1133 – A force de ne jamais savoir, pouvoir, vouloir !

Visuels et textuels  >>

.

Et c’est à  force  de

De remettre cent fois

Le métier sur ouvrage

Et si  ce n’est  l’inverse

Comme  dirait  Boileau,

Qu’on finirait par perdre

Le fil premier  de sa pensée,

 Et digresser dans ses coulisses.

.

Entre ne pas savoir et tout savoir

Il y a comme un gouffre  à remplir,

Il en est  de  même : vouloir, pouvoir,

Tant on n’en finit jamais de dé cevoir

Et si l’école  nous apprend tout et rien

C’est un commencement  non, une fin.

.

À  force de ne jamais savoir,

À force de ne jamais pouvoir,

.

Force essayer ou force   de   surseoir,

Force de ne jamais vraiment vouloir,

J’ai comme  l’impression m’accrocher,

En rythme tant qu’en rime  et sa plume

Au crochet de la  poésie, dans sa…Lune

Pour voir  en ma nuit,  un soleil  briller,

Un soleil  de midi  ou  soleil de minuit,

Ajoutant  à mon œuvre, ombre portée

Qui en le maelstrom de mes pensées

Donne un  nouvel  horizon  au  récit.

.

Il me suffit alors  persévérer,  croire

En quelque  destin  étant  le  mien

Pour qu’un te  art enfin se déclare,

En moi comme discours arlésien

Belles paroles dès lors s’envolent,

Vers des sommets pour beautés,

Mots s’enchainent : farandoles

Sans point entrave  formalité

À force  de  vouloir  l’écrire

Ce qui me traverse l’esprit,

J’espère  atteindre  le vôtre,

Pour partager  mes  soucis :

Par mes paroles,  et contraires

À votre vie, si des plus ordinaires

Dès lors impropre   à vous satisfaire.

.

 .

Extensions

 .

Il me faudra bien distinguer

Le « flot » du « flux » de pensées ;

Le flot vient en quantité et en désordre,

Tandis que le flux vient en qualité et en ordre.

Le flot s’impose à moi comme des mots à choisir

Et à gérer tandis que le flux est comme une pelote

De phrases préconstruites, que j’ai juste à dévider.

Dans ce dernier cas, je ne sais si ce sont les mots

Qui gouvernent ma pensée ou …  le contraire

Mais je n’en ai que faire, je me contente

De les relier, relire, corriger, parfaire.

.

Savoir ou le premier des quatre mousquetaires

Pouvoir ou les moyens de presque tout faire,

Vouloir ou l’intention de débuter et de finir

Écrire suppose bien évidement les trois

Savoir est connaitre les littératures,

Pouvoir est  se mettre en posture,

Vouloir est mettre sa signature.

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SPV ou savoir, pouvoir, vouloir.

Est-ce que suis au courant du fait…

Est-ce que je peux faire quelque chose

Est-ce que j’aurai envie, intérêt à le faire

.

L’information, une fois vérifiée sa source

Serait donc bien le premier déclencheur

Qu’on nie par la suite si ça tourne mal

Pouvoir est lié à sa fonction et statut

Tandis que vouloir : à sa personne !

.

Je sais écrire, et je peux écrire,

Certes, comme tout le monde

Mais quel sera mon intérêt

Surtout celui des autres

En lecteurs assidus

De mon œuvre !

.

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1133 – Calligramme

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Et c’est à   …     force  de

De remettre     cent fois

Le métier sur   ouvrage

Et si ce n’est      l’inverse

Comme dirait     Boileau,

Qu’on finirait   par perdre

Le fil premier  de sa pensée,

 Et digresser dans ses coulisses.

Entre ne pas savoir et tout savoir

Il y a comme un gouffre  à remplir,

Il en est  de  même : vouloir, pouvoir,

Tant on n’en finit jamais de dé  *  cevoir

Et si l’école  nous apprend     J tout et rien

C’est un commencement   A     non, une fin.

