1115 – Dieu est un concept, le Christ est une réalité

Visuels et textuels  >> 

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Dans la fresque de Michel-Ange,

Peint sur la voûte de la Chapelle

.

Sixtine, situé au Vatican, à Rome, on voit une image de l’homme

D’un côté, et de Dieu de l’autre et entre les deux, le doigt de Dieu

Comme le moyen choisi de la création de l’Homme, à son image.

Mais le contraire est autant vrai, l’homme crée son propre Dieu.

.

Même si ce n’est pas son intention

 Le Christ, juif,   nommé aussi  Jésus,

Est plus réel,  à l’identité  reconnue,

Né d’une femme  comme nous, nu :

Qui contestera son histoire vécue.

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Et si Dieu reste  un beau concept

Et Jésus-Christ, reste une réalité

Mon égocentrisme est exacerbé,

Nous aimons l’histoire incarnée.

.

Si vous avez des belles pensées

Pensez bien  à les personnifier,

Et  facilitez  une identification

C’est écrit et à votre intention.

.

Je me  vois  bien, en elle,  lui,

Car c’est moi, je l’ai compris,

Un autre moi et qui pourrait

Bien    penser : si  j’étais lui !

.

Par  projections comparées,

Je dirais, ferais, comme lui,

En virtualités et en réalités,

Par procuration d’intimité.

.

L’histoire d’un homme qui

A, réellement, vécu  ou  qui

Aurait pu vivre ceci ou cela

À en confondre la personne

Et  son personnage, inventé

Faire plus vrai que, réalité !

.

Ainsi, débute  un   synopsis

D’un nouveau film  au ciné,

Ainsi, débute  toute histoire

En un gros roman, raconté :

Pourtant  rien ne se passera

Comme au naturel ou prévu.

.

Pour finir,  on n’en retiendra,

Que  des émotions, incarnées,

Sinon passent  et vents légers,

Se chargeront de les disperser.

.

La poésie et la pensée… feront

Partie  d’histoire  ou ne seront

L’un  n’empêche  pas  l’autre,

Et dieu merci, elle ne se vend,

Que ce qui  est incarné chair

Et si possible  pas trop cher. 

.

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Extensions

 .

Dieu est un concept, Jésus-Christ est une réalité.

Il faut avouer qu’un concept qui a été incarné

Est bien plus compréhensible et visible

Que concept virtuel, désincarné.

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Si nous n’avons pas la même image

De Dieu et du Christ, est-ce lors parce

Qu’il est caché, parce qu’il est multiple !

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Personne ne peut nier que le Christ n’ait existé

Sous le nom de Jésus de Nazareth, a été crucifié

Mais l’Histoire, avec un grand  H,  s’arrêtera là !

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Le reste est affaire  de croyances, sens religieux !

Il est le seul à mentionner «Dieu» comme vivant

Et à affirmer qu’il  en est  le fils, élu, pour sauver

Une Humanité qui, peut-être, ne le mérite pas !

.

Lui-même ne demande à personne de le croire,

Le libre arbitre de chacun donne seul l’espoir.

 .

Combien d’écrits par les apôtres, en témoins

Dans leurs évangiles ou Nouveau Testament

Et St Paul par la suite et l’Église chrétienne,

Historiens anciens,  romanciers modernes,

Auront relaté  et  confronté, voire enquêté,

Sur une existence d’un Jésus de Nazareth

Pour finir par dire qu’il aura bien existé.

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1115 – Calligramme

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Dans la fresque de Michel-Ange,

Peint sur la voûte de la Chapelle

.

Sixtine, situé au Vatican, à Rome, on voit une image de l’homme

D’un côté, et de Dieu de l’autre et entre les deux, le doigt de Dieu

Comme le moyen choisi de la création de l’Homme, à son image.

Mais le contraire est autant vrai, l’homme crée son propre Dieu.

.

Même si ce n’est pas son intention

 Le Christ, juif,   nommé aussi  Jésus,

Est plus réel,   *  à l’identité reconnue

Né d’une femme   D  comme nous, nu,

Qui contesterait    I      l’histoire vécue.

Et si Dieu reste    E    un beau concept

Et Jésus-Christ   U     reste une réalité

Mon égocentris   *    me est exacerbé,

Nous aimons l’  E   histoire incarnée.

Si vous avez      S   des belles pensées

Pensez bien      T  à les personnifier,

Et  facilitez       *  une identification

C’est écrit et    U  à votre intention,

Je me  vois       N  bien, en elle, lui,

Car c’est moi    *   je l’ai  compris !

