702 – Allongé, au lit, contre ton dos, une main

Textuels et illustrations  >> 

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Originaux : poème,  extensions, fragments 

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Poème

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Épouser les formes

D’un corps comme parfait

 Double  féminin de soi-même,

Complément idéal, pour se faire,

Pour se complaire et se satisfaire,

De doux divins  contacts  qu’il lui

Procurerait, et ce,  en tous lieux

Tous temps   comme amants.

Ses courbes    très lascives

S’étalant     sur un lit,

Aban-don-nées,

Aux bons soins

De  son  aimé !

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Allongé, au lit, contre ton dos,

Ma main arrondissant ton sein,

L’autre, enfouie entre tes jambes

Le ventre, contre belles  hanches,

Je me sens comme lové, nu sur toi.

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Je me sens comme  un enfant et roi,

Tu dors, tu respires de tout ton corps,

J’écoute les frémissements de ton âme,

Qui rêve d’un amour pur et total encore.

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En toi, un ange  et un démon, se blâment,

Jusqu’où notre amour demeurera sublime

Comment éviter  qu’il ne tombe en abîme :

Surtout, te réveille pas,  ne te retourne pas,

Si le temps s’arrête, tu ne peux le brusquer.

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Restons là, collés l’un à l’autre, par pensées,

Ton corps étranger au mien épouse, fatigué,

Si ton sommeil ne m’appartient pas, il est là

Il  inscrit, en l’esprit, nos  profonds  soupirs.

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Soupirs de plénitudes, loin de toute solitude,

Nous sommes deux à combler notre finitude

Je me sens comme entier, bonheur  premier,

Si je ne dors pas, c’est pour mieux… profiter

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De cette nuit d’enfer, passée contre ton dos

Brulant mes ailes contre ton feu d’amour

Et si demain ne rime pas avec toujours

La nuit était belle  et ton corps beau.

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Corps  beau : pardon, encore  belle,

Tant ne marquant le poids des ans,

L’amour serait-il  une  ritournelle,

Contentant amants intermittents.

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Vie d’artiste est-elle  impromptue

Est-elle un rôle principal, dévolu

À vivre une musique en concert,

Pour des jours avec des zestes 

D’amours, comme desserts.  

 

Extensions

 .

Presque tous les dos nus de femmes

Se ressemblent, de loin,

Mais certains  sont plus évocateurs

 Qu’autres de sensualité.

 .

Lors ce n’est pas même de sexualité.

Plus encore que de face

 Ou de côté, ressemble à un abandon

Ou une offrande, allongée.

 .

Enfin ses courbes sont révélatrices

De grâce naturelle sans

Qu’on puisse réellement s’expliquer

Ni pourquoi ni comment !

 .

Le creux des hanches et de la taille

Souligne les rondeurs ou

Les maigreurs des côtes et cuisses :

Rien n’échappe à la colonne.

 .

Ah, le  dos… ré… mi… fa… sol… la… si… do !

Le dos d’une femme ressemble au dos du violon

Et main de l’amant est l’archet que le fait résonner

Allons, allons, on se calme avec toutes comparaisons,

Photographes et sculpteurs nous ont donné le la du dos,

Poètes et littérateurs n’ont plus grand-chose à … rajouter :

Sculpture, dessin, photo d’art, transfigurent le corps féminin

Que ce soit de face, de profil, voire de dos, une âme transpire

Et quand on les contemple et les admire, la sienne soupire !

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Lovés l’un sur l’autre : ventre contre dos,

À même de sentir moindre désir de peau,

Le plaisir ne pourra monter que très haut.

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Formes s’épousent pour former seul corps

Les caresses demandent  encore et encore,

Et les désirs grimpent  de plus en plus fort.

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Le va et vient instaure comme une musique,

Où la moindre note n’a plus rien de pudique,

Et le tout finit sur point d’orgue orgasmique.

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Dos contre dos, position d’avant, et d’après,

Position d’éveil de son désir et son sommeil,

En un silence qui respire, soupire, bonheur.

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Fragments

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Allongé au lit, contre ton dos :

Je m’y suis lové, en amoureux :

Faut croire qu’amour a bon dos

Jamais je ne serai plus heureux.

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Que ce soit, de dos, de face, côté,

Toutes les positions, les postures

Seront à prendre, sont à épouser

Augmentent envie, température.

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Mais un dos n’est rien qu’un dos,

Il ne pratique  aucune ouverture :

On s’y colle s’y frotte sauf froidure,

Mais pour moi, toujours un cadeau.

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Ce qui a lieu en dos, ne nous est visible,

Son aspect symbolisme est comme tourné

Vers ce qui nous est inconscient et invisible

Pour connaitre son visage, faut le retourner.

