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Être un … oiseau,
Colibri ou condor,
Minuscule ou géant.
L’un, battant des ailes,
Près de cent par seconde,
L’autre planant en hauteur
Sans bouger un bout d’ailes.
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Sans compter œil de l’épervier
Qui voit dans un trou de souris,
À près de cent mètres de hauteur
Mais, si cela est bien de prendre
De la hauteur, vouloir monter
Très haut devient très chaud
Au point de risquer chute.
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Je voudrais être oiseau,
Grimpant en les airs,
Survolant la Terre,
Planant sur l’eau,
Un oiseau, de feu :
S’envolant où il veut,
Pour s’évader de misère
Qu’il voit trop sur la Terre.
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Mes ailes déployées
Prendraient de l’envergure
Avec ma vie, au fur et à mesure,
Et me procureraient moyens d’aimer,
Visiter lieux que je n’ai pas découvert,
Rencontrer les gens chez eux au vert
Et toujours, partir … sans se fuir,
Pour être bien … pour en finir.
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Que je sois cormoran ou pétrel
Cigogne ou bien rose flamant,
Qu’importe, si j’ai leurs ailes,
Migrant du sud au printemps
Et sillonnant des campagnes,
Survolant mers, et montagnes,
Pour rejoindre ancien lieu-dit,
Pour y refaire, à deux, leur nid.
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Lit d’amour des petits,
Pour les nourrir sans façon,
En fond de lac nous plongerons,
Pêcherons ensemble, compagnons,
Notre vie sera, de nature, toute faite,
Les jours assureront survie et fêtes,
Humains, jamais, ne se posent,
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Ne pas compliquer choses.
En battant des ailes … j’irai
Partout où, d’être, je choisirai,
Ma liberté surveillée, non prison,
Ma cage ayant pour limite l’horizon,
J’ai volé cette poésie à l’amante chérie
Qui me l’a fort inspirée, à qui je la dédie.
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Extensions
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Je voudrais être un oiseau,
Dans les airs pour prendre de la
Hauteur par rapport à mes activités,
Mes relations, mes affections, humeurs,
Et même mes défauts de caractère, travers.
Pour voir ce que les autres font de leur vie,
Ce que j’ai, de commun, que j’ai, de différent,
Contraire d’eux ce peu de supplément d’âme
Qui créé mon identité, et ma personnalité,
Ce qui peut changer dans la vie à deux.
Vaste programme et parcours de vol
Quand avec toi je décolle, je survole
Je me trouve à tracer des courbes,
Autour de notre planète … intime
Pour tenter de faire œuvre sublime.
J’ai volé cette romance amante chérie
Qui me l’a inspirée, et à qui je la dédie !
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Voler, rien de plus simple et naturel pour un oiseau
Rien de plus complexe et arrogant pour un homme !
Il n’y a guère que les chefs d’orchestre, avec baguette,
Qui parviennent, magiquement, à élever un morceau.
Il parait que la raie Manta, ainsi que cousins marins,
Se déplacent, en imitant le vol des oiseaux, dans l’eau.
Lequel s’est inspiré de l’autre : héritage d’évolutions ?
Le poète a été comparé par Baudelaire à un albatros
Qu’il qualifiera de semblable au…prince des nuées !
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L’oiseau est un symbole de prise de hauteur,
À la fois de légèreté, de survol de toute chose,
Parait moins grand, plus lourd lors il se pose,
Lors s’envole comme albatros, plus marcheur.
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Ce qui caractérise un oiseau, ce sont ses ailes :
C’est pourquoi l’on en a prêté, donné aux anges,
Qui pourtant évoluent en un lieu en apesanteur :
Tant religion n’en serait pas à un paradoxe près !
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À défaut d’avoir des ailes, l’homme à une langue
Avec laquelle ses mots s’envoleront de sa bouche
Et que parfois, par écrit, en souvenir, les couche
Pour que feuilles s’envolent selon leur destinée.
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744 – Calligramme
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Être un … oiseau,
Colibri ou condor,
Minuscule ou géant.
L’un, battant des ailes,
Près de cent par seconde,
L’autre planant en hauteur
Sans bouger un bout d’ailes.
Sans compter œil de l’épervier
Qui voit dans un trou de souris,
À près de cent mètres de hauteur
Mais, si cela est bien de prendre
De la hauteur, vouloir monter
Très haut devient très chaud
Au point de risquer chute.
