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Facile sur le papier,
Facile, sur une carte,
Facile par les sentiers,
Facile avec… pancartes.
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Au début, avons pied léger,
Grimpons vers les montées,
Descente, avons cœur, fatigué
Notre entrain nullement altéré.
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Même quand une très raide pente
Ralentit notre marche, rendue lente
Quand racines nous feront trébucher,
Ferons bien attention à ne pas glisser.
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Une petite pause, bienvenue et Petit-Lu,
Boire de l’eau n’est pas non plus, superflu,
Nous n’avons pas fini, ne sommes pas d’ici,
Encore trois heures de marche, courage parti.
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Nous traversons quantité de bois et de sous-bois,
Longeons quelques haies de plantes, fleurs des bois,
Et toutes ces végétations luxuriantes, de la fin de l’été,
Nous mettent nos yeux en émois, notre cœur aux abois.
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Une dernière pause, s’impose, avant d’attaquer la montée,
Casse-croûtes, bouteilles d’eau, commencent à nous peser :
Oh hisse on s’arrache on s’agrippe à quatre pattes, grimper
On sue, on suffoque, on expire, soupire : cette fois on y est.
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Au bout d’un haut sentier en plein milieu de la randonnée
Il ne nous reste plus qu’à descendre quelque peu fatigué,
Notre journée aura été très longue, dès six heures levés
Cela dit, à aucun moment, ne songerons à la regretter.
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Facile sur le papier …. plus dur sur la montée :
Notre sort de randonneurs réunionnais,
N’est pourtant pas des plus mauvais,
Il y en a d’autres à nous envier.
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Extensions
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Vrai que petite mise en jambes
Avant d’attaquer les plus longues
Et hautes randonnées, s’avère plus
Que nécessaire, puis vital, à l’arrivée.
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Vous débarquez, station de ski, l’hiver,
Vous n’attaquez pas d’emblée piste noire
Prenant le risque de vous casser, de passer
Votre semaine de vacances dans un hôpital.
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Une marche est moins dangereuse, violente.
Corps s’habitue à endurer, de mieux en mieux,
À se dépasser, à se surpasser, jusqu’à vous faire
Comprendre le moment, l’endroit où il serait bon
De souffler ou, parfois, de s’arrêter, voire renoncer.
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Chaleur, fraicheur, compteront autant que longueur,
Et hauteur de randonnée, boire est impératif absolu
Au-delà trente-cinq degrés, le corps se déshydrate
Nettement plus vite, et le fait faire une pause
Pour grignoter retarde l’hypoglycémie.
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La première randonnée sera une, d’échauffement, d’acclimatation.
Elle ne sera pas trop longue, pas trop haute, et pas trop fatiguante.
Un sac léger sur le dos, contenant rien que le pic-nic, et boissons,
Une marche non rapide, avec des arrêts fréquents pour souffler.
Il y a quand même et avant tout décalage, déphasage, horaire
À compenser et ce n’est pas en forçant que l’on va y arriver.
On risquerait de plus de se faire des ampoules ou entorse.
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Faut se mettre en train, sans se forcer :
Dix kilomètres, premier jour, c’est assez,
Vingt nous auraient cassés genoux, pieds
En plus des trois heures d’horaire décalé,
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Avec métropole et un coucher fort tard,
On est un peu zombies, dans le coltard :
Mal réveillé, lors en état de somnolence,
Randonnée ne doit pas être pénitence.
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360 – Calligramme
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Facile sur le papier,
Facile, sur une carte,
Facile par les sentiers,
Facile avec… pancartes.
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Au début, avons pied léger,
Grimpons vers les montées,
Descente, avons cœur, fatigué
Notre entrain nullement altéré.
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Même quand une très raide pente
Ralentit notre marche, rendue lente
Quand racines nous feront trébucher,
Ferons bien attention à ne pas glisser.
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Une petite pause, bienvenue et Petit-Lu,
Boire de l’eau n’est pas, non plus, superflu,
Nous n’avons pas fini * ne sommes pas d’ici,
Encore trois heures de C marche courage parti.
