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Dans la religion catholique
Eve serait coupable,
De s’être laissée
Tenter Diable
Et depuis
Chassé
Du
Paradis
Avec Adam,
Bien qu’ + innocent,
Depuis il + le cherche
Et, depuis + est mortel
Etant perdu +++++ sur la Terre.
.
Et voici qu’il prétendrait que la femme serait
Coupable, de n’être pas devenue, demeurée,
Egale en responsabilité comme l’homme
Qu’elle ne pouvait, qu’elle ne pourrait
S’en prendre rien qu’à elle-même.
Religion catholique rend coupables
De ne pas devenir l’homme parfait,
Et la faute à qui : à Adam et à Eve,
Chassés du paradis en éternelle vie.
Je n’y étais pas et je n’y souscris pas.
Faudrait encore qualifier leur faux pas
D’avoir choisi le seul arbre de la science,
Celui du bien et du mal…en connaissance !
Depuis, je suis responsable, même coupable,
Et je n’en serai acquitté qu’en royaume de Sion
Que je ne connais que de nom, sans descriptions,
Comment croire que j’en suis moi-même, capable !
Six milliards de misérables et autant … d’incapables
Qui ont vécu et avant nous sans rien résoudre du tout,
Pourquoi les mille suivants en seraient-ils moins fous,
Pour nous fabriquer une éternité, humaine, agréable !
Faut-il voir la Terre comme seul paradis, seul conquis,
Fonction de quoi : non coupables, mais responsables,
Laissés seuls à nous-mêmes en serons-nous grandis
Si toute croyance repose sur cette Terre de sable !
Angoisse de disparaître, à jamais insoutenable,
La religion est une réponse en forme d’espoir,
De petite lumière qui nous éclaire en le noir
Univers ne délivrant pas de clef, vérifiable.
Religion n’est ni coupable, ni détestable :
Elle ne nous fait pas sourd, aveugle en tout,
Chacun a foi en quelque chose … d’impalpable,
Sinon en soi, en l’humanité fait de sages et de fous.
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Extensions
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La
Religion
Catholique nous
Rend coupable, c’est nous
Et non Dieu, qui l’avons décidé
Alors même que les lois de l’évolution
Nous démontrent que nous sommes issus
De la lignée des animaux appelés supérieurs.
Vérité révélée, lot de consolation que ce paradis
Auquel nous aspirons bien après notre disparition :
Qu’importe notre futur, l’essentiel, pour nous, est ce qui
Se passe maintenant et donc le vivre pleinement au mieux
Et non de remettre à plus tard. D’un autre côté, plus tard ce
Sera trop tard : la religion nous tient dans cet illogisme
Et nous demande de parier à défaut de croire…
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Des lieux de péché, de confession, rachat, rédemption.
«Faites pénitence, mes frères, tant vous avez tous … péché,
Dieu, en sa grande miséricorde, vous accorde son pardon»
Ainsi parlait Zarathoustra, comme Dieu, du bien et du mal :
L’homme en ayant conscience s’élève de sa condition animale.
C’est le thème de sermons en chaire, église : «la chair est faible
Mais l’esprit et fort, peut lutter en suivant préceptes religions.
Une façon d’excuser les faiblesses humaines face aux tentations
De la vie : boissons, bonne chère, sexualités, argent…infidélités !
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Nous sommes tous et toutes responsables
De ce qui nous arrive, sauf de notre mort !
Mais pour autant avons-nous été coupable
D’un péché originel quelconques : curiosité
Et qui daterait d’un pseudo paradis perdu,
La faute à Ève, serpent, arbre, voire Adam.
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Face à vérité, on a les crocs, on a les dents
L’homme ne serait pas né il y a 2 000 ans
Avant Jésus-Christ mais il a des millions,
Depuis l’évolution naturelle a fait œuvre,
De sélection, maturation, humanisation
Jusqu’à nos jours, issu d’homo habilis.
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1102 – Calligramme
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En la religion catholique
Ève serait coupable,
De s’être laissée
Tenter Diable
Et depuis
Chassé
Du
Paradis
Avec Adam,
Bien qu’ + innocent,
Depuis il + le cherche
Et, depuis + est mortel
Étant perdu +++++ sur la Terre.
