344 – Pas de mouvement, pas de vie à Amsterdam

Visuels et textuels  >> 

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Pas de

Mouvement

Lors pas de vie :

Choses et gens figés,

Rapidement s’ennuient,

Ainsi,  les hommes  vivent,

Transitent entre rues et rives.

.

En dépit, télés/mobile/internet,

Voyage serait ce qu’il y a de mieux,

À maintenir l’esprit, ouvert,  curieux :

Se faire à l’idée des réalités,  plus nettes.

.

Il est vrai que le soleil est moins fort au nord

Mais on devine riche vie intérieure du dehors

Lors un manteau, un parapluie un cœur en or,

Vous tend la main, aide à la cerner plus encore.

.

Ici et là, bon nombre de gens  vont, et, viennent,

Certains pour le travail, d’autres pour la gaieté,

Si ce n’est pour la famille quelques nécessités,

Affaire de tous besoins  quoiqu’il  advienne !

.

L’important est l’impression  qui demeure

Après un passage et l’envie d’y séjourner

Lors chez soi on est de nouveau, rentré,

Émus des souvenir  des belles heures.

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Lors la vue, l’ouïe, l’odeur, le goût,

Sont tous aux abois,

Il ne faudrait, jamais, se contenter

De voir tout, de chez soi,

Tant est utile, d’aller, sur place,

Voir ce qui, de droit,

Différencie bien, les choses,

Autres, par devers soi.

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Extensions

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Pas de mouvements, lors pas de vie à Amsterdam :

Pour autant c’est loin d’être ville morte, inanimée.

Il est vrai qu’en les pays nordiques, l’hiver, la vie

Se passe en habitations ou en cours intérieures

Plus qu’en grandes rues, voire grandes places.

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Il suffit d’aller dans les cafés  pour constater

Joie de vivre n’ayant à envier  gens du sud :

La bière y coule à flot, et la bonne humeur

Devient de rigueur pour tous les convives.

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Les Hollandais ont  comme sens de la fête

Autant en famille, communauté, publique,

Ou lors des événements dits nationaux dont

La fête de la Reine, en constitue  le summum.

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Nous sommes arrivés  le lendemain,  et les rues

Étaient, souvent, jonchées par canettes de bière,

Et autres boissons rafraichissantes ou alcoolisées.

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Nul besoin, pour un étranger, ou un touriste,

De parler le néerlandais   tant les résidents

Sont familiers de l’anglais, de l’allemand.

Le français sera très apprécié aussi pour

Sa connotation de culture et de gastronomie

Il faut bien le reconnaître : peu de gens le parle.*

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Les cafés où l’on vend et consomme librement

Du hachich nous auront autant interpellés

Que les box rouges des prostituées.

Autres lieux, autres mœurs :

Qui a tort, qui a raison !

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La foule au dehors dans les quartiers les plus commerçants

N’empêche pas de s’arrêter en lieux plus, calmes, tranquilles,

Pour déguster une bonne bière, dans une taverne déjà bondée.

Et où cette dernière coule du robinet comme sans interruption !

Naturellement la première gorgée de bière, je ne vous dis pas plus

Fleuve Amstel, et bière Amstel, vont de pairs : ils coulent de source,

Jusqu’à ce que les gosiers et les ventres, n’en puissent plus d’écluser !

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Le mouvement, comme chacun sait,

C’est la vie et, sans lui, un bel ennui.

L’animation, c’est ce qu’on cherche,

Dans une ville, sinon, elle est morte.

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Le jour, c’est le travail, les courses ;

La nuit, c’est loisir, sport et culture

Car c’est ainsi que la vie, on endure

Sinon on passera vite pour un ours.

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Épilogue

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La vie, comme chacun sait, c’est le mouvement,

Cela se voit, on ne le dira jamais assez

Il arrive que les rues soient désertes, sans gens,

Ni magasins ouverts, passages de bus.

***

Durant la journée, en plein midi, pleine activité,

Vrai chassé-croisé, quasi permanent,

Et agitation, amplifiée par terrasses restaurants,

Emplissant trottoir, bord des places.

***

Nuit, lampadaires s’allument comme des éclairs,

Et diffusent leurs diverses lumières

Entremêlées avec celles cafés, salles de spectacles

Si ce n’est celles quartiers chauds.

***

Et parfois, cris de foule vous viennent aux oreilles,

Signe d’une fête populaire ou défilé

L’on y est attiré vers eux comme autant de curieux

Qui veulent en profiter, y participer.

