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Un sous-bois
Fait toujours
Rêver, marcher;
Un sous-bois est fait pour
Se cacher :
Un sous-bois est, d’amour,
Opportunité.
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Un sous-bois met émotions
Aux abois ;
Un sous-bois est protection,
De bon aloi ;
Un sous-bois reste en relations
Bon endroit.
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Sous-bois serait pour et par Nature
Un vrai trésor ;
Sous-bois est calme, sous-bois est pur
Impression tout dort ;
Un sous-bois est comme épée d’Excalibur
Mystérieux en ses rapports !
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Mes pas s’enfoncent, en surface et doucement
En un tapis des feuilles mortes, jonchant le sol,
Venant juste tomber, ces jours derniers, au vent
Dans une dernière arabesque, dansée en sous-sol.
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Cet humus qui, sans cesse, se renouvelle, et abrite
Centaines d’insectes : combien d’animaux … divers,
Je suis inconscient du poids destructeur de mes pas,
Je suis géant, au pays des nains et réciproquement.
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La cime des arbres, qui accroche les nuages, sollicite
Ma vue, de leurs chatoiements de couleurs … exfoliées
Tant je sens leurs odeurs suaves, envelopper mon nez,
Qu’un flot d’images, en mémoire limbique, me suscite.
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Quelle chance d’être accompagné en tous les sous-bois,
Pour partager plein de sensations, vibrations, émotions,
Quelle chance de se retrouver et au milieu de nulle part
Car nature se ressemble d’Est en Ouest de toutes parts.
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Un temps maussade ne produit pas d’effets sur l’esprit,
À peine un brin de blues nostalgie et ou de mélancolie
Que, bien vite, cette présence amie chasse… et me ravit,
Adam et Ève n’auraient pas été chassés de ce paradis ci.
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Extensions
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Le sous-bois est, souvent, recherché
Pour marcher et autant à cause de
Sa fraicheur que de sa splendeur.
Le soleil est filtré par un voile de
Feuillages, plus ou moins dense,
Si fait qu’il scintille de lumières
Par contraste des zones d’ombre.
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Quand il pleut, il retient ou retarde
La tombée des goutes sur votre tête,
Votre peau, et puis garde l’humidité,
Si le soleil tape par la suite, très fort.
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Le sol lui-même exhale des senteurs
D’humus sur tapis feuilles mortes,
En automne, et, parfois, en hiver,
Les oiseaux chantent leurs refrains,
Voire leurs couplets, l’on peut apercevoir
Quelques lapins, renards, faisans ou gibiers.
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Par contre, il faut savoir se guider car la vue
Porte qu’à une centaine de mètres au plus
Et, les chemins nombreux, mal bornés,
Peuvent vous perdre en pleine forêt.
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On peut randonner tout seul ou avec un chien,
Mais on peut être à deux ou je ne sais combien,
Essentiel est avancer, régulièrement, sur terrain,
Ne pas se dire, c’est fatiguant, quand c’est la fin !
Moyennant, le plaisir est, souvent, au rendez-vous.
Il ne faut pas oublier que l’humain reste un bipède,
Un nomade, ayant besoin de pieds, pour se déplacer.
La pensée se détend et s’exprime mieux en circulant,
Finalement, la marche c’est bon autant pour l’esprit.
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La meilleure façon de marcher
C’est surement la nôtre
C’est de mettre un pied devant l’autre
Et de recommencer
Extrait, chant scout de Dans la troupe
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Marche ou crève, me disait-on à l’armée.
Quelle idée d’aller faire service chez paras.
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Tant que tu peux parler, tu peux marcher :
Restait plus qu’à tomber à terre … inanimé.
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Voilà deux manières d’envisager une rando,
Je vous dirai pas mot de celle que je préfère.
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Épilogue
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La marche consiste simplement à mettre
Un pied devant l’autre et à recommencer.
Voilà définition facile, et qui marche bien,
Qui commence à un an, pour ne plus finir.
***
Et, tant qu’à se faire plaisir pour marcher,
Autant le faire au bon endroit, en sous-bois
Le sol reste un peu élastique sans être mou,
Plus reposant pour les pieds, qu’une route !
***
Puis les paysages sont, souvent, magnifiques
Tunnels de verdure seront plus qu’idylliques,
Lieu vallonné, ciel bleu, soleil, et herbe verte,
Une image carte postale, où il fait bon vivre.
***
On y marche, l’esprit léger, sans se fatiguer :
On y passe des heures sans se rendre compte
Alors que tout au long chemin, on se raconte
Des histoires, voire souvenirs, à se partager !
