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Originaux : poème, extensions, fragments
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Poème
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Un chalet n’a rien à voir
Avec un bateau mis sur l’eau,
Un chalet se trouve, se construit,
A flanc de montagne ou de coteau.
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Hiver il a toit de neige
En forme de chapeau
En montagne, perdu,
Sur un haut plateau !
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Les bois blonds y abondent,
Beaucoup provenant d’un sapin
Qui perdant ses pommes et sève,
Est transformé en planche à pin.
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Il a, en nom de baptême :
«Chalet traditionnel alpin»
À l’intérieur, c’est chaud,
Et l’on s’y sent … très bien.
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En salle commune avec son poêle,
Ou à l’ancienne, grande cheminée,
Chauffe avec rondins de bois fendu
Entassés extérieur pour alimenter.
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Sa vue plongeante sur les combes
Et une vallée, de son pignon vitré,
Nous offre espace au soleil de midi
Brillant à même de nous émerveiller.
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On l’investit seul, en groupe, en famille…entre amis,
On l’aime bien au pied des pistes vierges… enneigées,
On voit le village, la ville, loin, en dessous, illuminés,
On se sent ailleurs, nulle part, à mille lieues, de Paris.
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Loin des mille et un soucis d’un quotidien, stressant,
Ici, on goute la vie et montagne, ici, on prend le temps
D’être en phase avec soi-même, les autres, et la nature
Jusque milieu de nuit, clair de lune éclaire neige pure.
Le repas s’éternisant et le bon vin chaud, ragaillardant
Chacun y va de son couplet, de son refrain…déconnant.
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Un chalet n’est pas un bateau mais on le trouve… beau,
Un chalet est comme un ilot, nous immergeant là-haut.
Parfois, pendant, après, une tempête, très avalanchée :
On s’y retrouve, soudain, reclus, perdus, isolés, de tout,
Mais le bois, qui craque, flambe, fume de la cheminée,
Est signe qu’un refuge intérieur nous rassure, en tout.
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Dans certains, des animaux occupent rez-de chaussée,
Moutons, veaux, vaches en hibernation, avec le berger,
Dans d’autres, une ferme auberge, a élu droit de servir,
Randonneurs, skieurs et visiteurs, pour les rafraichir !
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En montagne illuminée
Par la présence de lumières,
On se sent tous bien, tous à l’abri
Des froideurs, et rigueurs de l’hiver.
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Extensions
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Que dire de plus
Sinon que tout contraste
Jouera, très fort, ici,
Entre jour et nuit,
Entre chaleur et froideur,
Entre activité et repos,
Entre sortie et repas
Et facilite des rencontres
Aventureuses et qui
Fabriqueront des
Souvenirs impérissables.
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Des chalets en montagne, il y en aura de toutes sortes
Des petits, des grands, des immenses même des barres.
Les plus authentiques en rajoutent question ambiances,
On se croirait au siècle dernier, s’il n’y avait l’électricité !
Cela dit, au moins tel dépaysement serait plus que total !
Les exotismes marins des iles peuvent aller se rhabiller
Le feu dans la cheminée, le pin qui craque de partout,
Sans parler ambiance fantôme ours en la chambrée
Pour un peu on resterait siester toute la journée.
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Chalet en bois doré et feu de cheminée
Table de monastère, chaise basculante
Des chambres avec des lits superposés
Ou grands, séparés avec peaux de bête
Je crois qu’on a fixé comme un cliché,
En réalité on y trouve l’IKEA mobilier.
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La perte de charme due à la modernité,
N’a de gain que l’argent que vous verser
Vieux et pur chalet vous coutera un bras
Isolé en forêt et facile d’accès : les deux !
Mais le nôtre était très bien à mi-chemin
Entre traditions et commodités … super !
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Fragments
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Un chalet perdu dans les Alpes
Ou l’on peut séjourner un temps,
N’est pas une cabane… au Canada,
Au bord d’un de ses milliers de lacs.
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L’aspect, l’ambiance s’en rapprochent :
C’est le même vécu, la même philosophie
L’envie d’être au plus proche de la Nature
Pour en faire partie sans confort des villes.
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Nous sommes dans un village station de ski,
Ou tous les chalets, ou presque, sont en bois :
Procurant un certain charme, charme certain
Qui nous dépayse de tous les paysages urbains
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Dans un chalet-refuge en très haute montagne
Pas d’eau chaude, de douche, pas d’électricité,
Des lampes à pétrole, en cas de grosse tempête
Suffisantes pour bien éclairer tout l’intérieur.
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On a bien sûr, nos téléphones, parfois réseau
Disposant de torches, en secours seulement,
Marcher dans le noir la nuit est un danger,
On ne sait où est ravin ou on peut tomber.
