356 – Feu de Saint-Jean est autre qu’un simple feu

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Vrai que  feu  de  Saint Jean

N’est pas un  feu  de paille,

N’est pas   grosse  pagaille

C’est lointaine  tradition,

Qui rassemble, des gens,

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Pour fêter l’arrivée d’été

Avec soleil pour allumer

Et la pluie pour l’arroser

Fête du quartier, de nuit

Qui, souvent, émerveille,

Les grands et les petits !

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Les grands et les petits !

Feu de bois n’est pas que feu,

Est ainsi depuis la nuit des temps,

Ici sa domestication  sophistication,

Sont comme portés à leur paroxysme.

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Une construction d’un bûcher qui, déjà,

Ressemble et beaucoup à une  pyramide,

Ensuite, façon de l’allumer, par son faîte,

Pour finir flamme régulière, gigantesque.

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Au bout de  près d’une heure de flambée :

Tout en braise et rougeoyant de partout,

L’assemblage troncs tient encore l’édifice,

Dégageant une forte chaleur de fournaise.

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Intense, au point d’obliger tout le monde

À reculer au moins vingt pas à la ronde,

Illuminant le ciel bleu d’une pleine nuit

Comme étant en plein  jour plein four.

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Un spectacle qui restera  inoubliable :

Entre monde païen divin  Saint Jean,

Pour millier de Vosgiens, et en fêtant,

Classe de conscrit service mobilisable !

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Extensions

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En Bretagne, la tradition

Des feux de la Saint-Jean

Est restée  des plus vivaces,

Moi, j’en ai vu, régulièrement

Depuis ma plus tendre enfance.

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Mais il s’agissait, la plupart du temps,

D’un assemblage en épis, de fagots, qui  ne

Dépassait pas trois à quatre mètres de hauteur

Ce bûcher de fortune brulait en un quart d’heure.

Ici, dans les Vosges, c’est d’une autre dimension,

Tradition bucheronne et forêt de sapin obligent.

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Les jeunes le montent, encadrés par un senior.

Le bucher est monté   sur une haute colline,

À trois cent mètres  des  premiers  arbres,

Alentour et les pompiers  veillent au grain.

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Le plus à craindre était l’orage, soudain, qui

Peut éteindre le feu ou minimiser son auréole.

C’est ce qui a  bien  failli  arriver, mais, ce ne fut

Que simple averse dont le feu n’en a fait grand cas :

Il a émis quelques fumées pour narguer ennemi intime.

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Un véritable et spectaculaire ensemble de tours en bois

Pour un non moins impressionnant… Feu de Saint-Jean

Qui a pris feu, s’est consumé comme torche en pleine nuit,

S’est effondré  et a projeté ses flammèches, et de tous côtés,

Pour plaisir des yeux d’adultes, et surtout, ceux des enfants,

Et pour sacrifier à la tradition, ou pour des milliers de gens,

Qui auront gardé leurs distances pour ne pas être enfumés.

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Le feu a quelque chose de magique

D’effrayant à la fois, comme unique

Nous vient du fond des volcans, âges,

Sans compter éclairs violents d’orage !

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Cette belle  tradition des feux de Saint Jean

Remonte à 1346, l’Europe ravagée par la Peste

On décida de brûler  tout ce qui pouvait propager

La maladie à commencer par les cadavres d’animaux.

Ces feux ont été pérennisés, transformés en fête, St Jean.

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On fête la lumière et l’arrivée de l’été comme nouvelle saison :

L’Église, au Ve siècle, a placé le solstice d’été sous signe de saint

Jean-Baptiste, né un 24 juin pour lutter contre les cultes païens

Du soleil et ainsi ces feux auront lieu dans la nuit du 23 au 24.

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Épilogue

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Les feux, qu’ils soient de saint Jean,

Ou de saint Autre, mis à part de Dieu

Ont tous des pouvoirs de combustion,

Plus ou moins lentes, ou rapides, selon

***

Selon qu’on les alimente, on les flambe,

Or le feu de saint Jean  est un tas de bois

Qu’on allume en plein air, en pleins vents

C’est dire il ressemble plutôt à un bûcher.

***

Il ne fait pas même effet de jour et de nuit

La nuit, il illumine tout, tout autour de lui,

Si, important, il chauffe  comme chaudière

L’on ne peut s’en approcher sans se bruler.

