347 – Dans le quartier populaire d’Amsterdam (III)

Visuels et textuels  >> 

.

Nous prenons un repas complet par jour,

Et marchons en rue centre d’Amsterdam

Sans tomber dans l’état d’hypoglycémie !

Le décor est assez typique de l’Argentine,

L’ambiance musicale est plutôt plaisante

Il y a des salsas, des sambas, des rumbas

Même, pour finir, des airs connus tango.

.

Le Sud, eh quoi, là … et à fond, c’est  sûr.

Puis suivront  de nouvelles  découvertes :

Un cours et café du musée d’Amsterdam.

Avec tableau céramique sur mur d’entrée

Représentant vingtaine d’anciens métiers

En sortons par le hall, voûté en arc cercle.

.

Ça se passe en 1811, ça fait deux cents ans

Avant notre propre venue comme touriste.

Non loin, on découvre les : « béguinages »

Sorte de grande cour, avec jardin intérieur

Autour desquels,  l’on trouve  des maisons.

.

Près d’une cinquantaine, je crois,  au total,

Et occupées par femmes toutes célibataires

Et fortement croyantes, même pratiquantes

Mais n’ayant toutefois pas déclaré leurs vœux

De chasteté, comme on le fait,  en un couvent.

Une maison  accueillait  chapelle clandestine !

.

Car il fut un temps où, la religion catholique,

Était proscrite à Amsterdam, par protestants.

Nous quittons, au bout  d’un temps, ces lieux,

Vraiment charmant, et, tout autant reposants,

Que l’on aura abordé  par une porte ordinaire

Et un long  et étroit passage,  comme il se doit,

Pour rejoindre le quartier juif, n’étant pas loin.

.

Ce dernier nous aura surpris totalement rénové

Ce qui aura provoqué en nous quelque déception

Il ne restait, de lui, que le nom  et une synagogue :

Cela n’avait plus rien à voir avec d’autres quartiers

Tels ceux de Strasbourg ou de Venise ou d’ailleurs,

Que nous connaissons bien et que nous apprécions.

.

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Extensions

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Ce quartier abrite une manufacture

De diamants nommée « Diamond factory »

Construite au XIXème siècle par son fondateur

Et dont la statue trône dans le grand hall d’accueil.

On visite gratuitement, manière de les tailler de a à z.

.

Des bus, dans la cour, apportaient des flots d’asiatiques.

Il est trop tard pour la visiter, nous reviendrons peut-être

Lors d’un autre séjour car, demain, nous partons déjà.

Amsterdam est connu pour ses nombreux joaillers

Ils ont pignon sur rue ici et là en quartier juif.

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La religion d’un côté et l’argent de l’autre,

On est en une terre bien protestante,

C’est normal et depuis des siècles.

Leurs temples en attestent.

 .

 «Béguinages» curiosité d’Amsterdam, aux temps des persécutions,

Réservés uniquement aux femmes, tenues et entretenues par elles !

Un endroit calme s’il en est et qui pousse à un certain recueillement.

La faim nous tire d’une rêverie romantique, pour chercher à manger.

Notre choix se porte sur un restaurant argentin, et son nom l’indique.

Après nous être sustenté et abreuvé copieusement, place à la digestion,

Et c’est là que nous avons fait connaissance avec la «Diamond Factory».

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On creuse, toujours plus loin, dans l’histoire

D’Amsterdam jusque deux cent ans en arrière :

Parc romantique qui fait flamber un imaginaire,

Qui extirpera événements bien restés dans le noir.

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De passer, d’une place à l’autre, sans transitions,

Mélangera, dans notre tête, moult impressions

Qui feraient moutures pour nos rêves, la nuit

Les inscriront dans notre mémoire, infinie.

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Exemple a contrario  Diamond Factory

Ne l’ayant vu que du dehors et fermé

Nous laissera un souvenir imprécis

Et pourtant diamant bien taillé.

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347 – Calligramme (III) 

 .

Nous prenons un repas complet par jour,

Et marchons en rue centre d’Amsterdam

Sans tomber dans l’état d’hypoglycémie !

Le décor est assez typique de l’Argentine,

L’ambiance musicale est plutôt plaisante

Il y a des salsas, des sambas, des rumbas

Même, pour finir, des airs connus tango.

Le Sud, eh quoi, là … et à fond, c’est  sûr.

Puis suivront  de nouvelles  découvertes :

Un cours et café du musée d’Amsterdam.

