,
Pulsions, sentiments, évènements !
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Vision de loin ou vision de près :
Il faut les deux pour ajuster
Correctement, ses vues !
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Allez donc savoir, de qui il s’agit, quelle est cette muse,
Qui a inspiré ce poème, qui m’a troublé, si je ne m’abuse.
Je ne vous le dirai pas : c’est tout le monde et … personne.
Quand bien même, à quoi bon, elle ne se reconnaîtrait pas,
Et pourtant ce visage est encore en moi, intact et si nature.
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Quand un visage, un corps, s’imposent à vous,
Tous nos sens se mettent en éveil, sans écueil,
Virtuellement présente, des images s’animent
Elles se produiront en forme holographique !
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Quand l’on veut, non pas l’effacer, la ranger :
Elle revient en force, occupe fond de pensées.
C’est peut-être ou en partie, dû à la distance,
Loin des yeux, près du cœur, pour cette fois !
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Ça prouve qu’attachement n’est pas vain mot,
On dit lors que quelqu’un vous colle à la peau,
À la peau c’est une métaphore, mais aux yeux,
C’est bien une image sur des zones rétiniennes.
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686 – Calligramme
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Exquise, M puis surprise
Sont mots O qui te décrivent
Et au mieux, I selon mes yeux,
Selon mes sen * timents ardents,
Ou, selon mon * cœur d’amant,
Dès lors que mon esprit t’évoque,
Dès lors que le corps provoque
Dès lors sexes s’entrechoquent
Et rondeurs de ta silhouette,
Procurent l’image chouette
De promesse de féminité.
.
En son écrin, fermé
À celui qui n’aime.
.
Toi, loin L de France,
Souvent, O quand j’y pense,
Je vois ou I j’entrevois tes formes.
Formes et N silhouette te déhanchant,
Font flotter * tes vêtements, sous des vents,
M‘inspire D un violent désir amant, touchant.
Touchant E par la grâce de ton port, ton allure,
T’approcher, * te parler, seront d’autant plus dur
Afin de t’assurer * que, mon envie de toi, est pure.
Pure dans tes gestes, F et pure dans tes intentions,
Lors même que mon âge R voire jusqu’à présentation
Reflète quête conquêtes A toutes en contradictions.
Contradiction de norme N contradiction énorme,
Un gouffre nous sépare C me rend non-conforme,
À ton attente et ton désir E pourtant, protéiformes.
Protéiformes aussi corps, * cœur, esprit d’un poète,
Qui fait, de ta rencontre * la bien plus grande fête
Pour regards de muette, Q non d’airs de coquette.
Coquette appelle un coq U paré de mots d’atours,
Pour lui conter fleurette A pour lui faire la cour
Or, il pense trop sexe, N pas assez l’amour.
L‘amour te personnifie, D l’amour tu le vis,
Chaque jour, en l’attendant, toute à l’envie,
Et quand ta silhouette, flottante, s’arrête.
S‘arrête, en entendant enfin, ma voix,
Tu te retournes, et enfin tu me vois,
Écoute te dire : «je t’aime» mais.
Mais alors pourquoi J je n’ose
Et attends que tu ‘ proposes
La dernière Y des choses,
Choses * qu’on ne dit
Mais P que l’on fait
Que E l’on croyait
Bien N interdit,
Interdit S laissant,
Comme ce E bel amant
D‘un jour, ou d’une nuit,
Ou qui sait … pour la vie !
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Forme
Réduction
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Évocation
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Un flacon de parfum
Avec un gros bouchon
Comme un diffuseur,
En pleine mémoire.
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Un parfum de femme, s’il n’est pas banal
Ou s’il est original :
Ça ne s’oublie pas comme ça, la mémoire
Le conserve, retrouve.
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Symbolique
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La subtilité
Du parfum
Est insaisissable
Et pourtant l’apparence
Est réelle symboliquement
À une présence spirituelle
Et à la nature de l’âme.
Tant la persistance du
Parfum d’une personne
Après le départ de celle-ci,
Évoquera une idée de durée
Et parfois même de souvenir.
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Parfum symbolise la mémoire
Et c’est en ce sens qu’on l’utilise
Dans les cérémonies funéraires.
Les parfums facilitent l’apparition
D’images et de scènes significatives.
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Descriptif
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686 – Moi, loin de France, quand j’y pense
Alignement central / Titre serpente / Thème départ
Formes ovale / Rimes égales / Fond approché de forme
Symbole de forme : parfum / Symbole de fond : mémoire
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Fond
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Évocation
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Un parfum de femme, s’il n’est pas banal
Ou s’il est original :
Ça ne s’oublie pas comme ça, la mémoire
Le conserve, retrouve.
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Symbolique
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L’oubli est un processus
Qui fait partie de la mémoire.
On ne peut pas réfléchir sur l’oubli
Sans le référer au champ de la mémoire.
L’oubli a plusieurs valeurs.
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Y a oubli inexorable par effacement de la trace.
C’est quelque chose contre quoi nous luttons tous.
Se souvenir, c’est alors s’opposer à cet effacement
De la trace qui correspond à une mort symbolique.
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D’autre part, il y a l’oubli de réserve,
L’oubli remède contre la résurgence
De traces dont on se passerait bien.
En fait, dans cet oubli-là, la trace
N’est pas effacée et dans certaines,
Conditions, on peut se remémorer.
cairn.info/exil-et-violence-
politique-les-paradoxes-
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Corrélations
Fond/forme
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Un parfum est un marqueur d’odeur
Qui se fixe en notre cerveau primaire
Et qui refait surface, instantanément,
On croira l’avoir oublié, eh bien non !
Et partout où il resurgira au hasard
Un objet, un lieu, visage, projettera
Jusqu’à le reconnaitre entre mille.
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Loin de toi, de France !
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Scénario
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Qui es-tu, toi dont je ne perçois que l’ombre,
mais qui se dévoile de plus en plus séduisante,
jusqu’à imprimer ton visage dans mes pensées !
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