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Et voici qu’il prétendrait que la femme serait
Coupable, de n’être pas devenue, demeurée,
Égale en responsabilité comme l’homme
Qu’elle ne pouvait, qu’elle ne pourrait
S’en prendre rien * qu’à elle-même.
Religion catholique R rend coupable
De ne pas devenir E l’homme parfait
Et la faute à qui L à Adam et à Ève,
Chassés du para I dis en éternelle vie.
Je n’y étais pas G et je n’y souscris pas.
Faudrait encore I qualifier leur faux pas
D’avoir choisi O seul Arbre de la Science
Celui du bien N et du mal en connaissance.
Depuis, je suis * responsable, même coupable
Et je n’en serai R acquitté qu’en royaume de Sion
Que je connais E que de nom, et sans descriptions,
Comment croire N que j’en suis, moi-même …capable !
Six milliards de D misérables, et, autant … d’incapables
Qui ont vécu et * avant nous, sans rien résoudre du tout,
Lors pourquoi C mille suivants seraient-ils… moins fous,
Pour nous fab O riquer une éternité, humaine, agréable !
Faut-il voir la U Terre comme seul paradis, seul conquis,
Fonction de P quoi, non coupables mais responsables,
Laissés seuls A à nous-mêmes en serons-nous grandis
Si toute croy B ance repose sur cette Terre de sable !
Angoisse de L disparaître, à jamais insoutenable,
La religion E est une réponse en forme d’espoir
De petite lumière qui nous éclaire en le noir.
Univers ne délivrant pas de clef, vérifiable.
Religion n’est ni coupable, ni détestable :
Elle ne nous fait pas sourd, aveugle en tout,
Chacun a foi en quelque chose … d’impalpable,
Sinon en soi, en l’humanité fait de sages et de fous.
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Forme
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Réduction
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Évocation
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Un grand vase pour y mettre
Un petit bouquet de fleurs ?
Comme on en voit souvent
En nombreuse églises !
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(forme pleine, rimes égales,
le fond s’approche de forme)
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Religion est comme un vase
La culpabilité, comme fleurs
Et les fleurs une fois fanées sont
Jetées mais sont vite remplacées.
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Symbolique
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Dans la littérature médiévale,
Le vase possède le sens de trésor.
S’emparer d’un vase, c’est conquérir un trésor
Briser un vase, c’est anéantir par le mépris,
Le trésor qu’il représente. Le vase alchimique,
Le vase hermétique signifient toujours le lieu
Dans lequel les merveilles s’opèrent ;
C’est le sein maternel, l’utérus dans
Lequel une nouvelle vie se forme.
D’où cette croyance que le vase
Contient le secret des métamorphoses.
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Fond
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Évocation
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Religion est comme un vase
La culpabilité, comme fleurs
Et les fleurs une fois fanées sont
Jetées mais sont vite remplacées.
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Symbolique
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Le
Bonheur
Est une fleur
Qu’il ne faut cueillir »,
Écrivait André Maurois.
S’il ne faut pas cueillir la fleur,
Mieux vaudra, sans doute, se mettre
À son école: ne serait-ce pas occasion de
S’en remettre, en toute confiance, aux mains
Du jardinier qui lui aura donné de s’épanouir ?
Car d’après le poète lumières Bernard de Fontenelle:
«De mémoire de rose, il n’y a qu’un jardiner au monde»
Modifié, source : www.cathobel.be/2018/03/30/100097
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Corrélations
Fond/forme
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Notre religion catholique ne nous a pas fait une fleur
Nous tenant coupable d’avoir mangé le fruit défendu !
De là dépendrait notre sort, notre condition humaine,
Alors qu’elle n’est que résultat de l’évolution continue
Des espèces vivantes et ce depuis des millions d’années
Mais on ne pourrait guère opposer religions et fleurs,
Dès lors que tous leurs rites en utilisent un maximum
Et sans pour autant se poser la question du jardinier
Chacun de nous serait son jardinier sans culpabilité
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Confessionnal culpabilise
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Scénario
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C’est le lieu du péché originel, au Paradis et selon la Genèse !
Confessionnal est lieu où l’on confesse, fesse les mauvaises pensées.
L’église est lieu où l’on se rachète d’avoir été faible, voire coupable !
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