***
Sous-bois, parfois sombres, jamais aux abois :
Décidons du sentier à chaque embranchement
Même si, parfois, on s’y perd, on se retrouvera,
Étonné d’avoir trouvé la sortie, et rando : finie.
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329 – Calligramme
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Un sous-bois
Fait toujours
Rêver, marcher;
Un sous-bois est fait pour
Se cacher :
Un sous-bois est, d’amour,
Opportunité.
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Un sous-bois met émotions
Aux abois ;
Un sous-bois est protection,
De bon aloi ;
Un sous-bois reste en relations
Bon endroit.
Sous-bois serait pour et par Nature
Un vrai trésor ;
Sous-bois est calme, sous-bois est pur
Impression tout dort ;
Un sous-bois est comme épée d’Excalibur
Mystérieux en ses rapports !
G R A N D E
Mes pas s’enfoncent, en surface et doucement
En un tapis des feuilles mortes, jonchant le sol,
Venant juste tomber, ces jours derniers, au vent
Dans une dernière arabesque, dansée en sous-sol.
Cet humus qui, sans cesse, se R renouvelle, et abrite
Centaines d’insectes : combien A d’animaux … divers,
Je suis inconscient du poids des N tructeur de mes pas,
Je suis géant, au pays des nains D et réciproquement.
O
La cime des arbres, qui accroche N les nuages, sollicite
Ma vue, de leurs chatoiements de É couleurs … exfoliées
Tant je sens leurs odeurs suaves E envelopper mon nez,
Qu’un flot d’images en mémoire * limbique me suscite.
*
Quelle chance d’être accompagné S dans tous les sous-bois,
Pour partager plein de sensations O de vibrations, émotions,
Quelle chance de se retrouver U et au milieu de nulle part
Car nature se ressemble d’Est S en Ouest de toutes parts.
–
Le temps maussade ne B produit d’effet sur l’esprit,
À peine un brin de blues O nostalgie et/ou mélancolie
Que bien vite cette présence I amie chasse… et me ravit,
Adam et Ève n’auraient pas été S chassés de ce paradis ci.
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Forme
Réduction
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Évocation
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Une silhouette d’homme,
En train de marcher
Et même rapidement
Avec carte, chrono.
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Marcher met en exercice le bas du corps
même si le reste y participe grandement
marcher est un réflexe en partie contrôlé
la forme justifiera le parcours du fond !
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Diverses façons de marcher existent,
Lente, moyenne, rapide :
Voici des marcheurs allongeant le pas
De façon rapide, sportive.
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Symbolique
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Les pieds sont notre base.
La base de notre … posture,
De notre stature en verticalité
De notre ancrage dans la Terre.
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Et ils servent à notre déplacement.
Avant l’agriculture durant néolithique
Sédentarisation, l’homme est un nomade,
Marchait quotidiennement longue distance.
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Les pieds permettent la marche et sa manière
La plus rapide : la course. Que ce soit en catimini
Ou à toute allure, lors les pieds permettent de fuir.
Ils nous permettent aussi, de sauter et de grimper.
leguano.fr/blog/pieds-symbole-de-liberté/2016/09
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Fond
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Évocation
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Diverses façons de marcher existent,
Lente, moyenne, rapide :
Voici des marcheurs allongeant le pas
De façon rapide, sportive.
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Symbolique de fond
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Les pieds sont notre base.
La base de notre posture,
De notre verticalité et de
Notre ancrage dans la Terre.
Ils servent à notre déplacement.
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Avant l’agriculture au néolithique
Et la sédentarisation, l’homme était nomade.
Il marchait quotidiennement de longues distances.
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Les pieds permettent la marche et sa façon la plus rapide
La course, et que ce soit en catimini ou à toute allure, les pieds
Permettent de fuir, nous permettent aussi, de sauter et grimper.
leguano.fr/blog/pieds-symbole-de-liberte/2016/09
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Corrélations
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Fond/forme
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Le poids n’aiderait pas à marcher, vite et longtemps
les champions ont des muscles longilignes, densifiés :
à quoi d’autre servent les pieds sinon courir, sauter, nager,
et je n’oublierai pas à danser et sur la pointe des pieds !
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J’ai souvent été surpris par réserve d’énergie des enfants
ils se disent fatigués, faut les porter, ils courent à l’arrivée
je suis peut-être un peu vieux, lors je récupère moins vite
j’aimerais être encore comme eux, me dépenser pour rien
me dépenser uniquement, pour marcher, me fait du bien.
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Bois, sous-bois, protecteurs
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Scénario
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Au tout départ de notre rando, nous n’étions guère que deux,
puis nous en avons rattrapé quatre autres, dans la forêt,
pour finir notre belle randonnée à une quarantaine !
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