724 – Mon corps qu’un bel amour subordonne

Textuels et illustrations  >>

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Originaux : poème,  extensions, fragments

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Poème

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 C’est sûr : l’état amoureux

Conditionne notre corps

Par plein d’hormones

Encore … et encore

Et plein de choses

Vont  se modifier.

Déjà … l’appétit

Puis  le sommeil

Fatigue   et  stress,

Plus vite disparaissent

Bonne humeur, humour

Plus vite … apparaissent.

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C’est mon corps qu’un bel

Amour en moi subordonne

Mon corps qui  … se repose,

Qui lutte et qui s’abandonne

Qui s’active,  souffre  et jouit,

Toujours, en  donnant, de lui,

Sa part  belle, des plus actives.

L’amour,  de quoi,  ou, de qui ?

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D’abord, et, avant tout : de lui !

Mais de l’estime d’autres, aussi.

Il donne en aucun cas, le change

Duran  son plus intime  échange,

De fait si mon esprit parti ailleurs

Mon âme deviendra hors bonheur

.

Je   demeurerai fatigué comme lui

Si ce n’est même très fatigué de lui,

Même si pour tout il  me  supporte,

Même quand je   frappe, à sa porte,

Toujours il m’aide  il me transporte

Mon  corps, beau, pour lui, est laid

Pour d’autres, du moins, commun,

Est seul  que  j’ai, et  qui  lui plait.

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Il n’a, pourtant, rien  de  si divin.

Pour qu’on  le prenne  en main

Lové  en ce creux où il se met,

Se met  à bouger   et à jouir,

Jusqu’à  n’en  plus dormir,

Jusqu’au dernier soupir,

Qu’il  laisse  s’alanguir.

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Et je remplis ma nuit

De ma folle  pensée,

De recommencer,

Et, aujourd’hui,

À me reposer,

À  réactiver,

Mon désir

Incarné.

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Extensions

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Corps qu’un bel amour subordonne,

Qu’un tendre baiser déboutonne,

Relâchant de tous ses muscles

Lors les caresses le parcourent, du haut en bas.

Il vibre, à fond, à l’intérieur, rempli de joies et d’hormones

Et, à l’extérieur, en sa peau, pétrie de pores  qui  frissonnent,

Le tout montant jusqu’au cerveau, ou des pieds jusqu’à la tête.

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Le matin, il se lève d’un bon pied, prêt à affronter la journée

Émaillée de mille et une péripéties mais qui le rendront

Des plus aguerris. On le croit, fatigué, lassé, exténué,

Mais en un lit, il retrouve un fond secret d’énergie

Qu’il a préservé pour faire honneur à sa chérie.

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Le corps trouve de l’énergie… insoupçonnée

Par l’intermédiaire de l’amour… physique,

Le corps de l’homme sera constitué ainsi

Qu’il est presque toujours prêt à emploi.

Celui de la femme est soumis à des lois

Qui la mettent en condition ou pas,

Si ce n’est prétexte, ne veut pas !

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Mon corps est mon apparence, identité,

Mon corps est ma corpulence et agilité,

Mon corps est résonnance émotionnée,

Mon corps apporte énergies d’activités.

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Et en deçà, au-delà, de lui, de tout cela,

Mon corps, par amour, est subordonné,

N’est autre que véhicule de mes pensées,

Ressent, en lui, comme frisson d’éternité.

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Il faiblit, vieillit, parfois même en maladie

Mais il reste fidèle à l’amour que j’ai de lui,

Et que je distribue, à tout alentour, çà et là,

Dont je réserve, la majeure partie, pour toi !

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Fragments

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Amphore et iceberg sont métaphores

La première pour parler de la femme,

Seconde pour parler de l’inconscient,

Pour les deux, elles se correspondent.

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Corps est ce qui  se voit, se sent,  agit,

L’amour est ce qui est invisible en lui,

En lui, disons plutôt en cœur et esprit

Toute son histoire personnelle, sociale

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Tant la forme évoquera comme fond

La tête, le corps,  la jambe, le pied,

L’amphore a un peu de tout cela,

À l’intérieur,  contenu est subtil.

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L’amour est  sujet d’hormones,

L’amour est sujet d’émotions,

L’amour est affaire de cœur

 Et autant de l’inconscient !