Je voudrais être oiseau,
Grimpant en les airs,
Survolant la Terre,
Planant sur l’eau,
Un oiseau, de feu :
S’envolant où il veut,
Pour s’évader de misère
Qu’il voit trop sur la Terre.
VOUDRAIS ÊTRE
Mes ailes déployées
Prendraient de l’envergure
Avec ma vie, au fur et à mesure,
Et me procureraient moyens d’aimer,
Visiter lieux que je n’ai pas découvert,
Rencontrer les gens chez eux au vert
Et toujours, partir … sans se fuir,
Pour être bien … pour en finir.
Que je sois cormoran ou pétrel
Cigogne ou bien rose flamant,
Qu’importe, si j’ai leurs ailes,
Migrant du sud au printemps
Et sillonnant des campagnes,
Survolant mers, et montagnes,
Pour rejoindre ancien lieu-dit,
Pour y refaire, à deux, leur nid.
UN OISEAU
Lit d’amour des petits,
Pour les nourrir sans façon,
En fond de lac nous plongerons,
Pêcherons ensemble, compagnons,
Notre vie sera, de nature, toute faite,
Les jours assureront survie et fêtes,
Humains, jamais, ne se posent,
DANS LES AIRS
Ne pas compliquer choses.
En battant des ailes … j’irai
Partout où, d’être, je choisirai,
Ma liberté surveillée, non prison,
Ma cage ayant pour limite l’horizon,
J’ai volé cette poésie à l’amante chérie
Qui me l’a fort inspirée, à qui je la dédie.
.
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Forme
Réduction.
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Évocation
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En fait d’oiseau,
Cela ressemblerait
Plutôt à bombarde
Qui crève l’air avec son
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Bombarde comme instruments musique
est loin d’être comme oiseau dans les airs
même si son chant peut, parfois, l’évoquer
sa forme ne correspond en rien au fond.
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Qu’y aurait-il de comme entre des oiseaux
Et une bombarde :
Rien sauf qu’éperviers, quand on chasse,
On les bombarde aussi !
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Symbolique
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Connues dès la plus haute antiquité
Et dès le moyen âge, la cornemuse
Et la bombarde, auront très vite
Pris racine dans les pays bretons.
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Au gré des évolutions techniques,
Modes musicales, pressions sociales
Et des grands évènements historiques,
Le couple bombarde-biniou est devenu,
L’expression de certaine culture populaire.
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Culture puisant sa force en la tradition orale,
Rayonnant des cours de ferme au cœur des bourgs,
Des grèves à la lande, de la Basse Bretagne à péninsule.
Modifié, source : mesgenealogies.blogspot.com/2013/07/la-bombarde.
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Descriptif
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744 – Voudrais être un oiseau dans les airs
Alignement central / Titre intercalé / Thème oiseau
Forme droite / Rimes égales / Fond éloigné de forme
Symbole de forme : bombarde / Symbole de fond : épervier
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Fond
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Évocation
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Qu’y aurait-il de comme entre des oiseaux
Et une bombarde :
Rien sauf qu’éperviers, quand on chasse,
On les bombarde aussi !
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Symbolique de fond
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Dans le Dictionnaire des symboles
De Jean Chevalieret Alain Gheerbrant,
On découvre que : « Dans notre langage,
L’épervier est symbole d’usure, de rapacité,
Comme la plupart des oiseaux de même espèce,
Aux serres crochues. Du fait que la femelle est
Plus forte, plus habile que le mâle, symbolise
Aussi le couple où la femme domine.
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On se souviendra qu’en fonction des
Mœurs de l’époque, le port de l’épervier
Sur le poing fut autrefois un signe
De noblesse et de distinction diem faucon.
Oiseau chasseur et agressif,
Désigne aussi le pénis.
Luminessens.org/post/2017/01/14/lepervier
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Corrélations
Fond/forme
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On voit et on entend
Rarement en faire autant
De bruit avec un instrument,
Si petit qu’on le mettra en poche
Tout comme un tout petit oisillon,
Crie après sa mère comme un sourd.
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Un épervier crie autant, pour sa taille
Quand on rêve d’être un oiseau en l’air,
Ce n’est chant qui nous attire : son vol
Surtout quand il est haut et planant
Permet contempler les paysages.
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En un vol plané, planant
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Scénarios
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Quand certains rêveraient d’être un aigle, ou un oiseau de proie,
autres rêvent d’être chef d’orchestre, ou scénariste, ou réalisateur,
je rêve d’être oiseau fantasque, mythique, fantastique, chimérique !
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