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En jeu de mots,
Enfer me ment,
Paradis dé-ment,
Avec force mystère !
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Lors paradis d’amour
Demeure enfermement
À deux, en tours d’ivoire
En ignorant environnement.
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Enfer dément feu éternel existe
Le paradis ne serait pas sexiste,
Du simple fait qu’ange, sans sexe,
Ne s’en font plus aucun complexe.
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Lors enfer me ment, paradis dément,
Que peut vouloir dire cette phrase ci,
Que le paradis pourrait être un enfer
Ou bien qu’il existe, déjà, sur Terre.
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Paradis d’amour et d’enfermement,
Ressemblent fort à l’enfer d’autant
Qu’on ne le voit et qu’on ne le sent
Tant que l’on a des yeux d’amants.
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Qui souligne comme une évidence
Que tous les contraires se joignent
Avec plus, sinon moins, de poigne.
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L’enfer dément qu’un feu … existe
Alors que toutes les visions artistes,
Le met en avant-plan d’avant-scène.
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Quelque part entre l’enfer et paradis,
Il y aura la lucidité d’une conscience,
Qui ne se ment pas déjà à…elle-même,
Même quand prise d’émotion extrême.
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Extensions
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Prise entre l’enfer et le paradis, l’Église,
En état d’indigence, en besoin d’indulgences,
Dans les deux sens du terme, pardon et argent,
A inventé le purgatoire dont on ne sait ni le lieu,
Ni la fonction exacte et ressemble un peu à une
«Garde à vue» dans une cellule de dégrisement,
Où l’on attend, patiemment, son passeport pour
Le paradis ou l’acheminement définitif en enfer,
Selon ses actes de contritions, voire d’expiations.
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Mais si le purgatoire est provisoire, pourquoi pas
Le paradis, l’enfer, ne le seraient-il pas : illogique ?
L’Église aura fait la distinction entre péchés véniels,
Capables d’être expiés purgatoire et péchés mortels,
Conduisant directement en enfer de Jérôme Bosch.
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Au Moyen-Âge, le purgatoire est symboliquement
Illustré comme étant un lieu de feu purificateur.
Il aurait été redéployé au milieu du XIXe siècle
Face à la montée du spiritisme ou d’invocation
Des âmes trépassées par des moyens ésotériques,
Non chrétiens. Son évocation s’est depuis raréfiée.
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Enfermement et enfer me ment : en un ou trois mots,
L’enfer ce serait toute privation de liberté et de vérité,
On peut être enfermé seul ou en couple enfer ou paradis
L’enfer si l’un domine l’autre et l’empêche d’être, de sortir
Paradis si celui qui est sorti ouvre la porte à l’autre, vérité
Dément en tant que personne et dément en tant que… verbe
S’écrivent et se prononce de la même façon, n’ont rien à voir
Et quand l’enfer dément que le paradis est un lieu de bonheur
Le paradis rétorque que l’enfer est réservé à tous les déments !
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Entre l’enfermement en paradis dément
Ou rester sur Terre, même si purgatoire,
Mon cœur et mon esprit sinon mon âme,
Ont choisi cette dernière pour agrément.
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Tant si l’enfer, c’est le mensonge, le faux,
Un paradis de vérité, ne sera pas si beau.
Qui décide, vraiment, du vrai et du faux :
L’Église voire le gouvernement d’en haut.
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L’on dit que toute prison est enfermement,
Qu’il soit physique, psychologique ou moral
Vivre en un paradis peut être insupportable
Pour ceux qui seront inaptes aux bonheurs.
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Épilogue
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Il se trouve, comme il se doit,
Que tout paradis et tout enfer,
Ont une porte entrée à franchir
Avec des juges pour son sézame.
***
Il faut s’entrainer avec le Sphinx,
À résoudre des énigmes mortelles,
Sinon l’on serait pris au dépourvu,
En tombant de paradis vers l’enfer.
***
Qui dit porte, dit liberté, enfermement :
Religion adopte second en… manipulant
L’humain pour peur de sa mort, en enfer,
Mort deux fois : sur Terre et en l’éternité !
***
Ce n’est pas que cette croyance soit inutile,
Il en faut une, de toute façon, mais pourquoi
L’imposer comme seule et unique, sans savoir
Ce qui nous attend réellement autre côté miroir.
***
Comme tout ce qui nous importe et fait sens de vie,
Notre libre-arbitre, si tant est qu’il existe, fonctionne
Nous accorde le choix, venant de l’intérieur, personnel
Suite à notre propre et unique expérience individuelle !
***
Qui ment et qui dément, qui dit vérité et qui dit fausseté :
Allez savoir, ce n’est pas qu’affaire de science, connaissances
Mais d’un processus d’individuation basée sur notre intuition
Venant combler les manques de toutes nos croyances erronées.