Avec tableau céramique sur mur d’entrée

Représentant vingtaine d’anciens métiers

En sortons par le hall, voûté en arc cercle.

Q  U  A  R  T  I  E  R

Ça se passe en 1811, ça fait deux cents ans

Avant notre propre venue comme touriste.

Non loin, on découvre les : « béguinages »

 Sorte de grande cour, avec jardin intérieur

Autour desquels,  l’on trouve  des maisons,

Près d’une cinquantaine, je crois,  au total,

Et occupées par femmes toutes célibataires

Et fortement croyantes, même pratiquantes

  Mais n’ayant toutefois pas déclaré leurs vœux

 De chasteté, comme on le fait,  en un couvent.

Une maison  accueillait  chapelle clandestine !

P  O  P  U  L  A  I  R  E

 Car il fut un   *    temps où, la religion catholique

 Était proscrite à    D   Amsterdam, par protestants.

Nous quittons au            bout d’un temps ces lieux,

Vraiment charmant, et,     A       tout autant reposants,

Que l’on aura abordé par         M        une porte ordinaire

Et un long et étroit passage,           S         comme il se doit,

Pour rejoindre le quartier juif,             T       n’étant pas loin.

Ce dernier nous aura surpris : totale        E          ment rénové

Ce qui aura provoqué en nous quelque      R             déception

Il ne restait, de lui, que le nom et une      D           synagogue :

Cela n’avait plus rien à voir avec           A    d’autres quartiers

Tels ceux de Strasbourg ou de        M       Venise ou d’ailleurs,

Que nous connaissons bien      *      et que nous apprécions.

.

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Forme

Réduction

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Évocation 

.

347 4

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Je ne suis certes pas une lumière

Mais je penche pour une torche 

Non pas ancienne faite matières

Mais électrique et à faisceau.

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Une torche électrique n’aurait rien à faire

avec quelque quartier populaire que ce soit

rien à voir avec un par cet une  fabrique

si fait que la forme diffère du fond.

.

Petit à petit, la lampe  électrique

Aura remplacé la torche à flamme

Sa lumière n’est pas aussi diffuse,

Elle est plus orientée, plus stable.

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Symbolique 

.

Qu’il s’agisse

D’une lampe à huile,

À pétrole ou d’une lampe

Moderne ou électrique, elle

Symbolise toute l’énergie

Que  nous contrôlerons,

Que nous maîtrisons.

Lumière intérieure,

Rassurante et simple,

Connaissance transmise

Par notre environnement,

Celle que  chacun  reçoit en

Naissant et dont il a besoin.

Dans  certains  rêves  son

Symbolisme est proche

De celui de la bougie.

tristan-moir.fr/lampe

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Descriptif

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345 – Quartier populaire Amsterdam (III)  

Alignement central  / Titre absent  /  Thème  ville

Forme droite  / Rimes libres  / Fond éloigné de forme

Symbole de forme : lampe  /  Symbole de fond : torche

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Fond

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Évocation

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347 6

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Évocation de fond

.

Petit à petit, la lampe  électrique

Aura remplacé la torche à flamme

Sa lumière  n’est  pas aussi diffuse,

Elle est plus orientée, plus stable.

 .

Symbolique 

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Torche

Est un bâton

Enflammé,

Qui sert à éclairer,

Symbolise la lumière et l’espoir,

Représente la lumière dans l’obscurité,

Symbolise le savoir et la connaissance,

La révélation qui émane des ténèbres.

.

Lumière que produit  feu de la torche

Est une lumière chaude, lumière

.

Qui réconforte et qui

Réchauffe le cœur.

Mais contrairement

À la lampe électrique,

La lumière de la torche

Est une lumière  plutôt

Vacillante, et  instable.

Source : 1001symboles.net/

symbole/sens-de-torche.

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Corrélations

Fond/forme 

 .

Torche et lampe diffuse de la lumière

Mais qui seront loin d’être la même,

Ce sont presque les deux extrêmes :

Un feu brut et des plus domestiqués,

Y compris dans ce parc romantique,

Héritage des anciens «béguinages».

 

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Diamants taillés Amsterdam

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Scénario

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Le parc intérieur  et romantique des « béguinages » d’Amsterdam.

Un restaurant argentin pour déguster une côte de bœuf de là-bas,

L’immeuble de la Diamond Factory construite au XIXème siècle.

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