1103 – Quand l’homme se prend pour un Dieu !

Textuels et illustrations >>

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Originaux : poème,  extensions, fragments

Poème

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Ne pas savoir Dieu

Ni même s’il  y en a un

Homme  s’en   serait  fait

Nombreuses représentations

Auxquelles,  il   voudrait   bien

Ressembler et s’en rapprocher.

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Les mythes grecs, des divinités,

Sont rendus bien trop humains

L’homme ne peut s’en  passer

Il ne cesse de les réinventer,

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Dieu de ceci, dieu

De cela ou de tout,

Avoir besoin Dieu,

 Aurait toujours été.

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De par la taille de son cerveau et de par ce qu’il peut contenir,

L’homme peut vivre le présent regardant son passé, son avenir,

Anticiper sa mort, qui met fin à son destin d’humain individuel :

Autant sa naissance lui parait belle ; sa mort, lui devient cruelle !

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Toute une vie vouée à se parfaire, pour finir six pieds sous terre,

L’homme connaît les autres, le monde, mais lui-même, mystère

Toutes ses relations sont, à la fois, construites, prédéterminées,

Attractions, répulsions, indifférences, compassions, codifiées :

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Se hisser, au plus haut point de son humanité

Pour  de son vivant, toucher le  doigt  de  Dieu,

Quelques  savants artistes politiciens  religieux

Ont traqué en vain cet invisible doigt  et déifié.

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La tentation suprême n’est-elle pas elle-même

De s’y substituer jusqu’à mourir en bienfaiteur

De notre Humanité, qui n’est autre que vacuité.

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La perfection n’étant pas de ce monde étant leurre

Nous entraine, voire nous enchaine, pour nos peines

Afin de parvenir, dans une transcendante spiritualité.

Homme est animal intelligent, ou, animal dominant :

Cela fait-il une grande différence avec un fossé béant,

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Sommes-nous des demi-dieux, des animaux parlants

Appelés à se perpétuer, jusqu’à disparition, en néant.

Quand, un conjoint,  un parent,  un enfant, meurent,

Ces derniers emportent avec    eux une partie de soi,

.

Tant et si bien qu’à la fin,  on ne sait, à cette heure,

Ce qu’il reste de soi, on  est pour l’autre, émoi.

Supposons Dieu existe il est plutôt entre nous,

Qu’en chacun de nous, ou au-dessus de nous.

Il est lien, non un bien il est esprit, non objet,

Nous l’avons créé pour vivre comme en sujet.

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Ce qui fait qu’histoire  boucle sur elle-même

Sommes juge et partie  ce, nous voulons être

Plus que comprendre  on s’efforce paraître,

Etre dieu et non bête  idée qu’on a en tête.

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Et ni dieux ni diables  simple ange déchus

D’olympe ou paradis  endroit céleste déçu

Condition d animalité qu’on ne sait défaire

L’homme est un père  l’animal, son frère !

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Extensions

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N’est pas Dieu qui veut et il n’y aurait qu’un seul !

Mais l’homme serait-il son représentant sur Terre !

La loi darwinienne de l’évolution conteste ce credo,

Lequel ferait foi devant l’Humanité, toute entière,

À moins que la Genèse, dans la Bible, c’est Dieu.

De représenter Dieu sous  une forme humaine

Est une aberration,  anthropomorphisme.

Dieu ne se prend pas pour un homme

Et réciproquement, ça va de foi !

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Fils de dieu, un demi-dieu, un Dieu :

Que fils de rien, c’est toujours mieux !

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Dieu est mort, l’homme est surhomme,

Nous proclame le philosophe Nietzsche :

Idée de la supériorité qu’un homme idéal

Aurait acquise sur reste du genre humain.

Ce qui nous refait penser à la quête de l’élu,

Rassurez-vous, ce ne serait pas moi, ni vous.

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Je ne pratique pas grand mépris du bonheur,

 Au sens des stoïciens,

Pas davantage que  de la raison, en conscience

Morale vue par Kant,

De la vertu ou disposition au bien, qui ne serait

Qu’obéissance morale !

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Fragments

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Et Dieu dans tout ça,

L’on dira cela parfois,

Quand on ne sait pas,

Résoudre mauvais cas.

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L’on aspire tous au divin,

Sans prétendre en être un :

Prendre quelqu’un pour Dieu

Est lui faire injure en ses cieux.

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Le mieux  que l’on puisse  espérer,

Est d’être par doigt de Dieu, touché,

Être pénétré par sa grâce rédemption,

Et de passer sa vie sur Terre en passion.

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Entre Dieu et l’homme : y a le surhomme,

Nous dit Nietzsche, dans son  Zarathoustra,

Prometteur meilleur des mondes possibles,

Mais cela restera, sans, doute, un vœu pieu !

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La mythologie grecque nous avertit des dieux,

Ils sont comme nous, voire même pire que nous

Les dieux que nous fabriquons sont faits d’argile,

Ne sont connectés au Ciel, ne nous sont pas utiles.

