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Pas de
Mouvement
Lors pas de vie :
Choses et gens figés,
Rapidement s’ennuient,
Ainsi, les hommes vivent,
Transitent entre rues et rives.
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En dépit, télés/mobile/internet,
Voyage serait ce qu’il y a de mieux,
À maintenir l’esprit, ouvert, curieux :
Se faire à l’idée des réalités, plus nettes.
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Il est vrai que le soleil est moins fort au nord
Mais on devine riche vie intérieure du dehors
Lors un manteau, un parapluie un cœur en or,
Vous tend la main, aide à la cerner plus encore.
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Ici et là, bon nombre de gens vont, et, viennent,
Certains pour le travail, d’autres pour la gaieté,
Si ce n’est pour la famille quelques nécessités,
Affaire de tous besoins quoiqu’il advienne !
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L’important est l’impression qui demeure
Après un passage et l’envie d’y séjourner
Lors chez soi on est de nouveau, rentré,
Émus des souvenir des belles heures.
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Lors la vue, l’ouïe, l’odeur, le goût,
Sont tous aux abois,
Il ne faudrait, jamais, se contenter
De voir tout, de chez soi,
Tant est utile, d’aller, sur place,
Voir ce qui, de droit,
Différencie bien, les choses,
Autres, par devers soi.
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Extensions
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Pas de mouvements, lors pas de vie à Amsterdam :
Pour autant c’est loin d’être ville morte, inanimée.
Il est vrai qu’en les pays nordiques, l’hiver, la vie
Se passe en habitations ou en cours intérieures
Plus qu’en grandes rues, voire grandes places.
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Il suffit d’aller dans les cafés pour constater
Joie de vivre n’ayant à envier gens du sud :
La bière y coule à flot, et la bonne humeur
Devient de rigueur pour tous les convives.
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Les Hollandais ont comme sens de la fête
Autant en famille, communauté, publique,
Ou lors des événements dits nationaux dont
La fête de la Reine, en constitue le summum.
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Nous sommes arrivés le lendemain, et les rues
Étaient, souvent, jonchées par canettes de bière,
Et autres boissons rafraichissantes ou alcoolisées.
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Nul besoin, pour un étranger, ou un touriste,
De parler le néerlandais tant les résidents
Sont familiers de l’anglais, de l’allemand.
Le français sera très apprécié aussi pour
Sa connotation de culture et de gastronomie
Il faut bien le reconnaître : peu de gens le parle.*
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Les cafés où l’on vend et consomme librement
Du hachich nous auront autant interpellés
Que les box rouges des prostituées.
Autres lieux, autres mœurs :
Qui a tort, qui a raison !
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La foule au dehors dans les quartiers les plus commerçants
N’empêche pas de s’arrêter en lieux plus, calmes, tranquilles,
Pour déguster une bonne bière, dans une taverne déjà bondée.
Et où cette dernière coule du robinet comme sans interruption !
Naturellement la première gorgée de bière, je ne vous dis pas plus
Fleuve Amstel, et bière Amstel, vont de pairs : ils coulent de source,
Jusqu’à ce que les gosiers et les ventres, n’en puissent plus d’écluser !
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Le mouvement, comme chacun sait,
C’est la vie et, sans lui, un bel ennui.
L’animation, c’est ce qu’on cherche,
Dans une ville, sinon, elle est morte.
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Le jour, c’est le travail, les courses ;
La nuit, c’est loisir, sport et culture
Car c’est ainsi que la vie, on endure
Sinon on passera vite pour un ours.
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Épilogue
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La vie, comme chacun sait, c’est le mouvement,
Cela se voit, on ne le dira jamais assez
Il arrive que les rues soient désertes, sans gens,
Ni magasins ouverts, passages de bus.
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Durant la journée, en plein midi, pleine activité,
Vrai chassé-croisé, quasi permanent,
Et agitation, amplifiée par terrasses restaurants,
Emplissant trottoir, bord des places.
***
Nuit, lampadaires s’allument comme des éclairs,
Et diffusent leurs diverses lumières
Entremêlées avec celles cafés, salles de spectacles
Si ce n’est celles quartiers chauds.
***
Et parfois, cris de foule vous viennent aux oreilles,
Signe d’une fête populaire ou défilé
L’on y est attiré vers eux comme autant de curieux
Qui veulent en profiter, y participer.
