361 – Seconde, longue randonnée

Visuels et textuels  >> 

.

Tout là-haut,

Sur la montagne,

Étant bien plus haute

Que notre belle Bretagne,

L’authentique forêt primaire

Nous attend et elle comprend,

Arbre, arbuste… fleur d’antan.

.

C’est un vrai, et un pur régal,

L’endroit est bien silencieux

Le paysage,  bien en creux,

Un long sentier en gravit

Sa colline impénétrable

En tous points, divine !

.

Lors nous y enfonçons,

D’un pas plus que léger,

En paysages  de fin d’été

Regorgeant  des verdures,

Et, de plantes,  si  sauvages

Que  l’on pourrait   en parler

Comme legs,  ou   sauvetages !

.

Entre haies roses,  qui jaunissent,

Ça monte, tourne, descend,   glisse,

Il faut tenir sa main qui tire et hisse

Afin que nos montées  ne rompissent

Le tour de chauffe, première montée.

.

Au bout  de  trois quatre, randonnées,

Vous serez roi des monts haut-perchés

Vous procurant points de vue extasiés.

Ici,  forêts  de  l’ile, vierges,  inhabitées,

Métropole : toutes exploitées,  spoliées ;

Ici, si vous jetez  une graine, elle pousse,

Là-bas, que chiendent, ronces, mousses !

.

Pour finir, la brume nous a pris et surpris

Par sa candeur, sa fraicheur sans la pluie,

Bien que, vite, chaleur du soleil, la dissipe,

Ça glisse encore assez pour se casser la pipe.

.

Une longue randonnée vous plongera et d’avantage,

Dans le paysage, dans la nature et jusqu’aux nuages

Car tout change, à chaque montée, à chaque virage,

Qui plus est, vous perdez du poids, finissez en nage.

.

La marche en montagne se compte en heures plus

Qu’en distance, vrai qu’il faut compter un quart

De temps en moins pour descente régulière.

Indications pancartes correspondent,

Temps des pauses non compris.

.

.

Extensions

.

Une petite

Randonnée fait ici

De quatre à cinq heures

Sur terrain pas trop dénivelé,

Une grande, de six à sept heures,

Sur terrain beaucoup plus accidenté.

.

Les forêts primaires, on ne les trouvera

Qu’à quinze cent mètres en les hauteurs,

Aussi faut-il grimper pour les atteindre,

Le silence est très impressionnant :

L’on peut se croire à mille lieux

De civilisation, d’habitations !

.

Une  boussole,  et  une carte,

Sont indispensables en lieux

Couverts des forêts primaires

Où les sentiers se ressemblent,

Et carrefours sont mal orientés :

On perd une heure si l’on se trompe.

.

Mon épouse devant, et moi derrière, et l’ami Pierre, qui suit :

Sommes tous trois en bermuda, tee-shirt et chapeau adéquat

Une première partie, facile, en pente légère, et bien régulière,

Suivie de quelques raidillons qui vous raidissent les tendons,

Et pour finir, un pic qui nous met l’estomac dans les talons.

Nous aurons fait quinze kilomètres et bu deux litres d’eau,

Sous un soleil frisant les 35 degrés en bas, et 25 en haut !

 Nous ne regrettons pas au vu du panorama imprenable,

Deux heures à le contempler entre le repas et la sieste.

.

L’on commence à grimper dans les hauteurs,

Et c’est de là qu’on voit la mer, de tous côtés,

On prend conscience des dimensions de l’ile,

Et de son caractère volcanique … accidenté.

.

Ce qui nous impressionne le plus : cirques,

Au nombre de trois et chacun son charme,

Et bien sûr la Fournaise encore en activité

Où l’on s’est promis d’aller jour prochain.

.

.

361 – Calligramme

.

Tout là-haut,

Sur la montagne,

Étant bien plus haute

Que notre belle Bretagne,

L’authentique forêt primaire

Nous attend et elle comprend,

Arbre, arbuste… fleur d’antan.

C’est un vrai, et un pur régal,

L’endroit est bien silencieux

Le paysage,  bien en creux,

Un long sentier en gravit

Sa colline impénétrable

En tous points, divine !

***************************

**************************

Lors nous y enfonçons,

D‘un pas plus que léger,

En paysages  de fin d’été

Regorgeant  des verdures,

Et, de plantes,  si  sauvages

Que  l’on pourrait   en parler

Comme legs,  ou   sauvetages !

