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Originaux : poème, extensions, fragments
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Poème
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Sans
Et avec,
Avec et sans,
Avec qui et sans,
Comblé, ou frustré,
Ou pourquoi exister !
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Car si je compte l’année
Combien de jours … avec,
Combien de jours … sans :
Balance penche de quel côté ?
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Sans, c’est évidemment, sans toi :
Tu es la seule qui compte pour moi !
Qu’en est-il de ta part, pressée ou non,
De me revoir pour encore se rencontrer.
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Des jours avec et des jours sans,
Sans qui, sans toi, au demeurant :
Car jours sans sont surtout… sans toi,
Toi qui m’accueille lors j’ai foi en toi !
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Je doute de tout y compris de moi-même,
Mais de ton amour, pas, exception extrême,
M’aimeras-tu assez pour supporter mon être,
Sans cesse hésitant entre : oui, non, peut-être !
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Saches qu’un jour, avec, compte double avec toi
Et même triple ou quadruple quand je suis à toi !
De dire que je ne suis rien, ne fait pas de toi, tout,
Dépendant, pour sûr, mais, pas toujours pour tout.
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Moi, j’ai ma vie, à finir, de construire, et de réaliser,
Mais, je le pressens, qu’elle ne finira pas sans t’aimer
Car j’ai bien plus de jours «avec» que de jours «sans»
Avec toi, tout près de moi et même loin au demeurant.
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Jour avec
Jour sans
Jour avec
Jour sans
Jour avec
Jour sans
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Extensions
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Un jour «sans», n’est pas tout à fait sans,
Même si ça peut paraitre paradoxal :
Tu es toujours là, en pensée.
Un jour «avec» peut devenir «sans»
Si tu ne t’intéresses à moi,
Réciproquement, bien que présente.
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Jamais tout à fait sans,
Jamais tout à fait «avec» ou le contraire
De ceux qui sont toujours collés l’un à l’autre.
Certains paraissent «avec» l’autre en communauté,
Public, se comporteront en réalité «sans», en privé.
Y a des jours sans» de chaque côté de l’Atlantique,
Et «avec» par téléphone, par courriel ou visiophone.
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Y a des jours «sans» quand l’autre est parti «avec»
Un autre, plus encore s’il a disparu, définitivement.
Apprendre à faire «sans», on l’a fait pour sa mère
Dès l’âge de deux ans mais c’est plus un «sans»
Provisoire, on se doute bien qu’elle va revenir,
Qu’elle ne peut que revenir, qu’elle a disparu
Physiquement, mais non, affectivement !
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Tout le monde emploie l’expression : des jours avec et sans
Avec quoi et sans quoi : la réside la question et la solution
Avec toi, tes paroles m’envoûtent et au point le plus haut
Avec toi, ma guitare retrouve sons et accents langoureux
Avec toi, mon cœur bat fort, lors, sans toi, électro… plat
Avec toi, mon sang bout : je perds vite mon sang froid.
Sans toi, que deviendrai-je tant tu es la moitié de moi.
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Amour impliquera non sans
Sinon que serait-il vraiment
Bien que pauses s’imposent,
Et que peu de couples, osent.
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L’amour est comme un soupir,
L’amour inspire comme expire,
Même la musique a des silences
Qui feront comme son d’absence
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Ce ne sont pas les absences courtes
Qui pousseront à tentative tromperie
Ce sont les occasions, les opportunités,
Sachant que chair est faible, esprit aussi.
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Les premières années du couple, on les subit,
Les suivantes on les espère, pour elles, on prie,
Et lorsqu’ainsi vont les choses et ainsi va la vie :
L’absence fait prendre recul en prendre son parti.
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Fragments
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Sans et avec ne serait jamais pareil
Ce, en toute occasion, circonstance,
On passerait de l’ennui à… merveille,
Impensable de les mettre en balance.
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Avec toi et sans toi, mais cela va de soi,
Les jours avec sont marqués d’une croix,
Jours sans sont effacés de mon calendrier
Sont comme jours gâchés ou mal appariés
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Un jour avec toi, compense la semaine sans,
Un jour avec toi, et me voilà au firmament,
Un jour avec toi, sera comme sapin de Noël,
Un jour avec toi, lors ma vie sera très belle.
