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Pensée universelle, impensable.
Ce serait, d’ailleurs, détestable,
Pensée propre est honorable,
Nous en sommes capables.
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Des lecteurs, de ce texte,
Vont dire, je suis d’accord,
Lors d’autres le critiqueront,
Prétexte, fonction du contexte.
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On ne lit que ce que l’on veut,
On n’entend que ce que l’on peut
Polysémies et ambiguïtés, à foison,
Interpréter autrement est la raison.
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Monde ne pense pas comme moi.
Il faut me rendre, à l’évidence :
Nombreux ceux qui pensent
À des choses différentes,
Des choses, auxquelles
Je n’ai jamais pensé.
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La question «à quoi penses-tu»
Se réfère aux instants présents,
À quelque chose, ou, à quelqu’un,
À ce à quoi, l’on pense plus souvent :
Vie, mort, succès, métier, famille, amour.
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On ne peut penser, à tout, en même temps,
Ni même à tout ce que l’on fait, doit faire
Dans les heures, les jours qui viennent,
Et on peut penser successivement
À des choses n’ayant aucun lien.
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Si on arrête de penser, tout simplement :
Mais c’est plus facile à dire, qu’à faire
Cerveau n’arrête jamais de travailler :
Il se repose différemment la nuit
Structurant pensées en rêvant.
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Certaines pensées sont comme révélations :
On a fait un lien entre plusieurs choses,
Qui n’en avait pas, pour nous, avant,
Dans un contexte, hors contexte,
On appelle cela, la création.
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Il y a des gens, aux pensées constructives,
Ou destructives, novatrices ou répétitives.
Il est difficile pour un créatif de se mettre
À la place d’ouvrier qui fait même geste.
«Je ne sais pas, à quoi, vous pensez :
Je ne suis pas dans votre tête ».
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C’est vrai et en partie faux !
Enchainement tours de paroles
Dans une conversation très suivie,
Permet une anticipation de la réponse,
Si on connaît l’interlocuteur et le contexte.
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Extensions
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On en arrive à cette fameuse phrase de Descartes :
«Je pense donc je suis » qui est plutôt contradictoire
Car on aurait pu dire autant : « Je marche donc je suis ».
Mon esprit, autrement dit, ma conscience, me démontre
Que lors je marche, je pense que je marche, donc je suis.
On appelle cela des métadonnées.
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Parce que l’animal marche aussi mais n’a conscience
Pour autant qu’il existe en tant qu’individu social
Ni même en tant qu’identité isolée qui dispose
De liberté de dire, faire, d’être.
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Comment se déroule la pensée en mon cerveau !
Les biochimistes vous disent : par des synapses,
Des flux d’électricité, atomes : d’accord, mais ça
C’est la plomberie, ça ne dit rien du contenu !
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Peut-on se penser, ailleurs, dans une autre
Époque, dans une autre tête : oui et non,
En partie, par projection, en partie, par
Fiction mais ce ne seront guère que des
Constructions a priori, pas des réalités.
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Penser, d’accord, tout le monde pense, mais à quoi ?
Sûr que tout le monde ne pensera pas… comme moi :
Je ne suis en rien une référence pour tout un chacun,
J’admets que les autres pensent différemment de moi
Je pense que c’est une richesse, et non, une faiblesse !
Je pense de trop, et peut-être même mal, qui le sait !
Peut-être faut-il se contenter, de vivre, simplement,
En méditant, faire le vide en soi sans autour de soi.
Amour et compassion restent à penser pour tous.
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Souvent opposée à la volonté et au sentiment,
La pensée est définie par Platon comme un dialogue
De la raison avec elle-même sur des paroles, événements.
Elle est pour Descartes «tout ce que ce qui se fait en nous
De telle sorte que nous l’apercevons en nous-mêmes ».
Elle est donc un synonyme possible de la conscience.
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Avoir conscience de quelque chose est-il : penser
La conscience de la même chose est différente
Pour culture française et culture chinoise :
Si on ne s’appuie sur acception commune
On pensera les choses… différemment !
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Épilogue
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Tout le monde ne pense pas comme moi
Ce sera plutôt une chance en démocratie
Sinon, imaginez que je suis un dictateur,
Déviants de ma pensée en bannissement.
***
Moi-même d’ailleurs, je pourrai très bien
Penser des choses, différentes, contraires,
Comme mal pour bien et réciproquement,
***
La pauvreté de la pensée serait l’uniformité
Je ne veux voir qu’une seule tête : les autres
Comme confondues, cachées … disparues !
***
Discussion, confrontation, concluent accord
Sinon chacun camperait sur fixes positions,
Et la guerre ne serait plus loin, à raison/tort.
