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Le silence est, chacun sait,
Indispensable à méditation,
Silence autour autant, en soi
Douce musique de votre corps,
Envahissant entier, de l’intérieur,
Rythme flot calme de vos pensées.
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Harmoniques vous créera telle bulle
Sensation externe deviendrait nulle,
Lors l’écho du cœur, seul, vous parvient.
Et vous en oublieriez presque de respirer
Si complètement plongé dans cette idée
Qui du stress vous repose de la journée.
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Ce grand silence, et qui m’entoure,
N’étoufferait pas bruits intérieurs
Et qui me jouent bien des tours
Lors je recherche un bonheur.
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Il me protège et de l’extérieur,
De nuit tout comme de jour
Ou, il me rend les yeux, rieurs
Surtout, quand je fais l’amour !
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Bruit se transforme, chanteur,
Puis douce musique tout autour
Et me réchauffe : sang et cœur
Lorsque point d’orgue, accourt.
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Harmoniques s’enchainent,
Et me libèrent, des chaines,
Tout en peuplant les alentours,
D’ondes, en autant de discours,
Berçant mes oreilles, en mineur,
Rythmant paroles de troubadour
Ponctuée d’un silence à l’heure,
Où tout est luxe, calme, velours.
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Silence et bruit sont états transitoires
Qui se renforcent ou qui se contrarient.
Et la minute de silence en vue d’honorer
La mémoire de quelqu’un qui est mort,
A une signification symbolique certes
Est message plus fort que discours.
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Extensions
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Il y a aussi «luxe, calme et volupté»
Après l’amour, pour Baudelaire
Mais on peut aussi le décliner
En «luxe, calme et satiété»
Après dîner, ou bien encore
«Luxe, calme et discrétion»,
Toujours est-il que le silence est
Propice à des pensées intérieures,
Des rêveries, des fantasmes, de folies.
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Le moindre bruit deviendra susceptible
D’interprétations qui se transformeront en
Sons intérieurs, se poursuivent en symphonie.
Bruit du vent qui passe, siffle à travers la serrure,
Celui de feuilles du peuplier qui bougent sans s’arrêter,
Celui du coq qui chante, du chien qui aboie, il y en a etc.
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Il y a une grande différence de traitement, entre les sons
Qu’on subit et ceux qu’on produit, et, qu’en plus, on aime.
Bruit de pas de sa bien-aimée, sur le plancher de l’escalier,
Agace les voisins, vous ravit, vous avertit de sa proximité
Bientôt de sa présence dans l’intimité, et silence précédant
Qui précède la musique, c’est de la musique, comme suit.
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Le silence existe dans la Nature … pleine, et, sauvage,
Hormis quelques bruits naturels et de cris d’animaux
Et dans des grottes, on peut même, en se concentrant,
Entendre son propre cœur battre et jusqu’à l’unisson !
Au point que, pour certains, ça en devient…angoissant.
Moi j’apprécie, surtout la nuit quand la mélodie secrète
Des étoiles, de notre galaxie, bien au-delà, de l’Univers,
Me parvient en ondes faibles, et m’émerveille, à souhait,
À tel point que je me confonds en elle, en sa joie d’exister.
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Le silence complet comme chacun le sait
Donne l’impression que le temps s’arrête
Tout comme le bleu d’un ciel… sans vent
Crée l’impression que tout est immobile.
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Lors les deux s’ajoutent, ça crée panique
Dans notre cerveau, qui s’interroge alors,
Si environnement est faux, irréel, disparu
Moment d’égarement où il plane sur l’air.
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Silence qui précède tremblement de terre
Lors animaux, captant signaux, se taisent
Tandis que, chez nous, l’activité continue,
Comme si de rien n’était, aveugle, sourd.
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Épilogue
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Il y a, comme chacun le sait :
Le bruit et le silence extérieur,
Le bruit et le silence intérieur :
Les deux peuvent nous affecter.
***
Pour se prémunir, débarrasser
Des bruits extérieurs … s’isoler
En un endroit calme, inhabité,
Se mettre en position de repos.
***
Pour se prémunir, débarrasser
Des bruits intérieurs : méditer,
En prenant un thème, fil rouge,
Duquel l’on ne devra décrocher.
***
C’est plus facile à dire qu’à faire,
Me direz-vous : avez bien raison,
On n’entre pas en l’introspection,
Sans être dispo pour ne rien faire.
***
Selon que l’on est un ours ou singe,
Le premier taciturne ; l’autre, agité,
On y parviendra plus vite, concentré
Il n’est pas question remue méninge.
***
C’est plus facile aussi, en congé, voyage,
S’il n’y a plus aucun souci, aucun tapage,
La vue et calme des iles exotiques ou non,
De tous sont connues pour cela, de renom.
