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Originaux : poème, extensions, fragments
Poème
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Raquette
N’est pas racket
Pratique, et pas cher,
Pour marcher toute neige
Facile chausser déchausser
Indispensable, en forte pente,
Et plus encore rapide, descente.
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On peut aller partout hors-piste,
Des randonnées, y en a des listes,
Et on ne risque pas de se blesser,
En plus, on aura temps d’admirer
Des monts, paysages, tout enneigé.
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On aura tort de vouloir s’en priver
Et puis il y a chalets, restaurants,
Où on peut se reposer et manger
Avant entamer descente station
Rendre ses raquettes, garder
Au choix, si le plaisir y est.
Balade
Neige et soleil,
Marcher avec raquettes,
Six adultes montent tout là-haut
À La Clusaz, au plateau Beauregard,
Ce nom ne lui pas été donné par hasard,
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Quand on le voit, et on y marche … c’est beau
Comme les traces de nos douze raquettes rondes,
Qu’on laisse, derrière soi, sont larges, non profondes,
Elles nous chatouillent les oreilles de leurs craquements
Quand on est bien équipé, l’on se sent, pleinement, vivant.
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Chalet par ici, chalet par-là, une demi-douzaine disséminés
Sur ce plateau pour les alpages d’été et ses fromages laitiers,
Reblochons, tartiflettes, que l’on mange le soir, jusqu’à satiété
Avec saucissons, avec lardons, avec vins apremonts, du pays.
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Ce n’est pas encore ici qu’on va mourir de faim, je crois, merci.
Émerveillés, nous finissons la pause-déjeuner, ce midi en assis
À une table, à la terrasse d’un chalet, qui nous tendait les bras !
Fini le repos : en route, belle troupe, et, attention aux faux pas !
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Miracle … On dirait que c’est le Mont Blanc qui émerge là-bas !
Il se trouve à environ quatorze lieues d’ici, enfin à vol d’oiseau.
Dieu qu’il est grand … Dieu qu’il est près… Dieu qu’il est beau.
Le jour viendra où l’on grimpera peut-être là-haut sur le dos.
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La descente se fait par un long chemin, à travers les sapins.
Le paysage change à chaque dénivellation, chaque virage
Au bout d’un temps, rejoignons déchaussés, le village,
Fatigués, charmés, impatients de prendre un bain.
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Fouler la neige est un des plaisirs enfantins,
Qui même après bien des années, revient
Toujours aussi ému, ébloui, aveuglé
De blancheur neige immaculée.
On ne s’ennuie jamais.
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Extensions
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Au bout d’un temps,
Nous rejoignons, déchaussés,
Le village, assez fatigués, charmés,
Et très impatients de prendre un bain.
Fouler la neige est un des plaisirs enfantin,
Qui même après bien des années, revient
Toujours aussi ému, ébloui, aveuglé par
Blancheur neige immaculée.
On ne s’ennuie jamais.
Sans commentaire
Sauf à en tomber
De ses raquettes !
Dans des endroits
Avec un mètre de neige
On ne pourrait s’en passer.
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Il y a eu un temps où il y avait peu différence
Entre raquette de tennis, et raquette à neige !
Qui s’imagine randonner sur raquette tennis :
Aujourd’hui et bien pire encore pour l’inverse.
S’enfoncer jusqu’au genou dans la neige molle,
C’est drôle, enfantin, mais, au bout d’un temps,
Ça lasse, ça fatigue beaucoup, et cela, pour rien,
Tant la petite surface, avec trous sous ses pieds,
Vous maintient au-dessus du manteau neigeux.
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Des raquettes, mais enfin c’est pour les vieux
Ça n’a rien de sportif, c’est en canard pataud,
Attendez donc d’en faire en neige poudreuse !
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De toute façon vous n’aurez guère autre choix,
J’ai tenté de faire cent mètres, flanc de colline :
L’effort pour soulever une jambe est trop grand.
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Tandis qu’avec des raquettes les doigts dans le nez
Disons, pas de pieds s’enfonçant jusqu’aux cuisses.
Enfin quand même, les dix kilomètres… ça fatigue !
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Fragments
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En station de ski,
Partout en montagne,
L’on peut bien raquetter,
Pour une belle randonnée,
Qui nous offre un paysage
Pour le moins diversifié
Sans trop se fatiguer,
Sans aucun danger.
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C’est une alternative
Au ski appelé nordique,
Nécessitant pentes douces
En descente comme montée
Et pour qui pratique le fond,
C’est plus rapide, plus sportif
Que raquettes tous terrains,
Qu’on déchausse en un rien,
On prend le temps, batifole,
On s’enfonce en neige molle
On ne rencontre personne,
Que du plaisir qui sonne.
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C’est mieux de le faire
En famille ou avec amis,
On bavarde ou on rigole,
Si l’on tente une course
On chute, en plein vol,
Le nez en poudreuse.
