306 – Château de ma vie est sous mon chapeau

Visuels et textuels  >> 

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Mais dites-moi : qui n’aura jamais rêvé,

Et, au moins, une fois dans sa vie,

D’un beau  château, à hériter,

De Bretagne, ou, d’Espagne,

Ou voire en … Cambrésis !

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Je le vois, grand et large,

Avec belle allée arborée,

Donnant sur cour pavée.

Dites-moi : qui n’a rêvé,

Voire  une fois  en sa vie,

De château même virtuel,

Par une belle âme, habitée.

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Pour  le  château de  ma vie :

Il réside sous  mon chapeau !

Il se porte bien, se porte haut,

Et c’est bien le seul qui me ravit

Il n’est pas de Bretagne ni Espagne

Tant il est partout, et dans  mon cœur,

Il m’aide, souvent, à trouver le bonheur,

Étant loin, d’une  prison, ou d’un bagne.

Montez le perron puis  essuyez vos pieds

Entrez  dans petit vestibule aux patères

Pied grand escalier, déposez vos gants,

Puis votre manteau et votre chapeau,

Vous y êtes petit salon vous attend.

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Je n’envie pas châtelain enfermé,

Dans sa tour  par dédain d’autrui.

Mon château à moi, est plus réseau,

De mes amitiés, entretenues à loisir :

Et  il a autant, de chambres, de salons,

De cuisines, qu’il me plait de souscrire.

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Rien n’est trop beau, rien n’est de trop

En mon château, où l’air est si pur,

Tout le monde  pourra y entrer,

Mais, quant  à  le … visiter,

Et plus encore,  à y rester,

C’est  une  autre  histoire :

Profiteur, par ici  la sortie !

.

Mon château à moi est en moi,

Et il ne se montre ni ne se détruit,

Son unique  porte  d’entrée, de sortie,

Est mon imaginaire à partager avec ceux

Qui ont trouvé la clef et tiennent à  l’habiter.

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Extensions

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Chaque espace humain, espace habité

Est de l’imaginaire en temps compressé.

On y a mis  tout ce qui  nous tient  à cœur

Couvrant parfois jusque cinquante années.

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La mémoire  abrite  des châteaux  n’étant

Ni de Cocagne ni d’Espagne, de Bretagne

Mais le résumé d’une vie bien remplie

Qu’on oriente vers l’avenir pour

L’agrandir ou le rétrécir.

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Une œuvre est aussi une sorte

De château où on partage les pièces

Avec ses lecteurs/spectateurs/acteurs

Une œuvre  est : un monde,  un univers

Qui  nous  reflète, et, nous  communique

Aux  autres,  et  qui, en  retour,  l’enrichit.

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Château  virtuel  est  construction d’esprit,

Fait appel à l’imaginaire de chacun  et tous.

Lors mon château à moi est : chacun se doit

De le définir parvenir à le réaliser, l’habiter,

Qu’il soit comme il a souhaité pour évoluer.

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Château et chapeau sont proches l’un de l’autre,

Un château défend son être, un chapeau, sa tête :

On peut mettre plusieurs chapeaux en un château,

Lors un seul peut prendre place sous votre chapeau

Ce dernier peut être petit ou grand, fort ou fragilisé,

Dans tous les cas, il répond à vos désirs et nécessités.

Il prend la forme que vous voulez car il n’est que rêvé.

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Château de ma vie, sous mon chapeau :

On est en plein délire y a de quoi en rire

Mais si l’on pense qu’on peut  l’imaginer,

Rien n’empêche de le voir, tel qu’on veut !

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Sous le chapeau n’est pas jouer du chapeau

Oui je sais, je joue là beaucoup sur les mots,

Mais où est la frontière entre écrire et délire,

Et pourquoi, images fantastiques, s’interdire !

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Je vous invite en mon château sous mon chapeau.

Tentez de deviner ce qu’il est et à quoi il ressemble.

Je vous le donne en mille, il n’est pas fait en pierres :

Éclats d’existences est une œuvre purement virtuelle !

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306 – Calligramme

 .

Mais dites-moi : qui n’aura jamais rêvé,

Et, au moins, une fois dans sa vie,

D’un beau  château, à hériter,

De Bretagne, ou, d’Espagne,

Ou voire en … Cambrésis !

.

Je le vois  C grand et large

Avec belle H  allée arborée

Donnant    A     cour pavée.