***
Sons, bruits, que je produis, sont différents
De ceux qui me percutent, ceux que je subis,
Des airs mélodiques, doux, rythmes relaxants,
Nous élèvent vers bien être comme en paradis.
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1092 – Calligramme
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Le silence est, chacun sait,
Indispensable à méditation,
Silence autour * autant, en soi
Douce musique L de votre corps,
Envahissant entier E de l’intérieur,
Rythme flot calme * de vos pensées.
G
Harmoniques vous R créera telle bulle
Sensation externe A deviendra nulle,
Lors l’écho du cœur, N seul, vous parvient.
Et vous en oublieriez D presque de respirer
Si complètement plon * gé dans cette idée
Qui du stress vous re * pose de la journée.
S
¤ Ce grand silence, I qui m’entoure, ¤
¤¤ N’étoufferait pas L bruits intérieurs ¤¤
¤¤¤ Et qui me jouent E bien des tours ¤¤¤
¤¤¤¤ Lors je recherche N un bonheur, ¤¤¤¤
¤¤¤¤ Il me protège et C de l’extérieur, ¤¤¤¤
¤¤¤¤ De nuit tout, E comme de jour ¤¤¤¤
¤¤¤¤ Ou, il me rend * les yeux, rieurs ¤¤¤¤
¤¤¤¤ Surtout, quand Q je fais l’amour ! ¤¤¤¤
U
¤¤¤¤ Le bruit se trans I forme, chanteur ¤¤¤¤
¤¤¤¤ Puis douce musi * que tout autour ¤¤¤¤
¤¤¤¤ Et me réchauffe M sang et cœur ¤¤¤¤
¤¤¤ Lorsque point d’or ‘ gue, accourt. ¤¤¤
E
Harmoniques N s’enchainent,
Et me libèrent, T des chaines,
Tout en peuplant O les alentours,
D’ondes en autant U de discours,
Berçant mes oreilles R en mineur,
Rythmant paroles de E troubadour
Ponctuée d’un silence * à l’heure,
Où tout est luxe, calme * et velours.
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Silence et bruit sont états transitoires
Qui se renforcent ou qui se contrarient.
Et la minute de silence en vue d’honorer
La mémoire de quelqu’un qui est mort,
A une signification symbolique certes
Est message plus fort que discours.
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Forme
Réduction
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Évocation
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Je ne sais si la forme ressemble
À un singe ou un bien un ours.
Y a des humains qui sont ours,
Et peu d’ours qui soit humain.
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(forme stylisée, rimes égales,
le fond s’éloigne de la forme)
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À vrai dire la forme ressemble plutôt
à un robot qu’à un ours ou un singe :
quoiqu’il en soit, loin d’un être humain
si bien que le fond diffère rade la forme
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Il ressemble à un homme-singe,
Et voire un ours en pleine jungle.
C‘est sans doute à force de solitude
Qu’il demeure toujours silencieux !
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Symbolique
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Le singe est un vrai primate
Présentant de fortes ressemblances
Avec l’homme : comme lui il symbolise
L’agilité, l’intelligence, voire l’ingéniosité.
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Lors, dans la mythologie égyptienne, le singe
Est associé au scribe car il note la parole de Ptah
Le dieu créateur puis d’Anubis la déesse funéraire.
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Aussi, il était considéré comme un magicien suprême,
Un artiste, un prestidigitateur tout à fait capable de lire
Les plus mystérieux, les plus complexes des hiéroglyphes.
1001symboles.net/symbole/sens-de-singe
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Fond
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Évocation
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Il ressemble à un homme-singe,
Et voire un ours en pleine jungle.
C‘est sans doute à force de solitude
Qu’il demeure toujours silencieux !
Symbolique
L’ours fut considéré
Comme un double de l’homme,
Un ancêtre tutélaire, un symbole
De puissance, de renouveau,
Du passage des saisons,
Et même de royauté
Puisqu’il fut longtemps
Symbole de protection en Chine.
L’ours est surtout le symbole de la
Transition entre la pulsion animale
Et la maîtrise humaine : il est le
Symbole de la maîtrise des
Instincts et de la bestialité.
Il est donc celui qui prépare
La paix, en corrigeant, en
Premier lieu ses propres excès.
Source : guillaumedoucere.
canalblog.com/archives
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Corrélations
Fond/forme
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Le singe est plutôt bruyant en pleine nature
Tandis que l’ours est plutôt du genre discret
Chacun d’eux interprètera silences et bruits
En signaux de calme ou danger potentiel !
En symbolisme, on ne peut les associer,
Bien que chacun ait lien avec l’homme
Le silence et le bruit qui les entoure.
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De l’homme, au singe, à l’ours
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Scénario
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Grands espaces instaurent grand silence environnant,
îles désertes, exotiques, tout autant, mais touristiques,
où lors j’entends mon cœur battre comme un tambour.
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