Entre haies roses qui jaunissent,

Ça monte, tourne, descend   glisse,

Il faut tenir sa main qui tire  et hisse

Afin que nos montées  L ne rompissent

Le tour de chauffe   O    première montée.

Au bout de trois   N        quatre, randonnées,

Vous serez roi      G     des monts haut-perchés

Vous procurant    U         points de vue extasiés.

Ici, forêts de l’ile      E               vierges, inhabitées,

Métropole : toutes      *              exploitées, spoliées ;

Ici, si vous jetez une       R              graine, elle pousse,

Là-bas, que chiendent,       A               ronces, mousses !

Pour finir, la brume nous       N              a pris et surpris,

Par sa candeur, sa fraicheur        D                 sans la pluie,

Bien que, vite, chaleur du soleil        O                   la dissipe,

Ça glisse, encore assez, pour se casser    N                 la pipe !

Une longue randonnée vous plongera, et     N      d’avantage,

Dans le paysage,  dans la nature  et  jusqu’aux  É      nuages,

Car tout change, à chaque montée,   à chaque    E  virage,

Qui plus est, vous perdez du poids, finissez en   *  nage.

La marche, en montagne, se compte en heures plus

Qu’en distance, vrai qu’il faut compter un quart

De temps en moins pour descente régulière.

Indications pancartes correspondent,

Temps des pauses non compris.

À   L A   R  É  U  N  I  O  N  

.

.

Forme

Réduction

.

.

Évocation 

.

Lors on randonne,

Il faut toujours garder

Une poire, pour la soif,

Voire des letchis locaux.

.

Poire et fruit exotique ont peu à voir

avec une randonnée en cirque, ou pic

au delà des mille mètres, il y en a peu

si fait que la forme diffèrera du fond.

.

Une poire est bien issue d’une fleur de poirier

 Qui ne produit le fruit exotique letchi

Dieu sait s’il y en a, à La Réunion,

Des plus goûtus et goutés.

.

Symbolique 

.

Les grecs

L’auraient appréciée

La poire puisque Homère

Disait d’elle que c’était cadeau

Des dieux. Mais c’est aux romains

Que l’on doit  sa véritable  diffusion

Dans le reste de l’Europe,  l’auraient

Plusieurs fois croisée et auraient créé

Une cinquantaine de  variétés. Chine,

La fleur du poirier est le symbole du

Caractère éphémère de l’existence,

Car elle est très fragile. Occident,

Dans l’univers onirique, poire

Symbole érotique féminin.

patybio.over-blog.com/article-

petite-histoire-de-la-pyra-ou-poire

.

Descriptif

.

360 – Longue randonnée, à La Réunion   

Alignement central / Titre serpente / Thème  Réunion

Forme  en courbe / Rimes égales / Fond éloigné de forme

Symbole de forme : poire    /     Symbole de fond : letchi

.

.

Fond

.

Évocation

.

.

Une poire est bien issue d’une fleur de poirier

 Qui ne produit le fruit exotique letchi

Dieu sait s’il y en a, à La Réunion,

Des plus goûtus et goûtés.

 .

Symbolique 

 .

Il s’agit du véritable symbole

Pour la belle  île de la Réunion !

Un letchi agréable à consommer,

Surtout pour les fêtes de fin d’année,

Letchi n’a pas que qualités gustatives.

.

Il s’agirait, aussi, d’un fruit  qui  possède

De nombreux bienfaits   pour notre santé,

Véritable source de fibres, le letchi est aussi

Très riche en vitamine C et en vitamine B9.

.

En dégustant le letchi de l’île de la Réunion,

Vous ferez du bien à vos papilles et santé !

blog-colipays.com/739/le-letchi-

le-symbole-de-lile-de-la-reunion

 .

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

Le letchi est un arbre majestueux

Atteignant 20 mètres  de hauteur :

Il présente un houppier  volumineux,

Il est de forme  généralement arrondie.

Cultivé depuis plus de 4.000 ans en Chine,

 Et il aura été introduit à La Réunion en 1764.

Le fruit arrive à maturité au mois de décembre.

Gourmandise prisée  des Réunionnais,  les letchis

 Ornent tables de Noël et Jour de l’An à La Réunion.

 .

.

Belle forêt primaire

.

Scénario

.

Ma femme et moi, un ami, lors partie de montée facile, verdoyante,

qui nous procure vue panoramique  et  imprenable  sur un cirque,

projet de grimper sommet : sept heures de marche aller-retour !

 .

Visuels et textuels  >> 


Leave a Reply

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *