304 – Manoir de Baralle, ancienne abbaye

Visuels et textuels  >>

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Successivement abbaye, hôpital, centre, manoir

Date de la Révolution, agrandi, restauré rénové

Il héberge pan d’histoire aujourd’hui enterrée

Jouxte une église au clocher pointu et sage

Servant de pigeonnier en écrin d’un parc

Où une troupe de chevaux  vont boire.

Sa grande grille  en  fer  ici forgée

Invite à entrer, sur allée  pavée,

Bordée  d’arbres  centenaires,

Menant à une cour entourée

De dépendances,  garages,

Ateliers, écuries, remises.

 

^

Oh Oui

C’est certain,

Une belle demeure,

Où balcon voisine haute

 Porte, en pignon, gigantesque,

Et sa terrasse avec belle balustrade

Habille parfaitement façade briquesque

Qui, plein sud, se prolonge sur une véranda.

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À l’ouest, une cuisine, au nord, un salon de jardin,

C’est une ferme, à présent, abritant…quatre habitants,

Au lieu de vingtaine, au moins, il y a un siècle, assurément.

Son grand salon de cent mètres carrés, de quatre mètres élevé,

Reçoit une cinquantaine d’invités, à causer, à manger, à danser

En frôlant les fantômes d’antan, hantant ces lieux, non anodins.

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À l’étage desservi par un  monumental escalier plein colimaçon,

Deux chambres, un bureau, une salle de bain, dans espace privé,

Deux  chambres  d’hôtes, un couloir, pour les clients, les invités.

Au grenier, des chambres de bonnes en train d’être aménagées,

Places et espaces difficiles à rénover, et, plus encore, à chauffer,

Deux caves voûtées, servent d’assises aux murs et aux plafonds.

Ce qui frappe, le plus est, sans nul doute, son calme, sa verdure.

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Aucun bruit perturbant, ni habitation, rien que lapins, oiseaux,

Arbres de toutes essences y croissent, l’automne beau manteau.

Coins sauvages, herbages, se partagent sept hectares, d’un parc

Les chambres offrent paysage qui ne s’oublie pas, se remarque.

L’atmosphère se régénère à travers le temps, il dure et perdure.

Il y a tant à en dire et à décrire, que je me contente de rappeler

Qu’il faut une vie, pour transformer, agrémenter, la maisonnée.

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À y perdre son âme à consacrer tout son temps, tout son argent

Pour léguer l’œuvre, héritée de siècles, où tout était évanescent.

Ses habitants s’y enracinent comme hêtres en leur jardin privé,

On y vient, on s’y sent bien, ne se soucie de rien, on est cocooné,

On se croirait, grande bourgeoisie, s’il n’y avait les propriétaires

Accueillants, cœur sur la main, faisant tout pour vous satisfaire.

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Extensions

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À y perdre son âme

D’y consacrer son temps,

Et son argent, et pour léguer

Une œuvre, héritée des siècles

Où tout demeurait évanescent.

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Ses habitants s’y enracineront,

Comme hêtres en jardin privé.

On y vient et on s’y sent bien,

Et l’on ne se soucie de rien,

Tant l’on est vite cocooné.

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On serait en bourgeoisie

Si on n’ y trouvait pas les

Propriétaires accueillants,

Cœur sur la main et faisant

Tout pour vous … satisfaire.

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Baralle est une commune française de 482 habitants, située

En département du Pas-de-Calais, en région Hauts-de-France :

Dix kilomètres de Cambrai, trente d’Arras, entre deux autoroutes.

Le manoir de Baralle constitue une étape vers les routes nord et sud,

Sans compter un lieu de résidence pour visiter les cimetières militaires

L’accueil est  sympathique, hébergement, couvert, des plus authentiques,

Et ses deux parcs vous mettent, d’emblée, dans une ambiance romantique.

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Pas loin d’une sortie d’autoroute,

Hypermarché au coin du champ,

Et Cambrai, à douze Kilomètres,

Il est finalement  très bien placé,

Pour faire une halte, s’y reposer !

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Sans compter il est isolé du bourg,

Bâti en un grand par  et silencieux,

En terrasse que demander de mieux

On y reste là comme dans du velours

Et on y revient sans cesse, et toujours.

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Pour y avoir séjourné à maintes reprises

Je vous le conseille même les yeux fermés,

Pas que pour y dormir, autant pour manger

La cuisine vaut le détour et les cuisiniers aussi

On finirait par faire partie de la famille ou amis.

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Épilogue

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Le Clos Saint Georges est une construction

Datant de deux siècles voire plus, c’est dire

S’il a dû évoluer, s’adapter, aux contraintes

Aux exigences de chacune des modernités !

***

Aujourd’hui il abrite famille qui en a hérité,

Mais qui l’aura, de bout en bout, transformé

Pour en faire un «havre de paix et d’accueil»

Au cœur, et lui sert d’écrin, d’un parc arboré.

***

Une exploitation agricole à gérer toute l’année

Cinq chambres pour recevoir clients passagers,

Plus activités externes : il y a de quoi s’occuper,

Leurs retraites  s’annoncent  des plus gratinées.

***

Je parle là des deux propriétaires que je connais

Faisant partie de la famille par la sœur, épousée.

Si fait, j’y ai moi-même, plusieurs fois, séjourné,

Pour ce qui est d’accueillir, divin, je dois avouer.

***

Alors, si vous passez par-là, vous cherchez un lit,

Pour passer  une soirée enchantée, nuit paisible :

N’hésitez pas à écrire, ou à téléphoner, réserver :

La plupart reviennent souvent et moi le premier.

