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L’éternité …
Ça prend du temps
L’éternité eh, attendez :
Pourquoi chercher à la définir
Clairement, et, définitivement,
Si on a, tout le temps d’y penser,
Ni interruption ni discontinuité.
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On ne vous dira jamais sauf à la fin
Si toutefois, par chance, y parvenez,
Tant la moitié de l’infini, c’est l’infini
On se perd avoir tel début … sans fin.
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S’il n’y avait pas de temps, d’espace
Il n’y aurait pas d’espace, d’éternité.
L’éternité mais cela, chacun, le sait,
Ne serait que concept lié au temps
Qui sera une pure durée humaine,
Afin de pouvoir mieux le compter.
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L’éternité, qui a un début,
Sans aucune fin … prévue
Est un non-sens logique,
Au sens mathématique.
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Pourtant faut y croire,
Pour garder l’espoir,
Sinon le grand soir,
Serait … trou noir.
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Troublant miroir,
Pour s’apercevoir
Que vie est voyage
Passe comme nuage
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Et, si la brève éternité
Nous attend l’autre côté
Il vaut mieux se préparer
Pour ne pas se la regretter
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Instant, et éternité, n’existant
Que dans un esprit fort chagrin
Qui ne voit mort, sans lendemain
Pour ce faire, recrée infini, temps.
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Extensions
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À quoi bon s’éterniser à écrire et toujours
De vains mots sur l’Éternité
Que personne ne connait et dont personne,
Qui ait vanté ses mérites,
N’en ait revenu pour nous dire à quel point
Elle est désirable, admirable.
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Éternité, assis sur un banc, en pleine solitude,
Et attendant la fin, s’il y en a une
De quoi d’ailleurs ne me parait pas souhaitable.
Vous vous imaginez mort en pleine
Souffrance pour une Éternité : c’est déjà l’enfer.
Mais rassurez-vous, le bonheur même,
Surtout s’il reste intense, finit par lasser, énerver.
Il faut donc penser l’Éternité comme une
Sérénité parfaite que rien ne peut venir perturber,
Que nombre d’agnostiques appellent ennui.
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Et ce dernier peut être pire que douleur le bonheur.
On ne s’en tirerait jamais à si bon compte.
Peut-être est-il préférable de disparaitre et à jamais
Dans le Néant bien que l’esprit y rechigne :
Sa seule mission serait de se projeter dans l’au-delà
De ce qu’il est, dans ce qu’il adviendra
Si on supprime le temps, l’éternité perd son sens
Et son utilité et même l’Homme avec.
L’Éternité nous reste donc des plus nécessaires
Ne serait-ce que pour espérer…
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La distinction entre passé, présent et futur ne garde que
La valeur d’une illusion, si tenace soit-elle. » Albert Einstein
Pourquoi lors dire que « nous avons l’Éternité devant nous »,
Alors que nous y sommes déjà, depuis longtemps, toujours,
Si ce n’est que le temps de l’espace, et l’espace du temps,
Se confondent réellement en un seul et même concept.
Et bien que la science de la « relativité restreinte »
S’opposerait alors à ma philosophie contrainte,
Il n’est pas de mon ressort de les rejoindre
Dans un artifice jugé métaphysique !
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Soit une durée qui n’a ni commencement ni fin,
Qui échappe à toute détermination chronologique
Ou durée ayant un commencement, mais pas de fin :
Comme le prône la religion : naissance puis vie future.
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Dans les deux cas, il y aurait une contradiction interne
Comment concevoir une durée qui est un temps compté,
Puis comment concevoir un début qui n’aurait pas de fin,
Et lors s’il n’y a pas de durée, l’éternité est l’instant présent.
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Épilogue
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Si l’on admet qu’espace-temps n’existe pas
Ou du moins échappe à notre connaissance
Et plus encore à l’expérience de la physique
Alors l’éternité non plus, n’a plus lieu d’être.
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C’est un peu contraire à la raison, je l’admets
Tant comment imaginer, qu’après notre mort
Nous continuerions de vivre : où et comment.
On frise paradoxe, celui quadrature du cercle.
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Si on va au-delà : toute la physique quantique,
Qui dit qu’une particule pourra être paradoxale
En deux états, deux espaces différents et reliés :
Vivant et mort d’un côté, voire affecté de l’autre.
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C’est à n’y rien entendre, comprendre, accepter :
On est loin de dualités cartésienne, einsteinienne,
Moi, qui suis psychologue… je rends mon tablier !