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Pour autant, il n’en reste pas moins désirable

Comment, d’ailleurs pourrait-il être détestable

À défaut de la toucher, il demeurera honorable,

Rien que de l’admirer, je me sentirais coupable.

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Illustrations : visuels, scénario et fiction

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Calligramme

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Épouser les formes

D’un corps comme parfait

 Double  féminin de soi-même,

Complément idéal, pour se faire,

Pour se complaire et se satisfaire,

De doux divins  contacts  qu’il lui

Procurerait, et ce,  en tous lieux

Tous temps   comme amants.

Ses courbes    très lascives

S’étalant     sur un lit,

Aban-don-nées,

Aux bons soins

De  son  aimé !

.

Allongé, au lit,   A  contre ton dos,

Ma main arron    L  dissant ton sein,

L’autre, enfouie     L   entre tes jambes

Le ventre, contre    O     belles  hanches,

Je me sens comme   N       lové, nu sur toi.

Je me sens comme    G       un enfant et roi.

Tu dors, tu respires    É      de tout ton corps,

J’écoute les frémisse    *       ments de ton âme

Qui rêve d’un amour    A     pur et total encore,

En toi, un ange et un    U      démon se blâment,

Jusqu’où notre amour   *     demeurera sublime,

Comment éviter qu’il    L     ne tombe en abîme.

Surtout te réveille pas  I       ne te retourne pas

Si temps s’arrête, tu   T      peux le brusquer.

.

Restons là, collés l’un à l’autre, par pensées,

Ton corps étranger au mien épouse, fatigué,

Si ton sommeil ne m’appartient pas, il est là

Il inscrit, en l’esprit   *  nos  profonds soupirs

Soupir de plénitudes   C    loin de toute solitude

Nous sommes deux à     O    combler notre finitude

Je me sens comme en     N     tier, bonheur  premier

Si je ne dors pas c’est      T     pour mieux en profiter

De cette nuit d’enfer,      R      passée contre ton dos

Brulant mes ailes con    E        tre ton feu d’amour

Et si demain ne rime    *           pas avec toujours

La nuit était belle et    *             ton corps beau.

Corps beau, pardon   T                encore belle

Tant ne marquant    O        le poids des ans

L’amour serait-il            la  ritournelle,

Contentant amants *         intermittents.

Vie artiste est-elle  *         impromptue

Est-elle rôle prin  D         cipal dévolu

À vivre musique  O         en concert,

Pour les jours     S          des zestes 

D’amours com   *     me desserts.  

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Forme

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Évocation 

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Un flacon de parfum

Dos de femme nue,

 Jusqu’à  mi-jambes

Bien désirable !

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702 4

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Un dos de femme sera différent

De celui d’un homme :

Taille, bassin, jambe, épaule, tout est

Désirable enveloppant.

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Symbolique 

 .

Le symbolisme du dos

Rappelle ce qui est caché

Et essentiel dans l’homme

Finalement : c’est  le  sacré.

Notre  expérience  de  l’espace

Implique  ce  fait  incontournable.

Ce qui a lieu en dos ne nous est pas visible,

D’où premier aspect du symbolisme du dos,

Le côté du corps tourné vers le non-visible,

C’est-à-dire l’inconscient, qui échappe à

Notre conscience vigilante habituelle.

Ce qui se passe, derrière notre dos

Représente ce que nous ignorons

De nous-mêmes, notre ombre.

lemondeduyoga.org/la-vie-

du-yoga/le-symbolisme-du-dos

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Fond

 .

Évocation

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702 6

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Un dos de femme sera bien différent

De celui d’un homme :

Taille, bassin, jambe, épaule, tout est

Désirable enveloppant.

 .

Symbolique 

 .

Être désirable, c’est quoi ?

C’est, par définition, une femme

À laquelle on ne peut pas résister.

 .

Mais  surtout,  c’est une femme

Qui connait parfaitement ses

Charmes  et  atouts  et  sait

Les utiliser à bon escient…

 .

Et comme en chaque femme

Se cache quelque chose, nous

Avons fait  le tour de ces détails

Qui changent tout,  petits charmes

 .

Sur  lesquels nous pouvons  compter

Et avec lesquels, sûrs, nous pourrions

Contrôler monde, sachant les révéler.

aufeminin.com/vie-de-couple/

charme-femme-s2491718.html

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Fond/forme

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Dos de femme désirable avec le reste

Aux bons mots s’ajoutera le bon geste

Mais où commence je dos et ou finit-il

De la nuque jusqu’aux  ras des fesses !

Avec ces courbes galbées, à la taille,

Prééminence de colonne vertébrale

Et lors se met à bouger, se lover,

Prend l’allure d’une couleuvre

Dont le soupir est en œuvre.

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