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304 – Calligramme    

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                M                                                A

Successivement  A   abbaye, hôpital, centre,     N manoir

Date de la Révo   N   lution, agrandi, restauré  C    rénové

Il héberge pan   O     d’histoire aujourd’hui   I  enterrée

Jouxte une ég    I   lise, clocher pointu      E    et sage,

Servant de pi   R   geonnier, en écrin   N d’un parc

Où une trou   *    pe de chevaux       * vont boire

Sa grande    B     grille  en  fer    H  ici forgée

Invite à en  A   trer sur allée   Ô       pavée,

Bordée       R d’arbres cen   P    tenaires

Menant à  A  une cour    I   entourée

De dépen  L  dances    T   garages,

Ateliers   L écuries A  remises.

E            L

^

Oh Oui

C’est certain,

Une belle demeure,

Où balcon voisine haute

 Porte, en pignon, gigantesque,

Et sa terrasse avec belle balustrade

Habille parfaitement façade briquesque

Qui, plein sud, se prolonge sur une véranda.

À l’ouest, une cuisine, au nord, un salon de jardin,

C’est une ferme, à présent, abritant…quatre habitants,

Au lieu de vingtaine, au moins, il y a un siècle, assurément.

Son grand salon de cent mètres carrés, de quatre mètres élevé,

Reçoit une cinquantaine d’invités, à causer, à manger, à danser

En frôlant les fantômes d’antan, hantant ces lieux, non anodins.

À l’étage desservi par un  monumental escalier plein colimaçon,

Deux chambres, un bureau, une salle de bain, dans espace privé,

Deux  chambres  d’hôtes, un couloir, pour les clients, les invités.

Au grenier, des chambres de bonnes en train d’être aménagées,

Places et espaces difficiles à rénover, et, plus encore, à chauffer,

Deux caves voûtées, servent d’assises aux murs et aux plafonds.

Ce qui frappe, le plus est, sans nul doute, son calme, sa verdure.

Aucun bruit perturbant, ni habitation, rien que lapins, oiseaux,

Arbres de toutes essences y croissent, l’automne beau manteau.

Coins sauvages, herbages, se partagent sept hectares, d’un parc

Les chambres offrent paysage qui ne s’oublie pas, se remarque.

L’atmosphère se régénère à travers le temps, il dure et perdure.

Il y a tant à en dire et à décrire, que je me contente de rappeler

Qu’il faut une vie, pour transformer, agrémenter, la maisonnée.

À y perdre son âme à consacrer tout son temps, tout son argent

Pour léguer l’œuvre, héritée de siècles, où tout était évanescent.

Ses habitants s’y enracinent comme hêtres en leur jardin privé,

On y vient, on s’y sent bien, ne se soucie de rien, on est cocooné,

On se croirait, grande bourgeoisie, s’il n’y avait les propriétaires

Accueillants, cœur sur la main, faisant tout pour vous satisfaire.

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Forme

Réduction

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Évocation 

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304 4

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En haut, une  large  cheminée,

En bas, pignon de haute maison

Un très grand manoir, s’il en est  

Élégant, accueillant voyageurs !

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Manoir et voyageurs, lors il est transformé

en une maison d’hôtes, vont bien ensemble :

quand propriétaires charmants, accueillants

le forme et le fond s’accorderont à merveille.

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Le manoir du «Clos Saint Georges »

De Baralle, est une battisse

Toute en briques rouge et il héberge

Jusqu’à dizaine de voyageurs

.

Symbolique

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Un

Manoir

Avait généralement

L’aspect d’une maison forte

Ou à un château et constitué

Corps de logis, dépendances

Formant les ailes et entouré

De champs, voire de fermes,

Et  de pâturages  et  de bois.

Ce n’était, en aucun cas, un

Édifice à vocation militaire

Donc  pas un château fort,

Puisqu’il  était  interdit au

Vassal maître des lieux de

L’équiper de tour donjon.

manoir.community/node/18

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Descriptif

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304 – Manoir de Baralle, ancien hôpital   

Alignement central  / Titre analogue / Thème  habitat

Forme en rond / Rimes égales / Fond accordé à forme

Symbole de forme : manoir / Symbole de fond : voyageur

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Fond

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Évocation de fond

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304 6

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Le manoir du «Clos Saint Georges »

De Baralle, est une battisse

Toute en briques rouge et il héberge

Jusqu’à dizaine de voyageurs

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Symbolique

 .

Hormis le statut de voyageur

Et sur le plan urbain, le concept

De manger devant des inconnus,

Seul ou en famille, hors de son logis

Et en dehors des moments de fêtes,

Est pratiquement impensable

Avant les Temps modernes :

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Ce point est fondamental

Sur le plan anthropologique,

Et pas seulement en Occident.

Lors ici nous sommes bien dans

Le cas de voyageurs de passage.

Wikipedia : voyageurs

  .

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Corrélations

Fond/forme 

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On s’y sent, comme en un cocon,

Dans un écrin arboré de verdure,

On a envie d’y demeurer pour de bon,

Pour se remettre  d’un travail très dur.

On se perd en dédale de portes, couloirs,

Mais on n’y craint ni les fantômes, le noir.

Si  un jour, vous passez  par-là, par hasard,

Réservez chambre pour une nuit tôt ou tard !

 .

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Parc du Clos Saint Georges

 .

Scénario

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Le Clos Saint Georges, manoir au milieu de beau parc arboré.

Et quelques hôtes de passages devant la terrasse du manoir.

Et village et clocher de Baralle nichés en pleine campagne.

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