***

Notre jour d’arrivée, lendemain de fête de la reine,

Il  avait des canettes, verres en papier

Dans les rues centrales loin d’être encore nettoyées

Spectacle ahurissant, non consternant.

.

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344 – Calligramme

 .

Pas de

Mouvement

Lors pas de vie :

Choses et gens figés,

Rapidement s’ennuient,

Ainsi,  les hommes  vivent,

Transitent entre rues et rives.

En dépit, télés/mobile/internet,

Voyage serait ce qu’il y a de mieux,

À maintenir l’esprit, ouvert,  curieux :

Se faire à l’idée des réalités,  plus nettes.

 P A  S       D   E

Il est vrai que le soleil est moins fort  M    au nord

Mais on devine riche vie intérieu    O   re du dehors

Lors un manteau, un parapluie    U    un cœur en or,

Vous tend la main, aide à la cer  V     ner plus encore.

Ici et là, bon nombre de gens    E    vont, et, viennent,

Certains pour le travail d’au  M    tres pour la gaieté,

Si ce n’est pour la famille    E    quelques nécessités,

Affaire de tous besoins     N     quoiqu’il advienne !

L’important est l’imp    T    ression  qui demeure

Après un passage et     =    l’envie d’y séjourner

Lors chez soi on est   V    de nouveau, rentré,

Émus des souvenir   I      des belles heures.

 E

Lors la vue, l’ouïe, l’odeur, le goût,

Sont tous aux abois,

Il ne faudrait, jamais, se contenter

De voir tout, de chez soi,

Tant est utile, d’aller, sur place,

Voir ce qui, de droit,

Différencie bien, les choses,

Autres, par devers soi.

A M S T E R D A M

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Forme

Réduction

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Évocation 

.344 4

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Un pendentif à l’envers

Vase, avec  un couvercle,

Mais, tout aussi  bien   que

Lanterne ou lampadaire.

.

Les lanternes, les lampadaires

ne créent pas d’agitation, bruit,

ils ne font qu’éclairer  des lieux,

ainsi la forme s’écarte du fond

.

Rien n’empêche d’avoir agitation sous une lanterne,

 En intérieurs 

S’il n’y en aucune sous les lampadaires, à l’extérieur,

 Dans les rues.

.

Symbolique

.

La lanterne est un

Symbole de connaissance

D’intelligence, celle qui éclaire

Le monde des hommes  et elle abrite

Le feu fragile, sacré, qu’il faut préserver.

.

La lanterne contient la lumière individuelle

Qui peut se transmettre. Elle nous guide

Et elle peut aussi guider les autres.

.

Si nous rêvons d’une lanterne,

Elle représente l’intelligence

D’une personne précise.

Sa pensée nous éclaire.

tristan-moir.fr/lanterne

.

Descriptif

 

344 – Pas de mouvement : de vie Amsterdam

Alignement central  / Titre courbe  /  Thème  ville

Forme ovale  /  Rimes libres    / Fond éloigné de forme

Symbole de forme : lanterne  / Symbole de fond : lampadaire

.

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Fond

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Évocation 

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344 6

.

Rien n’empêche d’avoir agitation sous une lanterne,

 En intérieurs 

S’il n’y en aucune sous les lampadaires, à l’extérieur,

 Dans les rues.

.

Symbolique de fond

.

Quand on parle

D’éclairage public,

Deux termes reviennent :

Lampadaire et … réverbère.

D’un point de vue étymologique,

Le mot réverbère provient du latin

«Verbero» qui  voudrait dire frapper.

.

Et, en effet, à l’époque des premiers

Lampadaires, ceux-ci comportaient

Plusieurs miroirs qui  étaient frappés

Par  la lumière : celle-ci était  alors

Diffusée aux alentours éclairant

Partie de la rue et la chaussée.

.

Quant au mot «lampadaire»

Il se réfère  aux lampades,

Des nymphes issues de la

Mythologie grecque qui

Portaient des torches

Diffusant un halo

De lumière.

objets-de-legende.fr/histoire-

evolution-lampadaire.html

 .

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

Pas d’agitations, pas de bruits :

Par ce seul fait, pas d’ambiance

Je vous parle du milieu de nuit

Les réverbères ou lampadaires

Auront tous éteints leurs feux

Et les cafés auront tous cessé

 D’assurer les boissons, jeux.

 .

.

Centre-ville d’Amsterdam

.

Scénario

.

La foule circule devant les cafés, commerces,  centre d’Amsterdam,

nous nous arrêtons devant l’un d’eux, un peu au hasard, pour boire,

une bonne bière hollandaise en salle bien remplie, des plus animées.

 .

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