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Le train,
Nous mène,
D’un point de départ
À un autre : l’arrivée.
L’arrivée peut illustrer
Une fin de parcours,
Sinon une étape,
Même de… rien.
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La vie continue,
Sur son chemin,
Qui nous ballade
En tous les points
Pour notre … mal,
Ou pour notre bien.
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Lors parfois, le train,
Reste un temps astreint,
En un lieu aussi contraint,
Où, l’on côtoie des voyageurs,
Débarquant autre gare…ailleurs.
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On bavarde, on lit, on se … regarde,
On écrit et mange sans prendre garde
Aux temps, aux paysages qui passent
En comptant les arrêts jusqu’au sien.
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Le train, comme tous les transports,
Stimule le cerveau et l’imagination :
On ne se déplacera pas sans penser,
Au lieu de départ et au lieu d’arrivée !
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Et l’on se prend même, parfois, à rêver,
Que ce train brulera toutes les stations,
Et qu’il n’y aurait plus de destinations :
Pas plus, au sud, est, ou ouest, ou nord.
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Qu’il en serait devenu … extraterrestre,
Nous mènerait aux confins de l’Univers
Pour peu qu’il y en ait, comment savoir
Et que l’on puisse, vivant, les atteindre.
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Le train … comme tous les transports,
Peut être sujet à variation d’horaires,
Partir à l’heure et arriver en retard,
Être à moitié vide ou archiplein,
Être face à un suicide, panne,
Obligé à changer une rame.
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Le train-train, quotidien
Devient vie de chien
Cela dit on y dort
On y mange,
Et s’aime
Bien
V
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Extensions
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Voyager en train, certains aiment bien,
D’autres, moins, autre pas : cela dépend
Des expériences, des attentes de chacun.
Comme en tous transports en commun.
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On est un peu comme colis qu’on déplace
Et la place à l’intérieur, pour se déplacer
Est plus que limitée, plus que partagée.
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«Train pour la vie» et «train de la vie»
«Train de vie», n’ont rien, en commun,
Si ce n’est des rails réels ou bien fictifs,
Sur lesquels on avance en sachant bien
Où l’on va ou bien l’on y va, malgré soi.
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L’imaginaire relatif au train, est infini,
De même que le nombre de ses arrêts,
De ses destinations et de ses occupations.
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Train de jour ou de nuit, wagons en sièges ou en couchettes,
Wagons restaurant, plateaux repas, à la place, casse-croutes.
Le voisinage est parfois plaisant, parfois ennuyeux, bruyant :
Les téléphones sonnent, consonnent, bavardages résonnent :
On somnole plus qu’on ne dort, et le contrôleur vous réveille
En plein rêve ou cauchemar : dieu, où ai-je mis mon billet :
Je ne le sais plus, ne le trouve plus et où sont mes bagages.
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Prendre le train n’a plus rien à voir avec train-train quotidien
Qui rappelle le célèbre slogan de manifs «métro, boulot, dodo».
Avant, la SNCF ne parlait que de transports, d’une gare à l’autre,
À présent, elle vous invite à un voyage agréable, et voire, lointain !
Il est vrai que le confort et la vitesse se sont grandement améliorés,
Et que l’on peut s’occuper, si ses voisins ne sont pas trop bruyants.
Ce que je préfère c’est le train de nuit avec couchette pour dormir
Le bruit régulier du train, sur les rails, et l’exiguïté de la cabine,
Donnent impression d’intimité, de distance, puissance à rêver.
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Le train n’est pas la panacée :
Il ne dessert pas tous les coins,
En Bretagne il ne fait que tour,
Pour la traversée, voir autobus.
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J’ai connu des Michelines, diesel,
Lentes, polluantes, inconfortables :
60 kilomètres/heure : vrai escargot,
Le temps de dix belottes au bas mot.
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Ou regardais par la fenêtre le paysage
Défiler avec parfois des vaches en près.
Aujourd’hui, elles ne lèvent plus la tête,
Tant ça pourrait faire leur lait, tourner.
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Épilogue
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Si vous voulez sortir de votre train-train quotidien,
Prenez donc le train, et cela de nuit comme de jour.
Telle expression, dont on ne connait l’origine exacte
Évoque la routine, l’allure toujours égale, répétition.
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Qu’importe, passons : échange monotonie et entrain,
Et là, l’on ne s’ennuierait pas, l’on ne s’ennuierait plus
Mais comment faire : il s’agit de bien dormir, en train,
Train-train, entrain, au train où vont les choses, perdu.
***
Il est vrai qu’une fois dedans, on est pris par la vitesse,
Question train-train, vous repasserez, bientôt arrivés :
À peine le temps de se reposer la tête sur son oreiller,
Le temps d’un rêve, en Train bleu ou Transsibérien.
