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Nous prenons un repas complet par jour,
Et marchons en rue centre d’Amsterdam
Sans tomber dans l’état d’hypoglycémie !
Le décor est assez typique de l’Argentine,
L’ambiance musicale est plutôt plaisante
Il y a des salsas, des sambas, des rumbas
Même, pour finir, des airs connus tango.
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Le Sud, eh quoi, là … et à fond, c’est sûr.
Puis suivront de nouvelles découvertes :
Un cours et café du musée d’Amsterdam.
Avec tableau céramique sur mur d’entrée
Représentant vingtaine d’anciens métiers
En sortons par le hall, voûté en arc cercle.
.
Ça se passe en 1811, ça fait deux cents ans
Avant notre propre venue comme touriste.
Non loin, on découvre les : « béguinages »
Sorte de grande cour, avec jardin intérieur
Autour desquels, l’on trouve des maisons.
.
Près d’une cinquantaine, je crois, au total,
Et occupées par femmes toutes célibataires
Et fortement croyantes, même pratiquantes
Mais n’ayant toutefois pas déclaré leurs vœux
De chasteté, comme on le fait, en un couvent.
Une maison accueillait chapelle clandestine !
.
Car il fut un temps où, la religion catholique,
Était proscrite à Amsterdam, par protestants.
Nous quittons, au bout d’un temps, ces lieux,
Vraiment charmant, et, tout autant reposants,
Que l’on aura abordé par une porte ordinaire
Et un long et étroit passage, comme il se doit,
Pour rejoindre le quartier juif, n’étant pas loin.
.
Ce dernier nous aura surpris totalement rénové
Ce qui aura provoqué en nous quelque déception
Il ne restait, de lui, que le nom et une synagogue :
Cela n’avait plus rien à voir avec d’autres quartiers
Tels ceux de Strasbourg ou de Venise ou d’ailleurs,
Que nous connaissons bien et que nous apprécions.
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Extensions
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Ce quartier abrite une manufacture
De diamants nommée « Diamond factory »
Construite au XIXème siècle par son fondateur
Et dont la statue trône dans le grand hall d’accueil.
On visite gratuitement, manière de les tailler de a à z.
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Des bus, dans la cour, apportaient des flots d’asiatiques.
Il est trop tard pour la visiter, nous reviendrons peut-être
Lors d’un autre séjour car, demain, nous partons déjà.
Amsterdam est connu pour ses nombreux joaillers
Ils ont pignon sur rue ici et là en quartier juif.
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La religion d’un côté et l’argent de l’autre,
On est en une terre bien protestante,
C’est normal et depuis des siècles.
Leurs temples en attestent.
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«Béguinages» curiosité d’Amsterdam, aux temps des persécutions,
Réservés uniquement aux femmes, tenues et entretenues par elles !
Un endroit calme s’il en est et qui pousse à un certain recueillement.
La faim nous tire d’une rêverie romantique, pour chercher à manger.
Notre choix se porte sur un restaurant argentin, et son nom l’indique.
Après nous être sustenté et abreuvé copieusement, place à la digestion,
Et c’est là que nous avons fait connaissance avec la «Diamond Factory».
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On creuse, toujours plus loin, dans l’histoire
D’Amsterdam jusque deux cent ans en arrière :
Parc romantique qui fait flamber un imaginaire,
Qui extirpera événements bien restés dans le noir.
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De passer, d’une place à l’autre, sans transitions,
Mélangera, dans notre tête, moult impressions
Qui feraient moutures pour nos rêves, la nuit
Les inscriront dans notre mémoire, infinie.
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Exemple a contrario Diamond Factory
Ne l’ayant vu que du dehors et fermé
Nous laissera un souvenir imprécis
Et pourtant diamant bien taillé.
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347 – Calligramme (III)
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Nous prenons un repas complet par jour,
Et marchons en rue centre d’Amsterdam
Sans tomber dans l’état d’hypoglycémie !
Le décor est assez typique de l’Argentine,
L’ambiance musicale est plutôt plaisante
Il y a des salsas, des sambas, des rumbas
Même, pour finir, des airs connus tango.
Le Sud, eh quoi, là … et à fond, c’est sûr.