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1126 – Calligramme
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QUAND
E * P
En jeu N A de mots
Enfer me F R ment
Le paradis E A dément,
Avec force R D mystère !
Lors para * I dis d’amour
Demeure M S enfermement
À deux, en E * tours d’ivoire
En ignorant * D environnement.
Enfer dément M É feu éternel existe
Le paradis ne E M serait pas sexiste
Du simple fait N E qu’ange sans sexe
Ne s’en font plus T N aucun complexe.
T
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¤¤¤ Lors enfer me ment, paradis dément, ¤¤¤
¤¤¤ Que peut vouloir dire cette phrase ci, ¤¤¤
¤¤¤ Que le paradis pourrait être un enfer ¤¤¤
¤¤¤ Ou bien qu’il existe déjà sur Terre ! ¤¤¤
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¤¤¤ Paradis d’amour et d’enfermement, ¤¤¤
¤¤¤ Ressemblent fort à l’enfer d’autant ¤¤¤
¤¤¤ Qu’on ne le voit et qu’on ne le sent ¤¤¤
¤¤¤ Tant que l’on a des yeux d’amants. ¤¤¤
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¤¤¤ Qui souligne comme une évidence ¤¤¤
¤¤¤ Que tous les contraires se joignent ¤¤¤
¤¤¤ Avec plus, sinon moins, de poigne. ¤¤¤
¤¤¤ L’enfer dément qu’un feu … existe ¤¤¤
¤¤¤ Alors que toutes les visions artistes, ¤¤¤
¤¤¤ Le met en avant-plan d’avant-scène, ¤¤¤
¤¤¤ Quelque part entre l’enfer et paradis, ¤¤¤
¤¤¤ Il y aura la lucidité d’une conscience, ¤¤¤
¤¤¤ Qui ne se ment pas déjà à…elle-même, ¤¤¤
¤¤¤ Même quand prise d’émotion extrême. ¤¤¤
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Forme
Réduction
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Évocation
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Cela ressemble à une grande porte
Avec, au dessus, un grand fronton,
Et sur lequel serait écrit «paradis»,
Tandis qu’en bas, écrit c’est l’enfer.
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(forme stylisée, rimes égales,
le fond s’approche de forme)
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Pourquoi s’imaginer enfer et paradis
avec une porte, une sirte de sasd’entrée
toutes les religions en parle, et l’adopte
ainsi telle porte évoque bien le fond !
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L’enfer, c’est l’enfermement,
Même racine, et même … réalité :
Paradis on y serait enfermé aussi,
Derrière une porte : confusion !
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Symbolique
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Paul Diel interprète l’enfer
Perspective psychologique,
«L’esprit est appelé Zeus ;
Pour l’harmonie des désirs,
Apollon : l’inspiration intuitive,
Athénée : le refoulement, Hadès».
L’enfer est à l’intérieur de soi-même,
L’enfer de ses démons qui nous possèdent.
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Dans la tradition chrétienne, l’enfer
Est le péché mortel lui-même
Dans lequel les damnés sont morts.
C’est la perte de la présence de Dieu,
Malheur absolu, privation radicale.
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La rédemption du damné n’est plus
Possible, fixé dans sa peine.
Dans une conception moderne
Et existentialiste : « l’enfer c’est les autres »
Selon Jean Paul Sartre
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Fond
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Évocation
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L’enfer, c’est l’enfermement,
Même racine, et même … réalité :
Paradis on y serait enfermé aussi,
Derrière une porte : confusion !
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Symbolique
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La porte d’entrée, est un
Passage d’un lieu à un autre,
Un rôle de protection pour être
En totale sécurité, lors chez soi :
Sert autant à entrer qu’à sortir ;
Ou même à franchir un obstacle,
Sinon reculer devant un obstacle ;
Porte gérant l’extérieur, l’intérieur.
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Référence à clé (solution problème)
L’enfermement ou emprisonnement
Lumière de coté / obscurité, autre ;
La vie et la mort / jugement dernier
Ou l’entrée au royaume des morts ;
Ce qui est révélé / ce qui est caché ;
Bien / mal, limite à ne pas franchir :
Ce qui est sacré / ce qui est profané ;
euradif.fr/les-symboles-de-la-porte-dentree
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Corrélations
Fond/forme
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La porte, après vous : fermez-là bien
Car il n’y aura pas de place pour tous
Au paradis où les places sont chères
Entendons-nous bien, pas d’argent
Uniquement vertus don, altérité.
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L’enfer est immense et sa porte
Serait cent fois plus grande
Tout comme un porche
Non chas d’aiguille
Pour chameau.
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Paradis, Raphael Toussaint
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Scénario
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Sur un côté le paradis trompant mais sur l’autre, l’enfer dément.
Enfermement, oui c’est sûr : où sont les clés d’un vrai paradis ?
Un couple paradisiaque : l’un est enfermé, l’autre, en liberté !
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