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Graphiques : calligramme, forme et fond
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Calligramme
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Un chalet n’a rien à voir
Avec un bateau mis sur l’eau,
Un chalet se trouve, se construit,
A flanc de montagne ou de coteau.
UN BEAU
Hiver il a toit de neige
En forme de chapeau
En montagne, perdu,
Sur un haut plateau !
CHALET,
Les bois blonds y abondent,
Beaucoup provenant d’un sapin
Qui perdant ses pommes et sève,
Est transformé en planche à pin.
SUR LE
Il a, en nom de baptême :
«Chalet traditionnel alpin»
À l’intérieur, c’est chaud,
Et l’on s’y sent … très bien.
MONT
En salle commune avec son poêle,
Ou à l’ancienne, grande cheminée,
Chauffe avec rondins de bois fendu
Entassés extérieur pour alimenter.
ARAVIS
Sa vue plongeante sur les combes
Et une vallée, de son pignon vitré,
Nous offre espace au soleil de midi
Brillant à même de nous émerveiller.
.
On l’investit seul, en groupe, en famille…entre amis,
On l’aime bien au pied des pistes vierges… enneigées,
On voit le village, la ville, loin, en dessous, illuminés,
On se sent ailleurs, nulle part, à mille lieues, de Paris.
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Loin des mille et un soucis d’un quotidien, stressant,
Ici, on goute la vie et montagne, ici, on prend le temps
D’être en phase avec soi-même, les autres, et la nature
Jusque milieu de nuit, clair de lune éclaire neige pure :
Le repas s’éternisant et le bon vin chaud, ragaillardant
Chacun y va de son couplet, de son refrain…déconnant.
.
Un chalet n’est pas un bateau mais on le trouve… beau,
Un chalet est comme un ilot, nous immergeant là-haut.
Parfois, pendant, après, une tempête, très avalanchée :
On s’y retrouve, soudain, reclus, perdus, isolés, de tout,
Mais le bois, qui craque, flambe, fume de la cheminée,
Est signe qu’un refuge intérieur nous rassure, en tout.
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Dans certains, des animaux occupent rez-de chaussée,
Moutons, veaux, vaches en hibernation, avec le berger,
Dans d’autres, une ferme auberge, a élu droit de servir,
Randonneurs, skieurs et visiteurs, pour les rafraichir !
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En montagne illuminée
Par la présence de lumières,
On se sent tous bien, tous à l’abri
Des froideurs, et rigueurs de l’hiver.
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Forme
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Évocation
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Une tour, un minaret, un cairn,
Ou une sorte de piston, ou ressort
Nous dirons une lampe tempête
Qui éclaire, de sa chaude lumière.
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Quoi de plus courant que lampe tempête
Dans un chalet pour faire face
En lumière à éventuelle coupure de courant
Tant au-dedans qu’au dehors.
Lampe tempête garde sa lumière,
Qu’il vente, qu’il pleuve qu’il neige,
Elle est symbole même du guidage,
Tant sa forme inspire bien son fond
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Symbolique
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La lampe-
Tem-pête
Est à pétrole
Et transportable,
Dont la flamme est protégée du vent.
Il en existe deux modèles, et améliorés
Au cours du xxe siècle, à recyclage d’air,
Type ancien, à recirculation d’air chaud,
Aujourd’hui l e »plus souvent abandonné,
Modèle actuel, à recirculation d’air froid
Et qui s’avèrera nettement plus efficace.
Les deux modèles seront à mèche plate,
Avec un verre plus
Ou moins bombé.
Modifié, source : Wikipédia
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Fond
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Évocation
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Quoi de plus courant que lampe tempête
Dans un chalet pour faire face
En lumière à éventuelle coupure de courant
Tant au-dedans qu’au dehors.
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Symbolique
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L’intensité
De la lumière
Est une grandeur
Exprime capacité à éclairer
D’une source très ponctuelle
De lumière en une direction donnée.
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Dans un environnement plus obscur, la
La vision humaine ne distingue plus les couleurs,
La sensibilité spectrale relative se décale vers le bleu.
On parlera de vision scotopique dès lors entre les deux
Domaines de luminosité, on parlera de vision mésopique.
Wiki intensité lumineuse
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Fond/forme
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Rien à voir entre la lampe tempête et chalet
Encore que, il faut un temps, le seul éclairage
Possible quand le vent se mettait de la partie,
Pour marcher la nuit et bien que clair de Lune.
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En montagne si on ne voit pas bien, n’y voit rien
On pourra tomber dans un trou ou dans un ravin
La vue du moindre chalet, ou de refuge de berger,
Est, de suite rassurante et bienvenue, en protection.
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Qu’ils soient rudimentaires spartiates ne gêne guère
On se contente de peu quand on est en pleine galère.
Mais on en trouve aussi des cosys comme des cocons
Où l’on se sent confortable et à l’abri et pour de bon.
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