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Graphiques : calligramme, forme et fond

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Calligramme

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Ne pas savoir Dieu

Ni même    s’il    y en a un

Homme  ô  s’en   ô  serait fait

Nombreuses   //   représentations

Auxquelles,    //   il   voudrait  bien

Ressembler // et s’en rapprocher.

Les  mythes  grecs,   des divinités,

Sont passés ==== trop humains

L’homme ne peut  s’en  passer

Il ne cesse de les réinventer,

.

Dieu de ceci, dieu

De cela ou de tout,

Avoir besoin Dieu,

 Aurait toujours été.

QUAND  L’HOMME  

De par la taille de son cerveau et de par ce qu’il peut contenir,

L’homme peut vivre le présent regardant son passé, son avenir,

Anticiper sa mort, qui met fin à son destin d’humain individuel :

Autant sa naissance lui parait belle ; sa mort, lui devient cruelle !

Toute une vie vouée à se parfaire, pour finir six pieds sous terre,

L’homme connaît les autres, le monde, mais lui-même, mystère

Toutes ses relations sont, à la fois, construites, prédéterminées,

Attractions, répulsions, indifférences, compassions, codifiées :

Se hisser,              au plus haut point de son              humanité

Pour de                son vivant, toucher doigt                 de Dieu,

Quelques           savants artistes politiciens                religieux

Ont traqué         en vain cet invisible doigt                et déifié.

SE PREND  POUR

La tentation suprême n’est-elle pas elle-même

De s’y substituer jusqu’à mourir en bienfaiteur

De notre Humanité, qui n’est autre que vacuité.

La perfection n’étant pas de ce monde étant leurre

Nous entraine, voire nous enchaine, pour nos peines

Afin de parvenir, dans une transcendante spiritualité.

Homme est animal intelligent, ou, animal dominant :

Cela fait-il une grande différence avec un fossé béant,

Sommes-nous des demi-dieux, des animaux parlants

Appelés à se perpétuer, jusqu’à disparition, en néant.

Quand, un conjoint,  un parent,  un enfant, meurent,

Ces derniers emportent avec    eux une partie de soi,

UN DIEU !  

Tant et si bien qu’à la fin,   on ne sait, à cette heure,

Ce qu’il reste de soi, on          est pour l’autre, émoi.

Supposons Dieu existe        il est plutôt entre nous,

Qu’en chacun de nous,           ou au-dessus de nous.

Il est lien, non un bien         il est esprit, non objet,

Nous l’avons créé pour         vivre comme en sujet.

Ce qui fait qu’histoire           boucle sur elle-même

Sommes juge et partie          ce, nous voulons être

Plus que comprendre            on s’efforce paraître,

Etre dieu et non bête             idée qu’on a en tête.

Et ni dieux ni diables             simple ange déchus

D’olympe ou paradis             endroit céleste déçu

Condition d animalité          qu’on ne sait défaire

L’homme est un père             l’animal, son frère !

 .

Forme

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Évocation 

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Une silhouette d’homme

D’allure très  imposante

Ressemblant  à un dieu

Mais n’en étant pas un !

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Autant  de postures pour un

Surhomme proche d’un dieu.

Dieu du stade,    roi du muscle,

Chef d’œuvre de la  Nature !

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Symbolique 

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Notion de Surhomme

Est à la fois la plus connue

De  Nietzsche,  mais,  aussi,

Surtout la plus complexe.

 .

Elle traverse son œuvre mais

Apparaît de manière éclatante dans

Ainsi parlait Zarathoustra. Zarathoustra

Est présenté comme l’annonciateur

D’un retournement complet,

Prophète d’une nouvelle culture,

Faite de création    et de spontanéité,

D’art, dont le jeu,   l’activité enfantine

Ou la danse, sont   la meilleure image,

Et dont Dionysos,     le dieu de l’ivresse

Et de la danse, et      non plus Socrate,

Serait le       symbole.

la-philosophie.com/nietzsche-surhomme

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Fond

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Évocation 

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Autant  de postures pour un

Surhomme proche d’un dieu.

Dieu du stade,  roi du muscle,

Chef d’œuvre de la  Nature !

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Symbolique

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Dieu

Désigne un être

Ou une force suprême

Structurant    l’Univers ;

Il s’agit selon les croyances

Soit d’une personne physique,

D’un   concept  philosophique

Ou  d’un   dogme  religieux.

La notion  de  Dieu  revêt

Un considérable impact

Culturel, notamment

Dans la musique,

La littérature,

Le cinéma,

La peinture,

La représentation

De Dieu  et  la façon

De le nommer, varient

En fonction des époques,

Et systèmes de croyances.

 .

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Fond/forme 

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C’est nous, les humains qui définissons Dieu

Il ne s’est jamais défini lui-même et y compris

Dans la bible. Yahvé est celui qui suis, qui est,

Nous voilà bien avancé avec cela, avec si peu

Néanmoins on ne peut s’empêcher, s’interdire

De se le représenter par conception, l’image.

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Religieux en ont une, philosophes une autre

Artistes, une troisième ; astronomes, etc…

Par ailleurs, le fait que  nous n’ayons pas

La preuve scientifique existence de Dieu

N’est pas la preuve de son inexistence.

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