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Successivement abbaye, hôpital, centre, manoir
Date de la Révolution, agrandi, restauré rénové
Il héberge pan d’histoire aujourd’hui enterrée
Jouxte une église au clocher pointu et sage
Servant de pigeonnier en écrin d’un parc
Où une troupe de chevaux vont boire.
Sa grande grille en fer ici forgée
Invite à entrer, sur allée pavée,
Bordée d’arbres centenaires,
Menant à une cour entourée
De dépendances, garages,
Ateliers, écuries, remises.
^
Oh Oui
C’est certain,
Une belle demeure,
Où balcon voisine haute
Porte, en pignon, gigantesque,
Et sa terrasse avec belle balustrade
Habille parfaitement façade briquesque
Qui, plein sud, se prolonge sur une véranda.
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À l’ouest, une cuisine, au nord, un salon de jardin,
C’est une ferme, à présent, abritant…quatre habitants,
Au lieu de vingtaine, au moins, il y a un siècle, assurément.
Son grand salon de cent mètres carrés, de quatre mètres élevé,
Reçoit une cinquantaine d’invités, à causer, à manger, à danser
En frôlant les fantômes d’antan, hantant ces lieux, non anodins.
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À l’étage desservi par un monumental escalier plein colimaçon,
Deux chambres, un bureau, une salle de bain, dans espace privé,
Deux chambres d’hôtes, un couloir, pour les clients, les invités.
Au grenier, des chambres de bonnes en train d’être aménagées,
Places et espaces difficiles à rénover, et, plus encore, à chauffer,
Deux caves voûtées, servent d’assises aux murs et aux plafonds.
Ce qui frappe, le plus est, sans nul doute, son calme, sa verdure.
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Aucun bruit perturbant, ni habitation, rien que lapins, oiseaux,
Arbres de toutes essences y croissent, l’automne beau manteau.
Coins sauvages, herbages, se partagent sept hectares, d’un parc
Les chambres offrent paysage qui ne s’oublie pas, se remarque.
L’atmosphère se régénère à travers le temps, il dure et perdure.
Il y a tant à en dire et à décrire, que je me contente de rappeler
Qu’il faut une vie, pour transformer, agrémenter, la maisonnée.
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À y perdre son âme à consacrer tout son temps, tout son argent
Pour léguer l’œuvre, héritée de siècles, où tout était évanescent.
Ses habitants s’y enracinent comme hêtres en leur jardin privé,
On y vient, on s’y sent bien, ne se soucie de rien, on est cocooné,
On se croirait, grande bourgeoisie, s’il n’y avait les propriétaires
Accueillants, cœur sur la main, faisant tout pour vous satisfaire.
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Extensions
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À y perdre son âme
D’y consacrer son temps,
Et son argent, et pour léguer
Une œuvre, héritée des siècles
Où tout demeurait évanescent.
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Ses habitants s’y enracineront,
Comme hêtres en jardin privé.
On y vient et on s’y sent bien,
Et l’on ne se soucie de rien,
Tant l’on est vite cocooné.
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On serait en bourgeoisie
Si on n’ y trouvait pas les
Propriétaires accueillants,
Cœur sur la main et faisant
Tout pour vous … satisfaire.
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Baralle est une commune française de 482 habitants, située
En département du Pas-de-Calais, en région Hauts-de-France :
Dix kilomètres de Cambrai, trente d’Arras, entre deux autoroutes.
Le manoir de Baralle constitue une étape vers les routes nord et sud,
Sans compter un lieu de résidence pour visiter les cimetières militaires
L’accueil est sympathique, hébergement, couvert, des plus authentiques,
Et ses deux parcs vous mettent, d’emblée, dans une ambiance romantique.
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Pas loin d’une sortie d’autoroute,
Hypermarché au coin du champ,
Et Cambrai, à douze Kilomètres,
Il est finalement très bien placé,
Pour faire une halte, s’y reposer !
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Sans compter il est isolé du bourg,
Bâti en un grand par et silencieux,
En terrasse que demander de mieux
On y reste là comme dans du velours
Et on y revient sans cesse, et toujours.
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Pour y avoir séjourné à maintes reprises
Je vous le conseille même les yeux fermés,
Pas que pour y dormir, autant pour manger
La cuisine vaut le détour et les cuisiniers aussi
On finirait par faire partie de la famille ou amis.
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Épilogue
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Le Clos Saint Georges est une construction
Datant de deux siècles voire plus, c’est dire
S’il a dû évoluer, s’adapter, aux contraintes
Aux exigences de chacune des modernités !
***
Aujourd’hui il abrite famille qui en a hérité,
Mais qui l’aura, de bout en bout, transformé
Pour en faire un «havre de paix et d’accueil»
Au cœur, et lui sert d’écrin, d’un parc arboré.
***
Une exploitation agricole à gérer toute l’année
Cinq chambres pour recevoir clients passagers,
Plus activités externes : il y a de quoi s’occuper,
Leurs retraites s’annoncent des plus gratinées.
***
Je parle là des deux propriétaires que je connais
Faisant partie de la famille par la sœur, épousée.
Si fait, j’y ai moi-même, plusieurs fois, séjourné,
Pour ce qui est d’accueillir, divin, je dois avouer.
***
Alors, si vous passez par-là, vous cherchez un lit,
Pour passer une soirée enchantée, nuit paisible :
N’hésitez pas à écrire, ou à téléphoner, réserver :
La plupart reviennent souvent et moi le premier.
