.
Il y a, je le crois, la foi de l’enfant,
Qui fait confiance à ses parents ;
La foi du charbonnier
Qui fait confiance à une Église ;
La foi des religieux
Et, qui la mettent en pratiques ;
.
La foi du gnostique
Qui doute de toute mystique ;
La foi de l’athée
Qui croit qu’on va Néant ;
La foi du prosélytiste.
.
Mais qui va vivre en conquérant !
Il faudrait, déjà, avoir une foi
En soi, en l’autre, l’humain
Pour se trouver en un bon sens
Pour une vie, qui nous fait du bien !
.
Il y a la foi de l’enfant qui croit au Père Noël,
Mensonge de parents de société que sur l’autel
De la vérité, jamais il ne faut penser à sacrifier,
Pour ne pas faire s’écrouler les jouets sur marché.
.
Il y a la foi du charbonnier, qu’il érige, en principe :
C’est comme ça et pas autrement, et le sera toujours,
C’est la source de sa vie, de ses douleurs, ses amours,
L’homme est semblable à un Dieu duquel il participe.
.
À l’opposé, il y a le positiviste, l’agnostique et l’athée,
Qui s’accordent pour détruire sens divin de l’Univers,
Ils n’ont rien à mettre, proposer, à l’endroit, l’envers
Qui le remplace, dont l’homme se réclame, destiné.
.
À errer d’une croyance à l’autre, sans buts ni fins,
Mourir, disparaître au néant, arrivé aux confins
Du rien qu’il était, qu’il est, qu’il sera, et vivre,
Malgré tout, heureux d’exister à en être ivre,
.
D’un espoir, dont il a du mal à se départir :
L’immortalité, de son corps, esprit, âme :
À quoi bon vivre si l’on ne croit en rien,
Pourquoi être humain plus que chien.
.
Pour moi elle aura ce quelque chose
De magique et, à la fois, tragique
Comme on le vivra qu’une fois
Attention à ne pas la rater !
.
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Extensions
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Il y a la foi de l’enfant
Qui croit au monde magique,
Lorsqu’il mêle le merveilleux et le réel
Comme étant équivalents, puis petit à petit,
Établit une distinction entre ce qui est virtuel,
Ce qui est réel et ce qui apparait comme si c’était irréel
Mais ne l’est pas vraiment. On prétend qu’il croit aux contes
Jusqu’au jour où il vous confie, comme pour vous avertir, que
«C’est pour faire comme ci mais qu’en vrai, ça n’existe pas »
.
C’est vous qui êtes pris à votre propre piège,
Arroseur arrosé en quelque sorte !
.
Les Évangiles, la Bible, la religion,
Constituent un Monde, à part, puisqu’on
Lui demande d’y croire et ce sont les parents,
Les adultes, les autres, les prêtres qui le certifie.
De toute façon, notre esprit humain fonctionne
De telle façon qu’on aura besoin qu’on lui raconte
Des tas d’histoires pour qu’il les intègre dans la
Nôtre et notre humanité et les faits scientifiques
N’ont pas d’effet de conviction par eux-mêmes,
Il faut les mettre en scènes et y croire vraiment.
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À quoi bon la vie : question lancinante mais inutile
La vie nous est donnée, nous est reprise, c’est ainsi !
Bon, c’est vrai, qu’elle ait un sens, nous aidera à vivre
Mais c’est à chacun de nous, de bien trouver le sien !
Avec une réponse comme celle- là : chacun est servi !
Les athées, agnostiques, vivent bien sans aucun sens
Et je ne parle pas des épicuriens, ni, des bons à rien !
Alors finalement de croire à rien, c’est encore croire :
Rien devient un objet de mes croyances, grand Dieu.
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Pour certains, la vie est comme un rêve :
On ne sait pas si on dort ou on est éveillé
C’est la conception de Platon et du reflet
La vie est ailleurs, sommes spectateurs !
.
Pour chrétiens, vie est épreuve terrestre,
En attendant rejoindre le paradis au ciel,
Plus on est bon et plus on souffre douleur
Et plus on échapperait aux feux de l’enfer
.
Athée, est un voyage, est une expérience,
Dont on a aucune idée de son sens, finalité
Mais qui nous serait donné d’approfondir,
En exerçant notre liberté et libre-arbitre !
.
.
Épilogue
*
Avant nos derniers siècles
L’on avait coutume de diviser
Les gens en croyants et incroyants,
Ou encore en fidèles contre infidèles :
Aujourd’hui on parle de religieux/athée,
Les formes changent, le fond reste le même.
***
Les religieux pratiquants ne remplissent plus
Les vases, ils se limitent à des tasses ici ou là.
Religions ne sont plus localisées : mélangées,
Souvent issues d’une conviction personnelle.
***
On ne va pas refaire l’histoire des religions,
Elles ont des côtés positifs et côtés négatifs
Elles sont créées, dirigées par des humains
Et sont donc le reflet de leurs vicissitudes.