Dites-moi   T    qui n’a rêvé,

Une fois      E      dans sa vie,

De château  A  même virtuel,

Par belle      U   âme, habitée.

.

D  E            M A          V  I  E

Pour   le  château  de   ma vie :

Il réside sous  S  mon chapeau !

Il se porte bien   O  se porte haut,

Et c’est bien le seul  U  qui me ravit

Il n’est pas de Bretagne   S ni Espagne

Tant il est partout, et dans *   mon cœur,

Il m’aide, souvent, à trouver C le bonheur,

Étant loin, d’une  prison, ou   H d’un bagne.

Montez le perron puis  essuy   A ez vos pieds

Entrez  dans petit vestibule     P aux patères

Pied grand escalier, déposez   E  vos gants,

Puis votre manteau et votre   A chapeau,

Vous y êtes petit salon vous  U  attend.

.

Je n’envie pas châtelain enfermé,

Dans sa tour  par dédain d’autrui.

Mon château à moi, est plus réseau,

De mes amitiés, entretenues à loisir :

Et  il a autant, de chambres, de salons,

De cuisines, qu’il me plait de souscrire.

.

Rien n’est trop beau, rien n’est de trop

En mon château, où l’air est si pur,

Tout le monde  pourra y entrer,

Mais, quant  à  le … visiter,

Et plus encore,  à y rester,

C’est  une  autre  histoire :

Profiteur, par ici  la sortie !

.

Mon château à moi est en moi,

Et il ne se montre ni ne se détruit,

Son unique  porte  d’entrée, de sortie,

Est mon imaginaire à partager avec ceux

Qui ont trouvé la clef et tiennent à  l’habiter.

.

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Forme

Réduction

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Évocation 

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306 4

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Un pilier d’un château,

Ou alors un pied de table

Sculpté  en  bois tourné, 

Donjon vieux château

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Un pied de table n’est ni un pilier

ni une tour ni donjon de château,

un chapeau encore moins : pointu

et lors forme se distingue du fond.

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C’est juste l’histoire de prendre pied dans

Une romance à rêver !

Apparemment, rien à voir avec un château,

Ni avec un chapeau !

 .

Symbolique

 .

Le pied de table est un symbole

De force, de résistance et d’éternité.

Il est indestructible : cette force réside

Dans une vérité plutôt fondamentale :

Il soutient la terre et le ciel, il les relie.

Et il réunit le masculin  et le féminin.

Le pied symbolise l’axe  du monde.

Quand  nous  rêvons  d’un pilier,

Nous contemplons un principe

Immuable, une force relative

À nos convictions nouvelles.

Il s’agit d’une construction

Mentale, système cohérent

Qui viendra répondre à nos

Interrogations sur le monde.

Modifié, source : tristan-moir.fr/pilier

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Descriptif

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306 – Château de ma vie sous mon chapeau

Alignement central  / Titre serpente / Thème  habitat

Forme courbe /  Rimes égales   /  Fond éloigné de forme

Symbole de forme : Pied-table / Symbole de fond : château

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Fond

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Évocation de fond

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306 6

Changer l’image ici

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C’est juste l’histoire de prendre pied dans

Une romance à rêver !

Apparemment, rien à voir avec un château,

Ni avec un chapeau !

.

Symbolique 

 .

En faisant

Circuler dans son

Château   intérieur

Dans tous ses espaces

Latéraux et superposés,

Clos   et   ouverts,  décrits

Avec un talent  d’architecte,

Thérèse d’Avila       (1515-1582)

Rend compte de ce que peut l’âme.

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Au long des trajets qu’elle emprunte,

L’âme mystérieusement accompagnée

De l’hôte qu’elle recherche  et découvre

Ses  propres  secrets, jusqu’à  l’ultime,

L’union mystique. En château intime,

On est libre d’entrer  et  se promener

À toute heure du jour ou de  la  nuit,

Sans que permission soit nécessaire.

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Corrélations

Fond/forme

 .

On ne peut confondre, pied de table,

Et tour de château, même d’escalier.

Chapeau et chapeau vont ensemble.

Oui mais de quel chapeau s’agit-il,

De clown,  de sorcière,  de curé !

De quel château est-il question.

Ici c’est château en Espagne !

 .

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Château ou chapeau

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Scénario 

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Vue en croquis d’intérieur de tour d’un vieux château …  médiéval.

Vue en croquis d’extérieur de tour  d’un vieux château … médiéval.

Photo réelle d’une tour, rénovée, d’un ancien château … médiéval.

 .

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