***

Lors, moi, je brule  de vous communiquer

L’émotion intense qui soudain, m’envahit

En voyant  telle construction,  s’écrouler,

Comme un château de cartes… anéanti.

***

Ici, il n’y avait pas un mais trois feux,

Il ne fait pas bon se trouver ente eux.

Un moment, il nous a fallu… reculer,

L’air était trop chaud, manque d’air.

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356 – Calligramme

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Vrai que  feu  de  Saint Jean

N’est pas un  feu  de paille,

N’est pas   grosse  pagaille

C’est lointaine  tradition,

Qui rassemble, des gens,

Pour fêter l’arrivée d’été

Avec soleil pour allumer

Et la pluie pour l’arroser

Fête du quartier, de nuit

Qui, souvent, émerveille,

Les grands et les petits !

Les grands et les petits !

Feu de bois n’est pas que feu,

Est ainsi depuis la nuit des temps,

Ici sa domestication   F   sophistication,

Sont comme portés à    E  leur paroxysme.

             U

Une construction d’un       *  bûcher qui, déjà,

Ressemble beaucoup à         D   une  pyramide,

Ensuite, façon de l’allumer,    E      par son faîte,

Pour finir flamme régulière,      *     gigantesque.

                            S

Au bout de  près d’une heure      A     de flambée :

Tout en braise et rougeoyant       I        de partout,

L’assemblage troncs tient en      N   core l’édifice,

Dégageant une forte chaleur    T    de fournaise.

                       

Intense, au point d’obliger    J   tout le monde

À reculer au moins vingt    E  pas à la ronde,

Illuminant le ciel bleu d’  A  une pleine nuit

Comme étant en plein  N  jour plein four.

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P A S     FEU      D E      P A I L L E ! 

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Un spectacle qui restera  inoubliable :

Entre monde païen divin  Saint Jean,

Pour millier de Vosgiens, et en fêtant,

Classe de conscrit service mobilisable !

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Symboliques

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Évocation 

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 Flacon parfum, gros bouchon,

Et voire une bombonne de gaz

Peut-être un poêle d’extérieur

 À feu ouvert, avec cheminée

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Poêle et feu fonctionnent ensemble

en fournissant chaleur et lumière

et un feu de Saint Jean est pareil

ainsi forme correspond au fond.

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Un feu est un feu, qu’il soit naturel,

En poêle ou cheminée :

Le feu de Saint Jean est en pleine

Nature, fait pour éclairer.

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Symbolique 

 .

Avec son tuyau,

Le poêle, bien

Souvent noir,

Possède un

Aspect graphique

Saisissant, rappelle

L’architecte Thibault.

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«Telle une colonne, il se

Découpe dans l’espace»,

Dit-il. Sans compter sa

Puissance d’évocation.

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«Symbole de rusticité,

Le poêle à bois, avec

Son conduit de raccordement,

Demeure l’un des archétypes

Les plus évocateurs de la

Maison chaleureuse»

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Fond

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Évocation 

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Un feu est un feu, qu’il soit naturel,

En poêle ou cheminée :

Le feu de Saint Jean est en pleine

Nature, fait pour éclairer.

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Symbolique 

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Le feu

Possède une

Symbolique très riche.

Il est, notamment, associé à

La purification, enfer et lumière,

Chaleur, passion, destruction, soleil,

Tous associés à  la purification.

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Autrefois, le bûcher faisait partie

Des condamnations    des sorcières,

Considérées comme des plus impures.

De même, en cas d’épidémie  importée,

Le recours au feu pour stériliser, purifier

Est bien connu de tous.

Source : 1001symboles.net/

symbole/sens-de-feu.

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Corrélations

Fond/forme

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Le feu est l’un des quatre éléments

Qui symbolisent  le cosmos  et la vie :

L’homme a mis du temps à le maitriser

Il l’a cru, au début,  d’une origine céleste,

Jusqu’à  le produire  lui-même, avec silex !

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Auparavant, énergies de chauffage, cuisine,

Voici qu’il est aussi bucher, en  fête collective,

Voilà qu’il est autant, brandit en procession

Lors quoique qu’il en fut, quoiqu’il en soit

Le feu dans tous ses états nous fascine

Bien que feu incendie nous consterne.

 .

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Procession feu Saint-Jean

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Scénario

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Les petites et la grande tour, construites à l’aide de rondins sapins :

une fois allumés, ça brûle bien et fort avec tant de chaleurs soudaines

que la grande tour se disloque, se consume, comme un fétu de paille.

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