Puis suivront de nouvelles découvertes :
Un cours et café du musée d’Amsterdam.
Avec tableau céramique sur mur d’entrée
Représentant vingtaine d’anciens métiers
En sortons par le hall, voûté en arc cercle.
Q U A R T I E R
Ça se passe en 1811, ça fait deux cents ans
Avant notre propre venue comme touriste.
Non loin, on découvre les : « béguinages »
Sorte de grande cour, avec jardin intérieur
Autour desquels, l’on trouve des maisons,
Près d’une cinquantaine, je crois, au total,
Et occupées par femmes toutes célibataires
Et fortement croyantes, même pratiquantes
Mais n’ayant toutefois pas déclaré leurs vœux
De chasteté, comme on le fait, en un couvent.
Une maison accueillait chapelle clandestine !
P O P U L A I R E
Car il fut un * temps où, la religion catholique
Était proscrite à D Amsterdam, par protestants.
Nous quittons au ‘ bout d’un temps ces lieux,
Vraiment charmant, et, A tout autant reposants,
Que l’on aura abordé par M une porte ordinaire
Et un long et étroit passage, S comme il se doit,
Pour rejoindre le quartier juif, T n’étant pas loin.
Ce dernier nous aura surpris : totale E ment rénové
Ce qui aura provoqué en nous quelque R déception
Il ne restait, de lui, que le nom et une D synagogue :
Cela n’avait plus rien à voir avec A d’autres quartiers
Tels ceux de Strasbourg ou de M Venise ou d’ailleurs,
Que nous connaissons bien * et que nous apprécions.
.
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Forme
Réduction
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Évocation
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Je ne suis certes pas une lumière
Mais je penche pour une torche
Non pas ancienne faite matières
Mais électrique et à faisceau.
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Une torche électrique n’aurait rien à faire
avec quelque quartier populaire que ce soit
rien à voir avec un par cet une fabrique
si fait que la forme diffère du fond.
.
Petit à petit, la lampe électrique
Aura remplacé la torche à flamme
Sa lumière n’est pas aussi diffuse,
Elle est plus orientée, plus stable.
.
Symbolique
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Qu’il s’agisse
D’une lampe à huile,
À pétrole ou d’une lampe
Moderne ou électrique, elle
Symbolise toute l’énergie
Que nous contrôlerons,
Que nous maîtrisons.
Lumière intérieure,
Rassurante et simple,
Connaissance transmise
Par notre environnement,
Celle que chacun reçoit en
Naissant et dont il a besoin.
Dans certains rêves son
Symbolisme est proche
De celui de la bougie.
tristan-moir.fr/lampe
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Descriptif
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345 – Quartier populaire Amsterdam (III)
Alignement central / Titre absent / Thème ville
Forme droite / Rimes libres / Fond éloigné de forme
Symbole de forme : lampe / Symbole de fond : torche
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Fond
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Évocation
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Évocation de fond
.
Petit à petit, la lampe électrique
Aura remplacé la torche à flamme
Sa lumière n’est pas aussi diffuse,
Elle est plus orientée, plus stable.
.
Symbolique
.
Torche
Est un bâton
Enflammé,
Qui sert à éclairer,
Symbolise la lumière et l’espoir,
Représente la lumière dans l’obscurité,
Symbolise le savoir et la connaissance,
La révélation qui émane des ténèbres.
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Lumière que produit feu de la torche
Est une lumière chaude, lumière
.
Qui réconforte et qui
Réchauffe le cœur.
Mais contrairement
À la lampe électrique,
La lumière de la torche
Est une lumière plutôt
Vacillante, et instable.
Source : 1001symboles.net/
symbole/sens-de-torche.
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Corrélations
Fond/forme
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Torche et lampe diffuse de la lumière
Mais qui seront loin d’être la même,
Ce sont presque les deux extrêmes :
Un feu brut et des plus domestiqués,
Y compris dans ce parc romantique,
Héritage des anciens «béguinages».
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Diamants taillés Amsterdam
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Scénario
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Le parc intérieur et romantique des « béguinages » d’Amsterdam.
Un restaurant argentin pour déguster une côte de bœuf de là-bas,
L’immeuble de la Diamond Factory construite au XIXème siècle.
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