686 – Vie, loin de France, quand j’y pense

Textuels et illustrations  >>

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 Originaux : poème,  extensions, fragments 

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Poème

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Exquise, puis surprise

Sont mots qui te décrivent

Et au mieux, selon mes yeux,

Selon mes sentiments ardents,

Ou,  selon  mon  cœur  d’amant,

Dès lors que mon esprit t’évoque

Dès lors  que le corps  provoque

Dès lors sexes s’entrechoquent

Et rondeurs  de ta silhouette,

Procurent l’image chouette

De promesse de féminité.

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En  son écrin, fermé

À celui  qui  n’aime.

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Toi, loin de France,

Souvent, quand j’y pense,

Je vois ou  j’entrevois tes formes.

Formes et silhouette te déhanchant,

Font flotter tes vêtements, sous des vents,

M’inspire  un violent désir amant, touchant.

Touchant par la grâce de ton port, ton allure,

T’approcher,  te parler, seront d’autant plus dur

Afin de t’assurer  que, mon envie de toi, est pure.

Pure dans tes gestes, et  pure dans tes intentions,

Lors même que mon âge  ou jusqu’à présentation

Reflète quête conquêtes toutes en contradictions.

Contradiction  de norme,  contradiction  énorme,

Un gouffre  nous sépare, me rend  non-conforme,

À  ton attente, ton désir, pourtant,  protéiformes.

Protéiforme aussi corps, cœur, esprit d’un poète,

Qui fait, de ta  rencontre la bien plus grande fête

Pour regards de muette, non d’airs de coquette.

Coquette appelle un coq paré de mots d’atours,

Pour lui conter fleurette pour lui faire la cour

Or, il  pense  trop  sexe,  pas  assez  l’amour.

L’amour  te personnifie, l’amour, tu  l e vis,

Chaque jour, en l’attendant tout à l’envie,

Et quand ta silhouette flottante s’arrête.

S’arrête, en entendant enfin, ma  voix,

Tu te retournes, et enfin tu me vois,

Écoute te dire : «je t’aime» mais.

Mais alors  pourquoi je n’ose

Et attends que tu proposes

La dernière des choses,

Choses qu’on ne dit

Mais que l’on fait

Que l’on croyait

Bien interdit,

Interdit laissant,

Comme ce bel amant

D’un jour,  ou d’une nuit,

Ou qui sait … pour la vie !

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Extensions

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Loin de France, loin du pays

Ou pourquoi pas du prénom,

Allez savoir : loin des deux,

Dans tous les cas, loin de

Revenir sur mes pas.

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Est-ce une fuite où

Une escapade pour mieux

Revenir après avoir fait le point,

Sans moindre tyrannie des émotions,

Pulsions, sentiments, évènements !

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Vision de loin ou vision de près :

Il faut les deux pour ajuster

Correctement, ses vues !

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Allez donc savoir, de qui il s’agit, quelle est cette muse,

Qui a inspiré ce poème, qui m’a troublé, si je ne m’abuse.

Je ne vous le dirai pas : c’est tout le monde et … personne.

Quand bien même, à quoi bon, elle ne se reconnaîtrait pas,

Et pourtant ce visage est encore en moi, intact et si nature.

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Quand un visage, un corps, s’imposent à vous,

Tous nos sens se mettent en éveil, sans écueil,

Virtuellement présente, des images s’animent

Elles se produiront en forme holographique !

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Quand l’on veut, non pas l’effacer,  la ranger :

Elle revient en force, occupe fond de pensées.

C’est peut-être ou en partie, dû à la distance,

Loin des yeux, près du cœur, pour cette fois !

 .

Ça prouve qu’attachement n’est pas vain mot,

On dit lors que quelqu’un vous colle à la peau,

À la peau c’est une métaphore, mais aux yeux,

C’est bien une image sur des zones rétiniennes.

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Fragments

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France … comme vous le savez,

Un aussi un beau prénom porté

Et moi, rien que de le prononcer

Je sens comme parfum d’amitié !

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Chaque pays a son parfum préféré,

Celui de France est lequel, devinez :

Pain, croissant, gâteau … bien levés,

Et qu’on a toujours plaisir à manger.

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Ici, il s’agit d’une amie, en particulier,

Dont mémoire n’arrive à s’en détacher,

À celui de ce pays, son parfum, mélangé

Devient comme une obsession de pensée.

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On dit  qu’on emporte, avec soi, enfermés

Dans sa valise,  ses problèmes journaliers,

Mais tout autant de souvenirs  et pensées,

Qui nous permettent de mieux les oublier.