À  force de ne                M           jamais savoir,

À force de ne            A            jamais     pouvoir,

Force essayer        I          ou force   de   surseoir,

Force de ne       S            jamais vraiment vouloir,

J’ai comme     *             l’impression  m’accrocher,

En rythme    S             tant qu’en rime et sa plume

Au crochet  A             de la  poésie, dans sa … Lune

Pour voir    V             en ma nuit,  un soleil  briller,

Un soleil     O             de midi  ou  soleil de minuit,

Ajoutant     I              à mon œuvre, ombre portée

Qui en le      R             maelstrom de mes pensées

Donne un      *             nouvel  horizon  au  récit.

Il me suffit       V         alors  persévérer,  croire

En quelque        O          destin  étant  le  mien

Pour qu’un tel      U         art enfin se déclare,

En moi comme       L         discours arlésien

Belles paroles dès,   O          lors s’envolent,

Vers des sommets      I         pour beautés,

Mots s’enchainent       R          farandoles

Sans point entrave         *         formalité

À force de vouloir           P           l’écrire

Ce qui me traverse          O        l’esprit,

J’espère  atteindre          U       le vôtre,

Pour partager  mes        V         soucis :

Par mes paroles,  et     O       contraires

À votre vie, si des      I    plus ordinaires

Dès lors impropre    R   à vous satisfaire.

.

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Forme

Réduction

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Évocation 

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1133 4

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Un beau vase

Ou alors un flacon

 De parfum,  de savoir,

Pouvoir, d’influence, etc.

.

(forme creuse, rimes égales,

le fond s’éloigne de la forme)

.

Flacon de parfum a peu à voir avec

les trois thèmes  du texte poétique,

malgré son grand effet d’influence

ainsi la forme se distingue du fond

.

Le parfum du savoir est un parfum

Qui ne tiendra pas au corps :

Parfois il suscite influences du pouvoir,

Et du vouloir sur les autres !

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Symbolique 

 .

La subtilité du parfum

Est insaisissable et pourtant

L’apparence est réelle symboliquement

À une présence spirituelle et à la nature de l’âme.

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La persistance du parfum d’une personne

Après le départ de celle-ci, évoque une

Idée de durée et de souvenir.

.

Le parfum symbolise la mémoire

C’est en ce sens son l’utilise encore

Dans  les  cérémonies   funéraires.

.

Les parfums facilitent  l’apparition

D’images et de scènes significatives

Qui suscitent et orientent à leur tour

Des émotions et des désirs,

D’un passé lointain.

.

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Fond

 .

Évocation

.

1133 6

.

Le parfum du savoir est un parfum

Qui ne tiendra pas au corps :

Parfois il suscite influences du pouvoir,

Et du vouloir sur les autres !

 .

Symbolique 

.

De tout temps, chaque individu

Vivant en société, reçoit influences,

Provenant de son milieu de vie, sa famille

Par tendances et modes qui s’y dessinent,

Et  par les autres individus avec lesquels

Il  partage, quotidiennement, des règles

Et des normes établies, bien respectées.

.

Le consommateur subit, volontairement

Ou non, toutes sortes de pressions sociales.

Ces pressions le mèneront souvent à modifier

Son comportement, habitudes de consommation,

Et, parfois même, ses croyances, dans le but  d’être

Socialement accepté, reconnu par majorité de gens.

Source : joiedevie.forumpro.fr/t15923-symbolique-des-parfums

 .

 .

Corrélations

.

Fond/forme 

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Drôle de fonction que celui d’influenceur,

Et qu’on paie cher pour affirmer tendance

Voire la susciter,  comme  autoréalisatrice

Que ce soit  en commerce  ou  en politique

Lors, à vrai dire, tout le monde influence

D’une manière ou d’une autre, par choix

Puis le rationalisant, mais a posteriori.

Sur les conseils de …     j’ai décidé de….

Ne se fiant qu’aux recommandations.

Manque de temps, confiance, risque !

 .

.

Ni savoir, ni vouloir, ni pouvoir !

.

Scénario

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À force de ne jamais savoir,

À force de ne jamais … pouvoir

À  force  de  ne  jamais  …  vouloir

Qu’écrire nous mènera quelque part !

 .

Visuels et textuels  >>


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