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Originaux : poème, extensions, fragments
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Poème
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À chaque fois, je pense à toi
Comme téléportée, je te vois.
Ça rime, assez bien, ma foi,
Avec un grand cœur qui bat
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Pour toi, de te voir présente,
Même si pour de vrai absente
De cette image je me contente,
Tant elle est pour moi, éloquente.
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Mon cerveau, seul, se représentera
Le fruit de nos rencontres intimes
Et je me dis, lors tu m’es présente,
Notre plaisir sera des plus ultimes.
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Quand je pense à toi,
Téléportée, je te vois
En pensée, en corps,
Tu ne me croiras pas.
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Émotions remontent,
Sensations abondent
Et je baise tes lèvres,
Et ta bouche en fièvre.
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Plus je descends et plus
Tu t’abandonnes et au vu
De mes caresses, données
Sur tes seins … encapsulés
.
Par mes mains qui dansent,
Et sur ton ventre en cadence
Oserai-je plus loin, plus bas :
Rideau : l’on n’en parlera pas !
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Tant ton image en moi reste pure
Même si écornée par temps durs,
Lors même, partagée entre jours,
Elle restera la première toujours.
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Extensions
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Voir une image virtuelle qui bouge
Devant soi, serait-ce vraiment voir
Ou seulement tromper son cerveau,
Projeter imaginaire en fausse réalité !
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À vrai dire, la frontière est ténue entre
Ces deux faces d’une seule et même réalité,
La partie virtuelle n’est qu’autre interprétation
Du réel parmi tous les possibles : l’esprit humain
À ceci de particulier sur celui des autres animaux
Sa capacité à se projeter images qu’il fabrique
En son cerveau et qui n’ont aucun support
Physique, aucune substantialité.
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Peut-être est-ce là l’explication des apparitions
Des fantômes et autres objets en environnement :
Ce ne serait que simple et banal artefact du cerveau.
De toute façon, il me faut bien créer une telle image
Intériorisée pour reconnaitre quelqu’un de familier :
Ce que n’ont plus les malades atteints d’Alzheimer
Qui ne reconnaissent plus leurs proches.
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On peut jouer à transformer cette image
Comme un peintre, un dessinateur, un caricaturiste
Mais il en restera toujours l’esprit, caractère, identité,
Le minimum pour la reconnaitre parmi des milliers.
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Quand l’on entre dans un virtuel
Que certains nomment métavers
Service en ligne, donnant accès à
Simulation espaces 3D temps réel,
Restant partagées et persistantes,
Pour vivre expériences immersives.
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Bien, bien, on est bluffé … d’accord,
Mais ce n’est pas de la téléportation.
Moi je me sens davantage transporté,
Fermant les yeux : je te sens, je te vois,
Devant moi, c’est comme si tu étais là !
Il n’y aurait rien de magique, là-dedans,
Rien que la force de ma pensée intérieure
Parce que je te connais, me projette en toi.
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Fragments
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Je peux me téléporter chez toi
Par la pensée, l’image projetée
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Je peux me téléporter chez toi,
Par la parole, télécommunicant
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Je peux me téléporter chez toi,
Par écrit, par message, poème.
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Je peux me téléporter chez toi,
Image virtuelle en visiophonie
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Je peux me téléporter chez toi,
Et te voir vivre, travers fenêtre.
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Ces cinq façons, de t’apercevoir,
Ne valent en aucun cas présence.
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Entre encrier et lettre en papier,
Entre téléphoné et être téléporté
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Je n’ai que l’embarras du choix
Tout dépendra, au final… de toi.
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Téléporté, je le serai, le suis déjà,
Si je ne peux me passer…de moi.
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Graphiques : calligramme, forme et fond
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Calligramme
.
J
À chaque fois, E je pense à toi
Comme télépor * tée, je te vois.
Ça rime, assez P bien, ma foi,
Avec un grand E cœur qui bat
Pour toi, de te N voir présente,
Même si pour S de vrai absente
De cette image, E je me contente,
Tant elle est pour * moi, éloquente.
Mon cerveau seul, À se représentera
Le fruit de nos ren * contres intimes
Et je me dis, lors T tu m’es présente,
Notre plaisir sera O des plus ultimes.
I
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Quand je pense à toi,
Téléportée, je te vois
En pensée, en corps,
Tu ne me croiras pas.
.
Émotions T remontent,
Sensations É * abondent.
Et je baise L T tes lèvres,
En ta bouche É E en fièvre,
Plus je descends P * et plus,
Tu t’abandonnes O V et au vu
De mes caresses R O données
Sur tes seins T I encapsulés
Par mes mains É S qui dansent
Et sur ton ventre E * en cadence
Oserai-je plus loin * plus bas.
Rideau, on n’en parlera pas,
.
Tant ton image en moi reste pure
Même si écornée par temps durs,
Lors même, partagée entre jours,
Elle restera la première toujours.
.
Forme
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Évocation
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Un voile pudique, en haut,
Sur usage d’encrier, en bas.
Ou encore une lampe à pétrole
Ou un sas de téléportation.
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Encrier n’a pas d’intention ;
C’est juste support pour écrire
Mais lors écrivant à quelqu’un
On se téléporte : un peu vrai !
Aucun lien direct entre encrier, téléporté
L’on peut tremper son doigt dans l’encrier
Pour écrire nom sur papier, pas son corps
La forme ne correspondra pas avec le fond.
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Symbolique
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Un encrier est
Un récipient permettant
De contenir de l’encre dans
Un endroit pratique pour la
Personne qui écrit avec
Une plume ou un stylo-.
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Les encriers sont sans doute
Devenus répandus dès la diffusion
De l’écriture à l’encre, manifestant
Une grande diversité de formes et
De tailles tout en partageant
Comme point commun une
Ouverture réduite pour
Limiter l’évaporation.
wikipedia.org/wiki/Encrier
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Fond
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Évocation
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Encrier n’a pas d’intention ;
C’est juste support pour écrire
Mais lors écrivant à quelqu’un,
On se téléporte : un peu vrai !
.
Symbolique
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On nomme téléportation
Le transfert d’un corps dans
L’espace, sans parcours physique
Points intermédiaires départ arrivée :
Thème a été traité tant en science-fiction
Qu’en physique ou en … parapsychologie.
Nous n’avons aucune raison de croire que
La téléportation de tout être humain
Préserverait la continuité de la
Conscience en nouveau corps.
Wikipédia : téléportation
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Liens fond/forme
On peut se téléporter par télécommunication,
Ses paroles, ses écrits ses images, ses vidéos,
Pas son corps, même si on peut le figurer,
Par image 3D projections holographique.
Et si certains prétendent communiquer,
Par télépathie, transmission de pensées
Ce ne sera que par ondes, non matière
L’esprit en est bien capable d’émettre,
Encore faudra-t-il un bon récepteur.
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