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La symbolique amphore

Est très représentative

 De  l’origine  de la vie,

Est liée  à la femme,

Génératrice de vie.

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Graphiques : calligramme, forme et fond

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Calligramme 

 .

C’est sûr : l’état amoureux

Conditionne notre corps

Par plein d’hormones

Encore … et encore

Et plein de choses

Vont  se modifier.

  Déjà   M     l’appétit

 Puis le  O      sommeil

Fatigue   N       et stress,

Plus vite    * disparaissent.

Bonne hu     C   meur, humour

Plus   vite        O        apparaissent.

C’est mon           R        corps qu’un bel

Amour en             P        moi subordonne

Mon corps             S               qui se repose

Qui lutte et             *           qui s’abandonne

Qui s’active,            Q            souffre, et jouit,

Toujours, en            U            donnant, de lui,

Sa part belle,             ‘             des plus actives.

L’amour,  de             A         quoi,  ou, de qui ?

D’abord, et,              M      avant  tout : de lui !

Mais de l’est              O      ime  d’autres, aussi.

Il donne, en               U     aucun cas, le change

Durant   son              R     plus intime échange,

De fait si mon            *     esprit, parti, ailleurs

Mon  âme  devi         S      endra hors bonheur

Je   demeurerai        U        fatigué comme lui

Si ce n’est même      B        très fatigué de lui,

Même si en tout      O          il  me  supporte,

Même quand je      R         frappe, sa porte,

Toujours il aide     D        il me transporte

Mon corps, beau   O        pour lui est laid

Pour d’autres       N       sinon commun,

Est seul que j’ai  N      et qui lui plait.

Il n’a pourtant   E    rien de si divin.

Pour qu’on le      prenne en main

Lové dans le creux où il se met

Se met  à bouger   et à jouir,

Jusqu’à n’en  plus dormir,

Jusqu’au dernier soupir,

Qu’il  laisse  s’alanguir.

Et je remplis ma nuit

De ma folle  pensée,

De recommencer,

Et, aujourd’hui,

À me reposer,

 À  réactiver,

Mon désir

Incarné.

.

Forme

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Évocation 

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Un beau corps est

 Aussi  une  belle

Mé-ta-phore,

Amphore.

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L’amour devenant très fort se renferme

En son amphore

Où les deux corps n’en feront plus qu’un

Belle métaphore !

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Symbolique 

 .

La  symbolique

De l’amphore

Est connectée avec

 L’origine de la vie

 .

Est indubitablement liée à la femme

Et  à sa qualité  génératrice  de vie.

 .

La   métaphore est, toujours, celle

De la femme  comme  conteneur

Comme dispensatrice de la vie

 .

De même que Le graal étant

Lui-même un conteneur,

Il possède  aussi   cette

Image  du  vase  en

Symbole créé

Divin.

.

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Fond

 .

Évocation 

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L’amour en devenant très fort se renferme

En son amphore

Où les deux corps n’en feront plus qu’un :

Belle métaphore !

 .

Symbolique 

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Une métaphore

Figure de style consistant

À désigner une idée ou chose

En employant un autre mot

Que  celui  qui  conviendrait.

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Il est  lié  à la chose  que l’on

Veut  désigner   par  rapport

De ressemblance approchée.

Elle est  régie   par l’analogie,

Constituée de deux éléments,

Le comparé et le comparant,

Premier  est  l’objet, personne

Ou la chose  que l’on compare

Second ce à quoi on rapproche.

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Lors par exemple, si l’on dit ceci :

«Cette femme est une véritable déesse»,

« Femme» est bien évidemment le comparé

Et « Déesse» bien évidemment le comparant !

Source : Alanguefrancaise.com/litterature/metaphore

 .

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Fond/forme 

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Amphore comme métaphore du corps

Aucune ne pourrait bien lui ressembler

Mais la forme, l’évoquera comme fond ;

 .

La tête,  le corps,  la jambe,  le pied

L’amphore a un peu de tout cela

À l’intérieur, contenu est subtil.

 .

L’amour est sujet d’hormones,

L’amour est sujet d’émotions,

L’amour est affaire de cœur

 Et autant de l’inconscient :

Tout amour subordonne !

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Textuels et illustrations  >>


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