O
Nous traversons quantité U de bois et de sous-bois,
Longeons quelques haies de R plantes, fleurs des bois,
Et toutes ces végétations luxu T riantes, de la fin de l’été,
Nous mettent nos yeux en ém E ois, notre cœur aux abois.
*
Une dernière pause, s’impose, R avant d’attaquer la montée,
Casse-croûtes, bouteilles d’eau, A commencent à nous peser :
Oh hisse on s’arrache on s’agrip N pe à quatre pattes, grimper
On sue, on suffoque, on expire, D soupire : cette fois on y est.
O
Au bout d’un haut sentier en plein N milieu de la randonnée
Il ne nous reste plus qu’à descendre N quelque peu fatigué,
Notre journée aura été très longue, É dès six heures levés
Aucun moment, ne songerons E à la regretter.
À L A R É U N I O N
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Facile sur le papier …. plus dur sur la montée :
Notre sort de randonneurs réunionnais,
N’est pourtant pas des plus mauvais,
Il y en a d’autres à nous envier.
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Forme
Réduction
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Évocation
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Lors on randonne,
Il faut toujours garder
Une poire pour la soif,
Voire fruit exotique.
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Poire et fruit exotique ont peu à voir
avec une randonnée en cirque, ou pic
au delà des mille mètres, il y en a peu
si fait que la forme diffèrera du fond.
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Une poire est bien issue d’une fleur de poirier
Qui ne produit de fruit, de fleur exotique
Dieu sait s’il y en a, à La Réunion,
Des plus goûtues et goutés.
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Symbolique
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En chine,
La fleur du poirier
Est symbole du caractère
Éphémère de notre existence,
Tant elle est perçue comme fragile.
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En occident dans notre univers onirique
La poire serait un symbole érotique féminin,
Les noms, qu’on lui a donnés, au fil des siècles.
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En témoignent assez bien : comtesse d’Angoulême
Belle lucrative, doyenne comice, duchesse Orléans
Galien y voit le fruit le plus propre à désaltérer,
Et de fait l’expression désormais populaire
Qui est de » garder une poire pour la soif «
N’est pas tout à fait dénuée de sens.
Source : patybio.over-blog.com/article-
petite-histoire-de-la-pyra-ou-poire
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Descriptif
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360 – Courte randonnée, à La Réunion
Alignement central / Titre serpente / Thème Réunion
Forme en courbe / Rimes égales / Fond éloigné de forme
Symbole de forme : poire / Symbole de fond : fruit
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Fond
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Évocation de fond
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Une poire n’est pas ce qu’on peut appeler
Un fruit exotique :
Mais dieu sait s’il y en a, à La Réunion,
Des plus goûtues et goutés.
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Symbolique
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Il est assez courant
De se voir dans des jardins fruitiers
Ou bien même devant un potager dans ses rêves.
Il est possible, aussi, de voir apparaître des fruits
Exotiques bien mûrs, appétissants en sa vision.
Tout cela n’est évidemment pas dû au hasard
Car tous ces fruits, légumes, ont un sens
Au niveau symbolique spirituelle.
crystallia.unblog.fr/symbolique
-des-fruits-et-legumes
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Corrélations
Fond/forme
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Les poires et les fleurs de poiriers,
Pour sûr, seront des plus communes
Lors fruits exotiques sont découvertes
Pour un métropolitain, de la Bretagne.
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En voit en certains magasins spécialisés,
Mais pas sur des plantes, arbres, pousser.
C’est vrai plaisir que de pouvoir les cueillir,
En saison ou les acheter sur les étals locaux.
Des ananas Victoria, mangues et bananes.
Letchis, longanis, papayes, goyaviers,
Anones, jusqu’aux fruits de la passion,
Et j’en passe… tant il y en a, y en a !
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Temps pour contemplation
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Scénario
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Une allée couverte d’arbustes sauvages se profilant en montant.
Plus en hauteur, la même avec une végétation sèche et tombante.
Arrivés à destination sur les bords d’un cirque, le moment pic-nic.
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