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Graphiques : calligramme, forme et fond 

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Calligramme 

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Exquise,                     M                puis surprise

Sont mots                  O           qui te décrivent

Et au mieux,             I          selon mes yeux,

Selon mes sen        *       timents ardents,

Ou, selon mon     *        cœur d’amant,

Dès lors que mon     esprit t’évoque,

Dès lors  que le    corps provoque

Dès lors sexes  s’entrechoquent

Et rondeurs  de ta silhouette,

Procurent l’image chouette

De promesse de féminité.

.

En  son écrin, fermé

À celui  qui  n’aime.

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Toi, loin   L   de France,

Souvent,  O   quand j’y pense,

Je vois ou   I  j’entrevois tes formes.

Formes et    N     silhouette te déhanchant,

Font flotter   *   tes vêtements, sous des vents,

M‘inspire    D   un violent désir amant, touchant.

Touchant      E   par la grâce de ton port, ton allure,

T’approcher,    *     te parler, seront d’autant plus dur

Afin de t’assurer    *       que, mon envie de toi, est pure.

Pure dans tes gestes,    F       et  pure dans tes intentions,

Lors même que mon âge   R     voire jusqu’à présentation

Reflète quête conquêtes      A      toutes en contradictions.

Contradiction de norme      N           contradiction énorme,

Un gouffre nous sépare       C         me rend non-conforme,

À ton attente et ton désir    E         pourtant, protéiformes.

Protéiformes aussi corps,    *        cœur, esprit d’un poète,

Qui fait, de ta  rencontre     *       la bien plus grande fête

Pour regards de muette,    Q      non d’airs de coquette.

Coquette appelle un coq   U     paré de mots d’atours,

Pour lui conter fleurette   A      pour lui faire la cour

Or, il pense  trop  sexe,     N    pas  assez  l’amour.

L‘amour te personnifie,    D    l’amour tu le vis,

Chaque jour, en l’attendant,  toute  à l’envie,

Et quand ta silhouette, flottante, s’arrête.

S‘arrête, en entendant enfin, ma  voix,

Tu te retournes, et enfin tu me  vois,

Écoute  te dire : «je t’aime» mais.

Mais alors  pourquoi   J  je n’ose

Et attends que tu   ‘    proposes

La dernière    Y   des choses,

Choses      *     qu’on ne dit

Mais      P      que l’on fait

Que        E      l’on croyait

Bien        N         interdit,

Interdit      S      laissant,

Comme ce  E  bel amant

D‘un jour,  ou d’une nuit,

Ou qui sait … pour la vie !

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Forme

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Évocation

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Un flacon de parfum

Avec un gros bouchon

Comme un diffuseur, 

En pleine mémoire.

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Un flacon de parfum

Avec un gros bouchon

Comme un diffuseur, 

En pleine mémoire.

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Symbolique 

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La subtilité

Du  parfum

Est insaisissable

Et pourtant l’apparence

Est réelle symboliquement

À une présence spirituelle

Et à la nature de l’âme,

Tant  la  persistance  du

Parfum  d’une  personne,

Après le départ de celle-ci,

Évoquera une idée de durée

Et parfois même de souvenir.

Parfum symbolise  la mémoire

Et c’est en ce sens  qu’on l’utilise

Dans  les cérémonies  funéraires.

Les parfums facilitent l’apparition

D’images et de scènes significatives.

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Fond

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Évocation 

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Un parfum de femme, s’il n’est pas banal

Ou s’il est original :

Ça ne s’oublie pas comme ça, la mémoire

Le conserve, retrouve.

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Symbolique 

 .

L’oubli

Est un processus

Qui   fait   partie de

Mémoire. On ne peut

Pas  réfléchir  sur  l’oubli

Sans référer au champ

 De la mémoire.

 

Y a oubli inexorable par effacement de la trace.

C’est quelque chose contre quoi nous luttons tous.

Se souvenir, c’est alors s’opposer  à cet effacement

De la trace qui correspond à une mort symbolique.

 

D’autre part, il y a                       l’oubli de réserve,

L’oubli remède con                     tre la résurgence

De traces dont on                  se passerait bien.

En fait, dans  cet             oubli-là,  la trace

N’est pas effacée       et dans certaines,

Conditions, on peut se remémorer.

cairn.info/exil-et-violence-

politique-les-paradoxes-

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Fond/forme 

 .

Un parfum est un marqueur d’odeur

Qui se fixe en notre cerveau primaire

Et qui refait surface, instantanément,

On croira l’avoir oublié, eh bien non !

Et partout où il resurgira au hasard

Un objet, un lieu, visage, projettera

Jusqu’à le reconnaitre entre mille.

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