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Le paradis
Avec l’enfer
Sont valeurs contraires,
Bon…heur, mal…heur,
Dans la vie se mêlent
Intimement et en
Chacun de nos actes
Nos sentiments.
Et, sans compter,
Projection de pensées,
Mais qui nous traversent.
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Il ne saurait y avoir ni paradis ni enfer ;
Il ne saurait y avoir ni beauté, laideur ;
Il ne saurait y avoir ni fortune, revers ;
Il ne saurait y avoir ni vérités, erreurs.
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Ce sont là de fausses relatives valeurs
Constituant des rapports symboliques,
Départageant les bonheurs malheurs,
Faits pour guider notre sens pratique.
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Ils existent, mais le long de curseurs,
Tantôt en distance, tantôt en hauteur,
Ressemblant à ce mélange qui évoque
Air d’espéranto, jouant sur équivoque.
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Considérant une même valeur à tous
Certains, autres la trouvent différente
Il n’y a aura jamais universelle entente,
Valeurs langues sont histoires de fous.
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Aspirer au sens, à des valeurs de vie,
Représente la question la plus cruciale
À laquelle on ne peut échapper ou mal,
Tant la mort vous rappelle son souci.
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Respect de l’autre comme de soi -même
Constitue la principale règle à observer :
En vie, tout n’est pas du pareil au même
Sinon c’est vite l’anarchie et la brutalité.
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Il ne saurait y avoir ni paradis ni enfer,
C’est nous qui les inventons, projetons,
À force de vivre en misère ou de travers,
Sont fausses réalités, auxquelles croyons.
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Extensions
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Pourquoi s’en faire paradis !
Et pourquoi paradisiaque enfer !
C’est juste qu’il faut trouver un lieu
Pour y mettre tous les hommes de bien
Et autre, les suppôts du mal : point barre !
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Un paradis où l’on serait seul, serait un enfer,
Un enfer où on serait convivial, serait un paradis ;
L’homme n’est pas fait pour vivre seul, ni sur Terre
Ni ailleurs, il communique : l’enfer serait de ne
Pouvoir satisfaire le moindre de ses désirs,
Le paradis, de les avoir tous satisfaits.
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Mais le Paradis se transformerait
Alors en enfer plus aucune envie.
L’enfer, c’est la lutte et c’est la fuite
Mais c’est surtout l’ennui lors le paradis,
C’est le bien-être, le plaisir, la joie, le bonheur.
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Chacun a sa propre vision de l’enfer et du paradis.
Distinction entre celui que l’on vit sur Terre et celui
Projeté après mort : y a que premier qu’on vit, subit !
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Portes du Paradis sont ouvertes sur une grande lumière
Portes de l’Enfer sont condamnées par une entrée en fer,
Des anges en Paradis, des démons en Enfer : est-ce nous,
Ou ceux qui nous accueillent ou bien s’occuperont de nous,
C’est à chacun d’en décider selon le fruit de son imaginaire.
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L’enfer est cité en toutes les religions
Et il n’est nulle part en même temps :
Ce n’est pas vraiment un lieu, lequel ?
Pas plus vraiment un temps : lequel ?
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Quelque paradis terrestre aurait existé
Avec Adam et Ève, sous le nom d’Éden,
Entre Tigre et Euphrate, Mésopotamie,
Parfois ailleurs aussi en lieux inconnus.
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Le plus curieux, le plus extraordinaire :
Enfer et paradis ont traversé les siècles
Suite à fausses traductions, croyances
Il nous faut croire on a besoin d’eux !
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1113 – Calligramme
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Le paradis
Avec l’enfer
Sont valeurs contraires,
Bon…heur, mal…heur,
Dans la vie se mêlent
Intimement et en
Chacun de nos actes ……….
Nos sentiments.
Et, sans compter,
Projection de pensées,
Mais qui nous traversent.
.
Il ne saurait y avoir I ni paradis ni enfer ;
Il ne saurait y avoir L ni beauté, laideur ;
Il ne saurait y avoir * ni fortune, revers ;
Il ne saurait y avoir N ni vérités, erreurs.
Ce sont là de fausses ‘ relatives valeurs
Constituant des rapports Y symboliques,
Départageant les bonheurs * malheurs,
Faits pour guider notre sens A pratique.
Ils existent, mais le long de * curseurs,
Tantôt en distance, tantôt en N hauteur,
Ressemblant à ce mélange qui I évoque
Air d’espéranto jouant sur équi * voque.
Considérant une même valeur P à tous
Certains, autres la trouvent dif A férente
Il n’y a aura jamais universelle R entente,
Valeurs langues sont histoires A de fous.
Aspirer au sens, à des valeurs D de vie,
Représente la question la plus I cruciale
À laquelle on ne peut échapper S ou mal,
Tant la mort vous rappelle son * souci.
Respect de l’autre comme de N soi -même
Constitue la principale règle I à observer :
En vie, tout n’est pas du pa * reil au même
Sinon c’est vite l’anarchie E et la brutalité.
Il ne saurait y avoir N ni paradis ni enfer,
C’est nous qui les F inventons, projetons,
À force de vivre E en misère ou de travers,
Sont fausses R réalités, auxquelles croyons.
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Forme
Réduction
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Évocation
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Un trophée sportif,
Ou alors une lampe
À pétrole, avec ampoule
Pour bien mieux… s’éclairer.
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(forme pleine, rimes égales,
le fond s’approche de forme)
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Que vaudrait une lampe, sans feu,
ni ampoule ni ressources pour durer
en enfer, des lampes sans ampoule ;
en paradis, ampoules sans lampe.
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Le feu de la lampe et du brasier
Seront des symboles identiques :
Leur différence sera en l’intensité,
Pour éclairer comme l’ampoule.
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Symbolique de forme
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La lampe,
Qu’elle soit électrique,
Ou à huile ou à pétrole,
Représentera toujours une
Sorte de lumière intérieure,
Une énergie, et des capacités,
Talents que nous maîtrisons.
L’homme maîtrise lumière,
Avec un pouvoir
Allumer, éteindre.
Psycho2rue.fr/dictionnaire-
Des-symboles-de-reve/lampe
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Fond
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Évocation
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Le feu de la lampe et du brasier
Seront des symboles identiques :
Leur différence sera en l’intensité,
Pour éclairer comme l’ampoule.
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Symbolique
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Eureka !
L’ampoule,
Symbole de l’idée
Qui jaillit sans que l’on
L’ait vraiment cherchée :
Hasard heureux, erreur fructueuse!
Tant qu’il s’agisse d’une lampe à huile,
À pétrole ou d’une lampe moderne, électrique,
Elle symbolise l’énergie que nous contrôlons,
Celle que nous maîtrisons. Dans la bande
Dessinée et le dessin animé, l’apparition
D’une idée est souvent représentée
Par une lampe à incandescence
Qui s’allume au-dessus de la
Tête du personnage.
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Corrélations
Fond/forme
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La lampe serait éclairée, éclairante,
Au paradis
La lampe serait éteinte, obsurcissante
En plein enfer
Sauf que nous n’avons pas de lumières
Ni sur l’un ni l’autre
Et que leur obscure clarté, oxymoron,
Brouille bien notre raison
Au point de faire une totale confiance
Dans notre propre imagination.
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Il n’y aurait ni paradis ni enfer !
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Scénario
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Porte du paradis, corridor tunnel avec, au fond, une lumière.
Dans l’une, des anges blancs ; dans l’autre, des diables rouges.
Porte de l’enfer, elle est comme murée, sans espoir de lumières.
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