***
J’ai moi-même, je le confesse, ne le renie,
Avoir fait études secondaires en séminaire,
Poursuivi au-delà, après, jusqu’au moment
Où j’ai perdu la foi n’y croyant pas, ou plus.
Aujourd’hui, religion parait peu catholique,
Qu’elle soit chrétienne, juive ou musulmane.
Pour autant je reste en quête de spiritualité :
Avoir trouvé autre sens à ma vie, point athée !
.
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1110 – Calligramme
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Il y a, je le crois, la foi de l’enfant,
Qui fait confiance à ses parents ;
La foi du charbonnier
Qui fait confiance à une Église ;
La foi des religieux
Et, qui la mettent en pratiques ;
La foi du gnostique
Qui doute de toute mystique ;
La foi de l’athée
Qui croit qu’on va Néant ;
La foi du prosélytiste.
****************
.
Mais qui va vivre en conquérant !
Il faudrait, déjà, avoir une foi
En soi, en l’autre, l’humain
Pour se trouver en un bon sens
Pour une vie, qui nous fait du bien !
À ……………….
Il y a la foi de l’en * fant qui croit au Père Noël,
Mensonge de parents Q de société que sur l’autel
De la vérité, jamais il ne U faut penser à sacrifier,
Pour ne pas faire s’écrouler O les jouets sur marché.
I
Il y a la foi du charbonnier, qu’il érige, B en principe :
C’est comme ça et pas autrement, et le O sera toujours,
C’est la source de sa vie, de ses douleurs N ses amours,
L’homme est semblable à un Dieu duquel * il participe.
L
À l’opposé, il y a le positiviste, l’agnostique A et l’athée,
Qui s’accordent pour détruire sens divin de * l’Univers,
Ils n’ont rien à mettre, proposer, à l’endroit, V l’envers
Qui le remplace, dont l’homme se réclame, I destiné.
E
À errer d’une croyance à l’autre, sans buts * ni fins,
Mourir, disparaître au néant, arrivé aux S confins
Du rien qu’il était, qu’il est, qu’il sera, I et vivre,
Malgré tout, heureux d’exister à en * être ivre,
O
D’un espoir, dont il a du mal à N se départir :
L’immortalité, de son corps, * esprit, âme :
À quoi bon vivre, si l’on ne N croit en rien,
Pourquoi être humain E plus que chien.
*
Pour moi, elle aura C ce quelque chose
De magique et, à R la fois, tragique
Comme on le vi O vra qu’une fois
Attention à ne I pas la rater.
T
E N R I E N !
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.
Forme
Réduction
.
.
Évocation
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Vase ancien,
Et assez commun,
D’origine étrusque
Pas comme la tasse.
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(forme pleine, rimes égales,
le fond s’éloigne de la forme)
.
Un beau vase, si beau soit-il, vide,
S’il ne contient matières,
Ne sert à rien, il n’est qu’une forme
À remplir, comme sa vie. !
.
Symbolique
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Le vase possède le sens du Trésor.
S’emparer d’un vase, c’est conquérir un trésor.
.
Briser un vase, c’est anéantir par le mépris le trésor
Qu’il représente, un symbolisme identique se retrouve
En littérature mandéenne et dans la Pistis Sophia.
.
Dans le Bahir, les six jours de la Création sont
Couramment appelés les six beaux vases.
La Shekina est comparée à un vase.
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Et dans la littérature médiévale,
Le vase contiendrait le trésor
Le Graal, les Litanies, etc.
Source : expatmosaïque.fr/le-
symbole-de-la-semaine-le-vase
.
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Fond
.
Évocation
.
.
Cette belle tasse si belle soit-il, vide,
Si elle ne contient d’amour
Ne sert à rien, elle n’est qu’une forme
À remplir, comme sa vie !
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Symbolique
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Au XVIIIe siècle, d’abord
En Allemagne et en Autriche
Puis en France, les manufactures
De porcelaine commencent à fabriquer
Des «trembleuses », autrement dit des
Tasses très profondément enfoncées
Dans leur soucoupe, ce qui empêche
Le récipient de … glisser.
Et l’origine de telles tasses
Serait, parait-il, espagnole.
fr.wikipedia.org/wiki/Tasse
.
.
Corrélations
Fond/forme
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Vase et tasse ne nous apprennent rien
Sur quelle qu’origine de nos croyances
Les deux seront vides et ne demandent
Qu’à être remplis de divers breuvages,
Dont chacun se serait épris de passion,
Pour ne pas sombrer dans le non-sens,
Mais une fois remplis ils ne se videront
Il faut faire avec et jusqu’à sa mort :
Réviser sa croyance serait se renier :
Qui serait assez fou pour faire cela.
.
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Il faut croire, étant athée
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Scénario
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Trois valeurs humaines fondamentales : foi, espoir, amour !
La foi sauverait qui : lui, moi, tout le monde, ou personne ?
Qu’y a-t-il derrière grille : ce qu’un y voit, ce que l’on croit ?
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