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Graphiques : calligramme, forme et fond
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Calligramme
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Raquette
N’est pas B racket
Pratique, et A pas cher,
Pour marcher L toute neige
Facile chausser A déchausser
Indispensable, en D forte pente,
Et plus encore rap E ide, descente.
On peut aller par * tout hors-piste,
Des randonnées, R y en a des listes,
Et on ne risque pas A de se blesser,
En plus, on aura Q temps d’admirer
Des monts, paysa U ges, tout enneigé
On aura tort de E vouloir s’en priver
Et puis il y a cha T lets, restaurants,
Où on peut se re T poser et manger
Avant entamer E descente station
Rendre ses ra S quettes, garder
Au choix, si le plaisir y est.
Balade
Neige et soleil,
Marcher avec raquettes,
Six adultes montent tout là-haut
À La Clusaz, au plateau Beauregard,
Ce nom ne lui pas été donné par hasard,
Quand on le voit, et on y marche … C’est beau
Comme les traces de nos douze raquettes rondes,
Qu’on laisse, derrière soi, sont larges, non profondes,
Elles nous chatouillent les oreilles de leurs craquements
Quand on est bien équipé, l’on se sent, pleinement, vivant.
Chalet par ici, chalet par-là, une demi-douzaine disséminés
Sur ce plateau pour les alpages d’été et ses fromages laitiers,
Reblochons, tartiflettes, que l’on mange le soir, jusqu’à satiété
Avec saucissons, avec lardons, avec vins apremonts, du pays,
Ce n’est pas encore ici qu’on va mourir de faim, je crois, merci.
Émerveillés, nous finissons la pause-déjeuner, ce midi en assis
À une table, à la terrasse d’un chalet, qui nous tendait les bras !
Fini le repos : en route, belle troupe, et, attention aux faux pas !
Miracle … On dirait que c’est le Mont Blanc qui émerge là-bas !
Il se trouve à environ quatorze lieues d’ici, enfin à vol d’oiseau.
Dieu qu’il est grand … Dieu qu’il est près… Dieu qu’il est beau.
Le jour viendra où l’on grimpera peut-être là-haut sur le dos.
La descente se fait par un long chemin, à travers les sapins.
Le paysage change à chaque dénivellation, chaque virage
Au bout d’un temps, rejoignons déchaussés, le village,
Fatigués, charmés, impatients de prendre un bain.
Fouler la neige est un des plaisirs enfantins,
Qui même après bien des années, revient
Toujours aussi ému, ébloui, aveuglé
De blancheur neige immaculée.
On ne s’ennuie jamais.
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Forme
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Évocation
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Une poêle à frire ou flacon,
Deux formes de raquettes,
À neige, une ancienne, en haut
Actuelle, en bas, à randonner.
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Raquettes vous évitent de vous
Enfoncer, dans la neige, épaisse,
On pourra randonner partout avec
Mais attention … aux fortes pentes !
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Symbolique
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Pratiquer
La raquette à neige
Dans les plus beaux décors
Hivernaux procure un bien-être
Immense pour le corps et l’esprit.
Sa simplicité en fait le sport d’hiver
Le plus facile parmi tous les autres
Dès lors, si vous pouvez marcher,
Vous pouvez tout aussi bien «raquetter».
Des inventions pour se mouvoir en neige,
Aucune n’est à la fois aussi simple, efficace.
Probablement pourquoi il a fallu attendre
8 000 ans avant que s’opère révolution
Technologique considérable, la venue,
Dans les années 1980 de raquettes
En aluminium et composites
Munies de crampons.
gvsnowshoes.com/fr/
histoire-de-la-raquette
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Fond
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Évocation
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Raquettes vous évitent de vous
Enfoncer, dans la neige, épaisse,
On pourra randonner partout avec
Mais attention … aux fortes … pentes !
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Symbolique
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Station
En plein hiver
Bien des amoureux
De nature et randonnée
Aiment partir à la conquête
Des petits sommets enneigés,
Loin des remontées mécaniques
Et skieurs qui dévalent les pentes,
Lors d’autres feront du ski de rando.
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Les marcheurs, quant à eux, opteront
Pour la randonnée avec des raquettes
Vous offrant large surface sous les pieds
Afin de votre poids sur la neige et ainsi
Vous évitez de s’enfoncer à chaque pas
En épaisses couches de neige molle.
Modifié, source : auvieuxcampeur.fr/
guide-de-choix-raquettes-neige
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Fond/forme
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Il n’y a de lien commun entre raquettes
De neige et de tennis que : mains et pieds
Et je ne me verrais, point, jouer au tennis,
Avec une raquette de neige, et inversement.
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Cela dit, il paraitrait difficile de s’en passer,
Pour plaine de neige d’un mètre de hauteur,
Sans compter descendre et monter assez à pic
Mais pour bien courir avec, c’est un vrai défi !
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