***
Personne ne pourra avoir entièrement raison,
Donc personne ne peut avoir entièrement tort,
La vérité, si elle existe, est dans un compromis.
***
Enfant, j’ai pensé que les parents avaient raison
Je me suis aperçu qu’ils n’étaient pas infaillibles
Je me suis dès lors mis à penser par moi-même :
Depuis je n’ai cessé de tout remettre en question.
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1116 – Calligramme
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Pensée universelle L impensable.
Ce serait, d’ailleurs E détestable,
La pensée propre * honorable,
Ce dont sommes M capables.
Des lecteurs, de O ce texte,
Vont dire je suis N d’accord,
Et d’autres le cri D tiqueront,
Prétexte fonction E du contexte.
On ne lit que ce * que l’on veut,
On n’entend que N ce que l’on peut
Polysémies et am E biguïtés à foison,
Interpréter autre * ment est la raison
Monde ne pense P pas comme moi.
Il faut me ren E dre, à l’évidence :
Nombreux N ceux qui pensent
À des cho S ses différentes,
Des cho E ses, auxquelles
Je n’ai * jamais pensé.
.
La question P «à quoi penses-tu»
Se réfère aux A instants présents,
À quelque cho S se, ou, à quelqu’un,
À ce à quoi, l’on * pense plus souvent :
Vie, mort, succès, C métier, famille, amour.
On ne peut penser, O à tout, en même temps,
Ni même à tout ce M que l’on fait, doit faire
Dans les heures, M les jours qui viennent,
Et on peut pen E ser successivement
À des choses * n’ayant aucun lien.
.
Si on arrête de pen * ser, tout simplement :
Mais c’est plus fa M cile à dire, qu’à faire
Cerveau n’arrête O jamais de travailler :
Il se repose dif I féremment la nuit
Structurant ! pensées en rêvant.
.
Certaines pensées sont comme révélations :
On a fait un lien entre plusieurs choses,
Qui n’en avait pas, pour nous, avant,
Dans un contexte, hors contexte,
On appelle cela, la création.
.
Il y a des gens, aux pensées constructives,
Ou destructives, novatrices ou répétitives.
Il est difficile pour un créatif de se mettre
À la place d’ouvrier qui fait même geste.
«Je ne sais pas, à quoi, vous pensez :
Je ne suis pas dans votre tête ».
.
C’est vrai et en partie faux !
Enchainement tours de paroles
Dans une conversation très suivie,
Permet une anticipation de la réponse,
Si on connaît l’interlocuteur et le contexte.
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Forme
Réduction
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Évocation
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Forme, avec cire et paraffine
qui ressemblerait à une bougie
Ou bois sculpté d’un chandelier,
Empilement de formes diverses.
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(forme stylisée, rimes mixtes,
le fond s’approche de forme)
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Là où, moi, je chandelier pour bougie
Allumée, bien d’autres
Verront un pur empilement de formes
En segments ronds
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Symbolique
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Un chandelier
Est un objet qui
Sert de support
À des chandelles
Des cierges ou
Bien des bougies.
Le chandelier ou
Ménorah est un
Emblème biblique,
Devenu également
L’un des symboles
De l’État…d’Israël
Autres institutions.
Pour certains le chandelier
Serait dérivé de l’arbre de
Lumière babylonien.
soued.chez.com/menora
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Fond
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Évocation
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Là où, moi, je crois voir une bougie,
Allumée, bien d’autres
Verront un pur empilement de formes
Aux couleurs diverses !
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Symbolique de fond
Bougie est associée
À la lumière, au temps,
À la prière : autrefois, la
Bougie était utilisée comme
Source de lumière, mais aussi
Pour mesurer le temps qui s’écoule.
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Cette notion de temps sera exprimée
Aujourd’hui par bougies d’anniversaire,
Chaque bougie représentant année de vie.
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La bougie évoque l’élévation de la pensée,
Mais aussi la communication avec le divin,
D’ailleurs, elle est, et souvent, utilisée dans
Les rituels religieux, notamment pour prier.
Source 1001symboles.net/symbole/sens-de-bougie
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Corrélations
Fond/forme
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Un chandelier supporte une bougie
Qui éclaire avec flammes vacillantes,
Lumière éclaire aussi symboliquement
Nos lumières, qui elles, sont à l’intérieur
De notre cerveau mais dont les contenus
Demeurent parfois en l’ombre, en retrait,
Ce qui fait que notre histoire, connaissance
Sont différentes de celles de tous les autres !
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Opinions sur grain de poussière
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Scénario
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À quoi pense-t-on quand on est seul et en plein désert ?
Penser autrement : raisonnable, mais est-ce possible ?
Penser qu’un autre monde est mieux, est-ce un mythe ?
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