***
Notre jour d’arrivée, lendemain de fête de la reine,
Il avait des canettes, verres en papier
Dans les rues centrales loin d’être encore nettoyées
Spectacle ahurissant, non consternant.
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344 – Calligramme
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Pas de
Mouvement
Lors pas de vie :
Choses et gens figés,
Rapidement s’ennuient,
Ainsi, les hommes vivent,
Transitent entre rues et rives.
En dépit, télés/mobile/internet,
Voyage serait ce qu’il y a de mieux,
À maintenir l’esprit, ouvert, curieux :
Se faire à l’idée des réalités, plus nettes.
P A S D E
Il est vrai que le soleil est moins fort M au nord
Mais on devine riche vie intérieu O re du dehors
Lors un manteau, un parapluie U un cœur en or,
Vous tend la main, aide à la cer V ner plus encore.
Ici et là, bon nombre de gens E vont, et, viennent,
Certains pour le travail d’au M tres pour la gaieté,
Si ce n’est pour la famille E quelques nécessités,
Affaire de tous besoins N quoiqu’il advienne !
L’important est l’imp T ression qui demeure
Après un passage et = l’envie d’y séjourner
Lors chez soi on est V de nouveau, rentré,
Émus des souvenir I des belles heures.
E
Lors la vue, l’ouïe, l’odeur, le goût,
Sont tous aux abois,
Il ne faudrait, jamais, se contenter
De voir tout, de chez soi,
Tant est utile, d’aller, sur place,
Voir ce qui, de droit,
Différencie bien, les choses,
Autres, par devers soi.
A M S T E R D A M
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Forme
Réduction
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Évocation
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Un pendentif à l’envers
Vase, avec un couvercle,
Mais, tout aussi bien que
Lanterne ou lampadaire.
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Les lanternes, les lampadaires
ne créent pas d’agitation, bruit,
ils ne font qu’éclairer des lieux,
ainsi la forme s’écarte du fond
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Rien n’empêche d’avoir agitation sous une lanterne,
En intérieurs
S’il n’y en aucune sous les lampadaires, à l’extérieur,
Dans les rues.
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Symbolique
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La lanterne est un
Symbole de connaissance
D’intelligence, celle qui éclaire
Le monde des hommes et elle abrite
Le feu fragile, sacré, qu’il faut préserver.
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La lanterne contient la lumière individuelle
Qui peut se transmettre. Elle nous guide
Et elle peut aussi guider les autres.
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Si nous rêvons d’une lanterne,
Elle représente l’intelligence
D’une personne précise.
Sa pensée nous éclaire.
tristan-moir.fr/lanterne
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Descriptif
344 – Pas de mouvement : de vie Amsterdam
Alignement central / Titre courbe / Thème ville
Forme ovale / Rimes libres / Fond éloigné de forme
Symbole de forme : lanterne / Symbole de fond : lampadaire
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Fond
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Évocation
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Rien n’empêche d’avoir agitation sous une lanterne,
En intérieurs
S’il n’y en aucune sous les lampadaires, à l’extérieur,
Dans les rues.
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Symbolique de fond
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Quand on parle
D’éclairage public,
Deux termes reviennent :
Lampadaire et … réverbère.
D’un point de vue étymologique,
Le mot réverbère provient du latin
«Verbero» qui voudrait dire frapper.
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Et, en effet, à l’époque des premiers
Lampadaires, ceux-ci comportaient
Plusieurs miroirs qui étaient frappés
Par la lumière : celle-ci était alors
Diffusée aux alentours éclairant
Partie de la rue et la chaussée.
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Quant au mot «lampadaire»
Il se réfère aux lampades,
Des nymphes issues de la
Mythologie grecque qui
Portaient des torches
Diffusant un halo
De lumière.
objets-de-legende.fr/histoire-
evolution-lampadaire.html
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Corrélations
Fond/forme
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Pas d’agitations, pas de bruits :
Par ce seul fait, pas d’ambiance
Je vous parle du milieu de nuit
Les réverbères ou lampadaires
Auront tous éteints leurs feux
Et les cafés auront tous cessé
D’assurer les boissons, jeux.
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Centre-ville d’Amsterdam
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Scénario
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La foule circule devant les cafés, commerces, centre d’Amsterdam,
nous nous arrêtons devant l’un d’eux, un peu au hasard, pour boire,
une bonne bière hollandaise en salle bien remplie, des plus animées.
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