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C’est dire si tu me manques à quel point,
Que sans toi, je me sens n’être plus rien,
Que chien délaissé attendant à la porte
Cet être qui, cœur et âme, l’emporte.
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L’on dirait presque une supplique,
Attendant qu’on donne la réplique
Qui conviendra pour que « sans »,
Se transforme en « avec » autant.
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Graphiques : calligramme, forme et fond
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Calligramme
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Sans
Et avec,
Avec et sans,
Avec qui et sans,
Comblé, ou frustré,
Ou pourquoi exister !
Car si je compte l’année
Combien de jours … avec,
Combien de jours … sans ?
Balance penche de quel côté ?
Sans, c’est évidemment, sans toi :
Tu es la seule qui compte pour moi !
Qu’en est-il de ta part, pressée ou non,
De me revoir pour encore se rencontrer.
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L Des jours avec et des jours sans,
E Sans qui, sans toi, au demeurant :
S Car jours sans sont surtout… sans toi,
* Toi qui m’accueille lors j’ai foi en toi !
J Je doute de tout y compris de moi-même, J
O Mais de ton amour, pas, exception extrême, O
U M’aimeras-tu assez pour supporter mon être, U
R Sans cesse hésitant entre : oui, non, peut-être ! R
S S
* Saches qu’un jour, avec, compte double avec toi *
S Et même triple ou quadruple quand je suis à toi ! A
A De dire que je ne suis rien, ne fait pas de toi, tout, V
N Dépendant, pour sûr, mais, pas toujours pour tout. E
S C
* Moi, j’ai ma vie, à finir, de construire, et de réaliser, *
T Mais, je le pressens, qu’elle ne finira pas sans t’aimer T
O Car j’ai bien plus de jours «avec» que de jours «sans» O
I Avec toi, tout près de moi et même loin au demeurant. I
Jour avec
Jour sans
Jour avec
Jour sans
Jour avec
Jour sans
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Forme
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Évocation
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Si ce n’est pas un sapin,
Quand bien même artificiel,
Lors ce serait quoi d’autre sinon
Pour ma part : très éphémère !
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Un sapin, d’accord que ça couvre,
Ça protège, et même rassure :
Mais un sapin sans moindre racine,
Ne pourra être qu’éphémère
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Symbolique
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«En haute
Montagne, il enlace
Rochers de racines puissantes,
S’enfonce dans les nuages
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Et produit lui-même, en répandant
Ses aiguilles, le peu de terrain
Nourricier dont il a besoin pour vivre.
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En plaine, le sapin commun
Protège Ses rejetons de ses vastes
Ailes comme une poule des plus majestueuses.
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La tempête éclate, on entend craquer
Dans leur chute, toutes branches mortes
Grincer mystérieusement les cimes qui se heurtent.
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Magique est l’antique forêt de sapins,
Magique et sacrée comme notre Mère originelle,
Comme la venue au monde »
reliance9.free.fr/Page_verte/sapin
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Fond
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Évocation
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Un sapin, d’accord que ça couvre,
Ça protège, et même rassure :
Mais un sapin sans moindre racine,
Ne pourra être qu’éphémère
Symbolique
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La fleur de cerisier dure
À peine plus d’une semaine.
Sa beauté et sa luminosité
Ne sont que passagères.
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Elle symbolisera ainsi
La fragilité de la vie,
Son caractère éphémère.
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C’est aussi une métaphore
De l’impermanence
Des phénomènes,
Notion centrale
Bouddhisme.
ecoutelebois.com
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Fond/forme
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Un jour avec un sapin, jour sans,
N’a ni queue ni tête, est éphémère
Tandis que, pour toi, aura un sens
Ainsi la forme différera du fond.
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Le manque est salutaire, voire destructeur :
C’est selon si on le supporte ou pas du tout.
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Un jour ça va, deux jours, ça va … trois …
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Bonjour les dégâts comme verres d’alcool
On est pressé de faire l’amour, pas différé
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Peut-être que l’amour reste trop sexualisé,
Ou qu’on aurait peur de ne plus être aimé !
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