Un autre moi,    C        qui pourrait

Bien     penser :   O     si j’étais lui 

Par projections    N     comparées,

Je dirais, ferais    C     comme lui,

En virtualités et   E    en réalités,

Par procuration  P     d’intimité.

L’histoire d’un    T    homme qui

A réellement       ;     vécu ou qui

Aurait pu vivre   L    ceci ou cela

À en confondre   E    la personne

Et  son person    *  nage, inventé

Faire plus vrai   C   que, réalité !

Ainsi, débute     H   un   synopsis

D’un nouveau    R   film  au ciné,

Ainsi, débute     I    toute histoire

En un gros ro    S  man, raconté :

Pourtant  rien   T   ne se passera,

Comme au na    *  turel ou prévu.

U

Pour finir, on     N      ne  retiendra,

Que des émot     E   ions, incarnées,

Sinon passent    *     et vents légers,

Se chargeront    R   de les disperser

La poésie et la    É   pensée… feront

Partie  d’histoi   A   re  ou ne seront

L’un n’empê       L  che  pas l’autre,

Et dieu merci     I   elle ne se vend,

Que ce qui  est  T   incarné, chair

Et si possible   É  pas trop cher. 

.

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Forme

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Réduction

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Évocation

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1115 4

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Une forme de croix

Comme celle où aura

 Été  crucifié le  Christ :

En incarnation de Dieu

.

(forme stylisée, rimes égales,

le fond s’accorde à la forme)

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Croix Jésus, incarnation, et  Dieu :

Tout y est pour qu’histoire suscite

l’intérêt de tous, voire de chacun

et ainsi fond et forme s’épouse.

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Forme

 .

Évocation 

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Crucifixion du Christ n’est pas fiction :

 Un fait historique :

Et l’incarnation de Dieu serait lui prêter

Une intention humaine.

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Symbolique 

 .

La croix, dans son symbole culte,

Représente la crucifixion bien sûr,

Mais avant tout l’abandon de soi,

Le détachement de tout ce qui est

Personnalité : c’est la rupture

Avec toute la mécanique de

La personnalité, toute

La roue de la personnalité,

Et roue des réincarnations donc.

.

Lorsqu’il y a crucifixion d’un initié,

Crucifixion cosmique, l’initié devient

Détaché du plan des réincarnations.

S’il revient, ce sera uniquement pour

Apporter quelque chose, ce n’est plus

Pour expérimenter quelque chose.

Source : conscienceuniverselle.fr/

symbolisme-de-la-croix

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Fond

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Évocation 

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1115 6

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Crucifixion du Christ n’est pas fiction :

 Un fait historique :

Et l’incarnation de Dieu serait lui prêter

Une intention humaine.

.

Symbolique 

.

L’Incarnation 

Est le dogme chrétien

Où    le Verbe divin s’est

Fait chair en Jésus-Christ.

Et cette notion reste exprimée

Dans le Prologue de l’évangile selon

Jean : Le Verbe s’est fait chair» (1:14).

.

Elle se situe au centre de la christologie.

La notion d’incarnation a été débattue

Au cours du christianisme primitif.

La controverse la plus vive : le  docétisme.

« Dieu s’est fait homme parce qu’il est plus difficile

D’être un homme que d’être Dieu. » (Voltaire)

« Dieu s’est fait homme pour que l’homme

Devienne Dieu. » (Irénée de Lyon).

https://fr.wikipedia.org/wiki/Incarnation_(christianisme)

 .

 .

Corrélations

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Fond/forme 

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Les religieux parlent plus du Christ que de Dieu

En domaine de certitudes, le premier l’emporte

Les philosophes ne parleront jamais du Christ,

Il n’y aura pour eux aucun lien entre les deux !

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Quant à la croix, ce symbole existait bien avant

Notamment d’anciens babyloniens de Bagdad

«Elle aura été  christianisée par  sainte Hélène,

Mère même de l’empereur  Constantin Ier,

Qui aurait découvert la Croix de Jésus

 Ainsi  que  celles  des  deux  larrons,

 Lors d’un pèlerinage en Palestine

Entrepris en 326. Wikipédia.

 .

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Dieu est un concept ou une réalité ?

.

Scénario

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Dieu à l’image de l’homme … si ce n’est pas le contraire ?

Le Christ (Jésus historique) … crucifié pour nous sauver.

Visage même de Jésus nous est inconnu : moult images.

 .

 

 Visuels et textuels  >> 


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