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304 – Calligramme
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M A
Successivement A abbaye, hôpital, centre, N manoir
Date de la Révo N lution, agrandi, restauré C rénové
Il héberge pan O d’histoire aujourd’hui I enterrée
Jouxte une ég I lise, clocher pointu E et sage,
Servant de pi R geonnier, en écrin N d’un parc
Où une trou * pe de chevaux * vont boire
Sa grande B grille en fer H ici forgée
Invite à en A trer sur allée Ô pavée,
Bordée R d’arbres cen P tenaires
Menant à A une cour I entourée
De dépen L dances T garages,
Ateliers L écuries A remises.
E L
^
Oh Oui
C’est certain,
Une belle demeure,
Où balcon voisine haute
Porte, en pignon, gigantesque,
Et sa terrasse avec belle balustrade
Habille parfaitement façade briquesque
Qui, plein sud, se prolonge sur une véranda.
À l’ouest, une cuisine, au nord, un salon de jardin,
C’est une ferme, à présent, abritant…quatre habitants,
Au lieu de vingtaine, au moins, il y a un siècle, assurément.
Son grand salon de cent mètres carrés, de quatre mètres élevé,
Reçoit une cinquantaine d’invités, à causer, à manger, à danser
En frôlant les fantômes d’antan, hantant ces lieux, non anodins.
À l’étage desservi par un monumental escalier plein colimaçon,
Deux chambres, un bureau, une salle de bain, dans espace privé,
Deux chambres d’hôtes, un couloir, pour les clients, les invités.
Au grenier, des chambres de bonnes en train d’être aménagées,
Places et espaces difficiles à rénover, et, plus encore, à chauffer,
Deux caves voûtées, servent d’assises aux murs et aux plafonds.
Ce qui frappe, le plus est, sans nul doute, son calme, sa verdure.
Aucun bruit perturbant, ni habitation, rien que lapins, oiseaux,
Arbres de toutes essences y croissent, l’automne beau manteau.
Coins sauvages, herbages, se partagent sept hectares, d’un parc
Les chambres offrent paysage qui ne s’oublie pas, se remarque.
L’atmosphère se régénère à travers le temps, il dure et perdure.
Il y a tant à en dire et à décrire, que je me contente de rappeler
Qu’il faut une vie, pour transformer, agrémenter, la maisonnée.
À y perdre son âme à consacrer tout son temps, tout son argent
Pour léguer l’œuvre, héritée de siècles, où tout était évanescent.
Ses habitants s’y enracinent comme hêtres en leur jardin privé,
On y vient, on s’y sent bien, ne se soucie de rien, on est cocooné,
On se croirait, grande bourgeoisie, s’il n’y avait les propriétaires
Accueillants, cœur sur la main, faisant tout pour vous satisfaire.
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Forme
Réduction
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Évocation
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En haut, une large cheminée,
En bas, pignon de haute maison
Un très grand manoir, s’il en est
Élégant, accueillant voyageurs !
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Manoir et voyageurs, lors il est transformé
en une maison d’hôtes, vont bien ensemble :
quand propriétaires charmants, accueillants
le forme et le fond s’accorderont à merveille.
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Le manoir du «Clos Saint Georges »
De Baralle, est une battisse
Toute en briques rouge et il héberge
Jusqu’à dizaine de voyageurs
.
Symbolique
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Un
Manoir
Avait généralement
L’aspect d’une maison forte
Ou à un château et constitué
Corps de logis, dépendances
Formant les ailes et entouré
De champs, voire de fermes,
Et de pâturages et de bois.
Ce n’était, en aucun cas, un
Édifice à vocation militaire
Donc pas un château fort,
Puisqu’il était interdit au
Vassal maître des lieux de
L’équiper de tour donjon.
manoir.community/node/18
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Descriptif
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304 – Manoir de Baralle, ancien hôpital
Alignement central / Titre analogue / Thème habitat
Forme en rond / Rimes égales / Fond accordé à forme
Symbole de forme : manoir / Symbole de fond : voyageur
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Fond
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Évocation de fond
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Le manoir du «Clos Saint Georges »
De Baralle, est une battisse
Toute en briques rouge et il héberge
Jusqu’à dizaine de voyageurs
.
Symbolique
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Hormis le statut de voyageur
Et sur le plan urbain, le concept
De manger devant des inconnus,
Seul ou en famille, hors de son logis
Et en dehors des moments de fêtes,
Est pratiquement impensable
Avant les Temps modernes :
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Ce point est fondamental
Sur le plan anthropologique,
Et pas seulement en Occident.
Lors ici nous sommes bien dans
Le cas de voyageurs de passage.
Wikipedia : voyageurs
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Corrélations
Fond/forme
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On s’y sent, comme en un cocon,
Dans un écrin arboré de verdure,
On a envie d’y demeurer pour de bon,
Pour se remettre d’un travail très dur.
On se perd en dédale de portes, couloirs,
Mais on n’y craint ni les fantômes, le noir.
Si un jour, vous passez par-là, par hasard,
Réservez chambre pour une nuit tôt ou tard !
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Parc du Clos Saint Georges
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Scénario
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Le Clos Saint Georges, manoir au milieu de beau parc arboré.
Et quelques hôtes de passages devant la terrasse du manoir.
Et village et clocher de Baralle nichés en pleine campagne.
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