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Originaux : poème, extensions, fragments
Poème
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Les pieds peuvent être droits
Les pieds peuvent être croisés
Les pieds peuvent être ouverts
ABAB ou ABBA ou AABB.
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Les rimes peuvent être… suivies,
Les rimes peuvent être… croisées,
Les rimes peuvent être embrassées
ABAB ou bien ABBA ou bien AABB.
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Cela rime à quoi de comparer les pieds,
Qui n’ont pas, du tout, la même fonction
Les uns chaque jour nous supportent,
Même si les autres nous importent.
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Les pieds, il faut savoir les rimer,
Les pieds, il faut savoir les conter,
Et les pieds, faut savoir les allumer,
Et les pieds, faut savoir les allonger !
Mais au fait de quels pieds s’agirait-il
De ceux des poètes, ceux d’amoureux,
Mais s’ils se confortent tous les deux,
Lesquels seront les plus versatiles !
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Y a aucune hésitation, c’est le second
Amoureux enfonce le pied en creux
Des touffes en vrais poils visqueux,
Pour séries de va-et-vient hors non
Mais avant cela, pas de panique,
Ce n’est pas tant le temps : nique,
Qui compte même si la musique
La rendrait si forte, fantastique.
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Ce sera plutôt, explorant canons
Beauté de son corps en abandon
Qu’on entend, le mieux, les sons
Des cœurs en mêmes pulsations.
L’un puis l’autre, puis les deux,
Puits de caresses, lance de feux,
Danse à deux dos, à pourfendre,
En soupirs, agréables à entendre.
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Mais avant de la pénétrer et fendre
Faut la mouiller et bien la détendre,
Et cela l’un dans l’autre à la demande,
En rythmes ils se calquent et se tendent,
Les yeux, tantôt ouverts, et tantôt fermés,
La belle chevauchée peut, lors, commencer,
Au plus loin des galops effrénés d’un poète,
S’il est vrai, que, aujourd’hui, c’est sa fête.
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Et que dire de la suite, sinon l’absence
De retenues, l’absence des réticences
Les secouant aux fonds en leurs sens
En corps se réjouissant très intenses,
En vos cerveaux, vos corps et peaux.
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Extensions
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Quels pieds faut-il croiser,
Quels pieds faut-il embrasser,
Quels pieds faut-il chausser,
Quels pieds faut-il ouvrir,
Quels pieds faut-il suivre,
Quels pieds faut-il rythmer !
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Des questions métaphysiques
À se poser avant d’entreprendre
La moindre, écriture ou poésie,
Sans parler moindre acrobatie
Lors quels liens entre elles :
Si partez du mauvais pied,
Vous le verrez de suite ;
Si vous partez du bon
Vous le sentirez !
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Entre pieds de vers et … verres à pieds,
Sans compter les pieds qui nous portent,
Il y a de quoi se les prendre dans le tapis
Surtout, si, excès de vins vous emportent.
Les pieds de vers sont en portées musicales
Qui rythmeront un texte, en plus des rimes,
Faut savoir les manier pour bien les conter.
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Peu de gens s’intéressent aux pieds :
Sauf pour marcher, sauf pour baiser !
Pour le prendre, parfois, le surprendre
Mais attention à ne pas se méprendre.
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Voilà bien une strophe rimée en AABB
Aux rimes faibles et tronquées par AA,
Aux rimes égales et plus riches en BB :
C’est un peu le b à ba de toute poésie !
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Remarquez qu’on l’écrit aussi : béaba
Parfois même : b-à-ba, et voire, baba.
On peut s’amuser de nombre de mots,
En y ajoutant des préfixes ou suffixes.
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Fragments
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Pour rapporter une histoire
Il faut savoir conter,
Pour composer alexandrins
Il faut savoir compter,
Pour associer belles sonorités
Il faudra bien les rimer
Et pour faire accorder le tout,
Il faudra savoir… les arrimés !
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Vous voulez savoir béaba poésie,
Il vous faudra jongler avec A et B.
Les figures, mouvements imposés
Seront ABAB ou ABBA ou AABB.
Attention à ne pas mélanger pieds
Vous perdriez le rythme, tomberiez
Sur une fausse note pour les rédiger,
Résonnance et harmonier, au panier.
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Pieds ça rime en tous cas visuellement
Cinq doigts de chaque côté, deux creux,
Pour la symétrie, il n’y aura guère mieux
Et l’on peut s’améliorer, continuellement,
En pratiquant la danse des pieds, sonnant,
Une volée de mots des plus métaphoriques,
Qui ont pour effet, vous rendre euphorique,
Et voire même vous mener jusqu’aux cieux !