***
Dans un train, on peut lire et peut s’occuper,
Êtes tranquille : personne pour … déranger,
Il bouge à peine, a des sièges confortables,
Des heures comme en une bulle, capable.
***
Avec entrain pour ceux qui préfère
À tout autre moyen de transport,
Ayant pour tous, un imaginaire
Qui en inconscient serait d’or.
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310 – Calligramme
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Le train,
Nous mène,
D’un point de départ
À un autre : l’arrivée.
L’arrivée peut illustrer
Une fin de parcours,
Sinon une étape,
Même de… rien.
UN
La vie continue,
Sur son chemin,
Qui nous ballade
En tous les points
Pour notre … mal,
Ou pour notre bien.
VOYAGE
Lors parfois, le train,
Reste un temps astreint,
En un lieu aussi contraint,
Où, l’on côtoie des voyageurs,
Débarquant autre gare…ailleurs.
EN TRAIN
On bavarde, on lit, on se … regarde,
On écrit et mange sans prendre garde
Aux temps, aux paysages qui passent
En comptant les arrêts jusqu’au sien.
Le train, comme tous les transports,
Stimule le cerveau et l’imagination :
On ne se déplacera pas sans penser,
Au lieu de départ et au lieu d’arrivée !
AVEC UN BEL
Et l’on se prend même, parfois, à rêver,
Que ce train brulera toutes les stations,
Et qu’il n’y aurait plus de destinations :
Pas plus, au sud, est, ou ouest, ou nord.
Qu’il en serait devenu … extraterrestre,
Nous mènerait aux confins de l’Univers
Pour peu qu’il y en ait, comment savoir
Et que l’on puisse, vivant, les atteindre.
ENTRAIN
Le train … comme tous les transports,
Peut être sujet à variation d’horaires,
Partir à l’heure et arriver en retard,
Être à moitié vide ou archiplein,
Être face à un suicide, panne,
Obligé à changer une rame,
Et train-train, quotidien
Devient vie de chien
Cela dit on y dort
On y mange,
Et s’aime
Bien
V
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Forme
Réduction
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Évocation
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Ça ressemble plus
À une grande fusée
Qu’à un long train actuel ;
Peut-être : un train du futur ?
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Un jour, qui sait, des trains ressembleront
Peut-être à une fusée:
Mais en attendant de filer à 900 à l’heure :
300, c’est déjà pas si mal !
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Symbolique
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Le rêve de fusée
Est un symbole qu’on
Rencontre, souvent, dans
Des rêves d’enfant, de garçon.
Représente énergie permettant
De s’élever pour aller conquérir
Nouveaux espaces ou horizons.
C’est le symbole du courage,
De la curiosité et de l’action,
La rapidité, et l’efficacité,
De l’ouverture d’esprit et
Du besoin découvrir
Vaste monde qui
Nous entoure.
psycho2rue.fr/dictionnaire-
des-symboles-de-reve/fusee
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Descriptif
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310 – Voyage en train avec un bel entrain
Alignement central / Titre intercalé / Thème transport
Forme en ovale / Rimes égales / Fond approché de forme
Symbole de forme : fusée / Symbole de fond : train
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Fond
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Évocation
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Un jour, qui sait, des trains ressembleront
Peut-être à une fusée:
Mais en attendant de filer à 900 à l’heure :
300, c’est déjà pas si mal !
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Symbolique
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Le train a pris
Dans les dessins, rêves d’enfants,
Comme des adultes, importance égale
À celle du cheval, la diligence des siècles passés.
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Dans l’expérience et l’analyse des rêves, le train s’inscrit
Parmi symboles de l’évolution, à la suite des serpents, dragons.
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Le train des rêves est l’image de la vie collective, du destin
Qui nous emporte. Arriver en retard, manquer le train,
Monter dans le train à la dernière seconde,
Autant de rêve qui indiquent que nous
Avons laissé passer l’occasion.
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Corrélations
Fond/forme
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Le train, le TGV, fonce
Comme une vraie fusée,
Lors à trois cent à l’heure
Logeant l’autoroute on voit
Les automobiles, trainasser.
Cela change du train-train,
Que l’on appelle quotidien,
En promenant son chien.
Ici, tout va vite, sécurisé
À peine parti que déjà,
Bientôt parle arrivée
C’est bien ça, fusée
À ne pas rater !
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Train à vapeur, panache de fumée
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Scénario
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Nous voici attendant le train, avec bagage sur le quai de la gare,
Nous voilà assis dans le train, et sur de confortables fauteuils,
de nuit, en couchettes, avec une ambiance calme, garantie.
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