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Attendez, non : avant de mourir, j’aimerais savoir,
Je ne veux pas quitter cette Terre, dans un tel noir :
Je suis pris de vertige et je tombe dans une spirale !
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Une spirale d’un espace-temps, sans espace ni temps,
Qui me fera sentir, éprouver Dieu, à l’intérieur de moi,
Non mais ce serait vraiment merveilleux, j’y crois pas !
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1125 – Calligramme
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L’éternité …
Ça prend * * du temps
L’éternité É S eh, attendez
Pourquoi cher T / P cher à la définir
Clairement et E / M définitivement,
Si on a, tout le R \ / E temps d’y penser,
Ni interruption N \ / T ni … discontinuité.
On ne vous dira I \ / * jamais sauf à la fin
Si toutefois par T o T chance, y parvenez,
Tant la moitié de É P l’infini, c’est l’infini
On se perd avoir * E tel début … sans fin.
S’il n’y avait pas E C de temps, d’espace
Il n’y aurait pas S N d’espace, d’éternité.
L’éternité mais T O cela, chacun, le sait,
Ne serait que * C concept lié au temps
Qui sera pure U N durée … humaine,
Afin de pouvoir mieux le compter !
.
L’éternité, qui a un début,
Sans aucune fin … prévue
Est un non-sens logique,
Au sens mathématique.
Pourtant faut y croire,
Pour garder l’espoir,
Sinon le grand soir,
Serait … trou noir.
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Troublant miroir,
Pour s’apercevoir
Que vie est voyage …
Passe comme nuage …
Et, si la brève éternité ….
Nous attend l’autre côté …..
Il vaut mieux se préparer ……
Pour ne pas se la regretter …….
Instant, et éternité, n’existant …….
Que dans un esprit fort chagrin ……..
Qui ne voit mort, sans lendemain ………
Pour ce faire, recrée infini, temps ……….
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Forme
Réduction
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Évocation
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Cette forme représente
Bien une main, tenant
Au creux une lumière,
brillant pour l’éternité.
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(forme stylisée, rimes égales,
le fond s’approche de forme)
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Lumière et éternité vont bien ensemble,
à quoi bon une éternité dans l’obscurité,
le principal problème est ailleurs : durée
ainsi la forme évoque un trou sans fond.
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Cette main nous parle de lumière
Il existe plusieurs représentations
De ce fameux concept de l’Eternité.
Dans laquelle nous fusionnerions !
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Symbolique
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Y a-t-il une vie après la mort ?
Sur cette question que toute personne
Se pose à un moment ou à autre de sa vie,
C’est peu de dire que les opinions divergent.
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À ce jour, des milliers de livres ont été écrits
Sur ce sujet, les uns affirmant quelque chose
Subsiste, d’autres au contraire postulant
Le retour « au néant de conscience »
Lorsque vie s’achève enfin en
Lumière d’éternité.
Source : belle-emeraude.com/
dans-la-lumiere-de-l-eternite-
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Fond
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Évocation
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Cette main nous parle de lumière
Il existe plusieurs représentations
Du fameux concept de l’Eternité.
Dans laquelle nous fusionnerions.
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Symbolique
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L’éternité symbolise
Ce qui est privé de limite dans la durée.
C’est l’affirmation de l’existence
Dans la négation du temps.
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L’Irlande qui ne possédait
Aucun moyen de faire
Comprendre une telle notion
Aura brisé le cycle des années
À n’en plus finir qui s’additionnent.
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C’est ainsi que : « Un an et un jour »
Serait devenu le symbole de l’éternité.
Pour l’homme, le désir d’Éternité reflète
Sa lutte incessante contre le temps et plus encore,
Sa lutte pour une vie si intense qu’elle triomphe de la mort.
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Corrélations
Fond/forme
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L’éternité serait mise en lumière en religion
Par l’évocation du fameux tunnel de lumière
Que l’on franchirait à l’instant de notre mort.
Passage d’un temps terrestre, mesuré, mortel
À un temps illimité, fondu dans le grand Tout,
Est une affaire de croyance et de foi religieuse,
Qui n’a aucune preuve pragmatique scientifique
On parle de cinquième dimension… atemporelle
N’ayant aucune connexion possible avec nous !
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Éternité spirale sans fin
Changer l’image ici
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Scénario
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Deux anneaux croisés pour l’éternité
tant que le soleil brille, c’est notre éternité
mais, après, qu’adviendra-t-il de nous sur banc ?
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