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Graphiques : calligramme, forme et fond
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Calligramme
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Les pieds peuvent être droits
Les pieds peuvent être croisés
Les pieds peuvent être ouverts
ABAB ou ABBA ou AABB.
Les rimes peuvent être… suivies,
Les rimes peuvent être… croisées,
Les rimes peuvent être embrassées
ABAB ou bien ABBA ou bien AABB
Cela rime à quoi de comparer les pieds,
Qui n’ont pas, du tout, la même fonction
Les uns chaque jour nous supportent,
Même si les autres nous importent.
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Les pieds, il faut savoir les rimer,
Les pieds, L faut savoir S les conter,
Et les pieds, E faut savoir A les allumer,
Et les pieds, * faut savoir V les allonger !
Mais au fait P quels pieds O s’agiraient-il,
De ceux des I poètes ceux I d’amoureux
Mais s’ils E se confortent R tous les deux
Lesquels D seront les plus * versatiles !
Y a aucune * hésitation, c’est L le second :
Amoureux F enfonce le pied E en creux
Des touffes A en vrais poils * visqueux,
Pour séries U de va-et-vient R hors non
Mais avant D cela, pas de I panique,
Ce n’est pas R tant temps M la nique
Qui compte A même si E la musique
La rendrait * si fort R fantastique.
C’est plutôt, explorant les canons
Beauté de son corps en abandon
Qu’on entend le mieux les sons
Des cœurs en même pulsation.
L’un puis l’autre, puis les deux,
Puits de caresses, lance de feux
Danse à deux dos, à pourfendre,
En soupirs, agréables à entendre.
Mais avant de la pénétrer et fendre
Faut la mouiller * bien la détendre,
Et l’un dans l’autre * à la demande,
En rythmes se calquent, L se tendent,
Les yeux, tantôt ouverts, E et fermés,
La chevauchée pourra * commencer,
Au plus loin du galop C d’un poète,
Vrai, que aujourd’hui O c’est sa fête.
Que dire de la suite, N sinon absence
De retenues, absence T des réticences
Les secouant aux fonds E en leurs sens
En corps se réjouissant R très intenses,
En vos cerveaux, vos corps vos peaux.
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Forme
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Évocation
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En haut, liste pieds, métrique,
En bas, un pied, asymétrique
Qu’il soit raccourci, rallongé,
Pied bot ne sera beau-pied !
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Prendre son pied, au propre,
N’est pas pareil qu’au … figuré :
Si, parfois, les deux ne riment à rien,
Cela peut être autant le contraire !
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Symbolique
Pensez-vous qu’il est normal
Que je ne puisse jamais vraiment
Regarder plante de mes pieds
Lorsque je me tiens debout ?
Le pied est ce qui me relie
À la Terre Mère : grâce à lui,
Je prends contact avec la réalité.
Si mon corps est un arbre, alors
Il est ce qui me permet de m’ancrer
Sans pied, je suis à plat … déraciné.
Mon pied peut contenir mon corps.
Réflexologie plantaire : je m’aperçois
Que les énergies d’une partie de mon
Corps peuvent se retrouver, relier
Quelque part dans mon pied.
toulouseosteopathe.com/pied-symbolique
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Fond
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Évocation
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Prendre son pied, au propre,
N’est pas pareil qu’au … figuré :
Si, parfois, les deux ne riment à rien,
Cela peut être autant le contraire !
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Symbolique
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Le pied pour se déplacer.
C’est lui qui porte le corps.
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Il symbolise le mouvement,
L’impulsion et la liberté.
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Le pied provoquera une
Impulsion pour avancer,
Pour bloquer ses appuis
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Camper sur ses positions :
Il symbolise nos attitudes
Tout autant nos positions.
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Le pied devient également
Représentation symbolique
Des appuis relationnels, et
Donc rapport au monde.
Source : 1001symboles.net/
symbole/sens-de-pied
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Fond/forme
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ABAB ou ABBA ou AABB,
A le pied gauche, B, le pied droit
A, première rime, B, seconde rime ;
A, unité syllabique première, B, seconde
Y a de quoi y perdre son latin ou son grec,
Dont ils seraient issus et pour tout mesurer.
Le rythme et la sonorité comptent tout autant
que les rimes qui peuvent être fixes ou libres
ainsi que le compte qui nous conte histoire
que nous découvrons, nous interprétons
comme une musique qui nous séduit
et qui dans notre âme, s’éblouit.
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