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Tout voyageur est routard
Quelque temps, quelque part,
Est chez lui partout, nulle part,
Dès son arrivée pense au départ.
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Il effleure le cours du temps,
Il affleure le cours du vent
Il va, vient… il demeure
Semaine, jour, heure.
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Rencontre tribune,
Quelqu’un, quelqu’une,
L’opportunité opportune,
C’est sa plus grande fortune.
.
De ci de là,
De ville en ville
D’hôtel en hôtel.
D’un jour à l’autre,
De temps en temps,
D’un point à un autre.
Cette litanie de, et d’un,
En fait sourire plus d’un :
Comme si faire mouvement
C’était vivre à plein temps.
Il y a d’autres transport, qui
Se font, sur place, de joies qui
Suffisent à remplir un temps
De ce qui comptera de vivant.
Autant en emportera le vent
À tout perdre, finalement.
Voilà, parfois, comment,
On s’en va, par devant,
D’un point à un autre
De temps en temps
D’un jour à l’autre
D’hôtel en hôtel,
De ville en ville
De ci de là
Et ainsi
Soit–il
vvv
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Extensions
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L’errance consiste à se croire
Chez soi partout, et nulle part,
Et vouloir être toujours ailleurs
C’est la maladie de la nouveauté,
Fondé que la chance de rencontre
De bifurcation, de renouvellement.
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Ne pas s’ancrer, pas laisser de traces
Derrière soi, rester comme neuf, ouvert,
Opportuniste or ailleurs c’est la même chose.
Ce n’est pas le décor qu’il faut changer, varier,
C’est soi-même et en plus, de fond en comble.
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Et cela, si l’errance peut certes y contribuer,
Elle ne suffira pas pour se métamorphoser.
Le nomadisme est une culture et pratique
Qui ne s’improvise, faut des générations
Pour s’y plaire, voire s’y complaire.
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L’errance est à la fois la recherche
D’aventures, d’émotions, d’adrénaline
Fuite en avant oubli problème existentiel
D’où l’expression populaire : il traine avec lui
Une valise de problèmes au point qu’on ne sait pas
Qui il est vraiment, qu’il vaut, attend de nous, de la vie.
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Aller, c’est partir ; aller c’est revenir !
Avec, dans ses bagages, et, dans sa tête,
Le plein de souvenirs, et de nouveautés :
Comme si on était dans le cadre de la télé,
Et non devant comme simple consommateur
De lieu en lieu, de ville en ville, de port en port
Que ce soit … vers le sud, l’ouest, l’est, ou le nord
Il y aura, toujours, quelque chose qui marque fort,
Bousculera son quotidien avec tout son train-train !
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Si l’important n’est plus la finalité
Mais le chemin, se mettre en route
Devient comme sorte de pèlerinage,
Où on verra bien ce qu’il adviendra.
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Or à vouloir voyager partout, on finit
Par n’arriver nulle part : pas de bout.
Il faut croire que pour rester debout,
De temps à autre, faut s’arrêter, fixer
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Le voyage finit par devenir une fuite
Comme ces bourlingueurs des mers,
Une fois qu’ils ont posé pied, à terre,
Ne pensent qu’à reprendre… la mer.
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Épilogue
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Aller de ville en ville, hôtel,
Sans but, sans projet précis,
C’est vrai, il n’y a rien de tel,
Pour ne rien mettre à profit !
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Ce n’est pas que toutes les villes
Se ressemblent : sont différentes,
Ce serait comme d’aller d’ile en ile
Et de penser toujours à la suivante.
***
De temps à autre, il faudrait se poser
Quelque part, pour ne pas être perdu
En dédales de tous souvenirs amassés
Et se retrouver comme pauvre et nu !
***
Pauvre de ses sensations, impressions,
Nu de ses trajets, distances parcourues,
L’errance n’est pas une fuite en inconnu,
Souvenirs ne tiendront qu’avec passions.
***
Chaque voyage, chaque visite, chaque séjour
Doit être pareil que trouver un nouveau bijou
Même si l’on ne les porterait pas tous, au cou,
Ils nous rappelleront notre vie, certains jours !
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368 – Calligramme
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Tout voyageur est routard
Quelque temps, quelque part,
Est chez lui partout, nulle part,
Dès son arrivée pense au départ.
.
Il effleure le cours du temps,
Il affleure le cours du vent
Il va, vient… il demeure
Semaine, jour, heure.
.
Rencontre tribune,
Quelqu’un, quelqu’une,
L’opportunité opportune,
C’est sa plus grande fortune.
.
De ci D de là,
De ville E en ville
D’hôtel * en hôtel.
D’un jour C à l’autre,
De temps I en temps,
D’un point * à l’autre.
Cette litanie D de et d’un,
En fait sourire E plus d’un :
Comme si faire * mouvement,
C’était vivre à L plein temps.
Il y a d’autres À transport, qui
Se font sur pla * ce de joies qui
Suffisent à rem V plir un temps
De ce qui comp I tera de vivant.
Autant en empo L rtera le vent :
À tout perdre L finalement.
Voilà parfois E comment,
On s’en va * par devant
D’un point E à l’autre
De temps N en temps
D’un jour * à l’autre
D’hôtel V hôtel
De ville I ville,
De ci L de là
Ain L si
Soit E il !
vvv
HÔTEL
EN HÔTEL
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Forme
Réduction
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Évocation
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Une pointe de quelque chose
De lance, de flèche, de couteau
Joyau, bijou avec une attache
Et pourquoi pas une décoration ?
Que ce soit un joyau ou un bijou,
Aucun lien avec : aller de ci, de là,
Ils ne se déplacent, juste suivent,
Si fait que forme diffère du fond.
Un joyau par ci, un joyau par-là
Lors il y aura autant de bijoux
Que villes extra, exotiques,
À visiter dans le Monde
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Symbolique
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Joyau et bijou viennent de Joie,
Substantif du verbe Jouir : par un affinement,
Il s’étend de l’appel des sens aux aspirations de l’esprit.
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Ce n’est que par excès de moralité que l’on fait du bijou
Un symbole de la vanité des choses humaines et désirs.
Des légendes prétendent que les pierres précieuses
Naissent dans la tête, dent, salive des serpents
(Émeraude) comme la perle de l’huître.
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C’est aussi pierre travaillée, montée,
L’œuvre du joaillier et de l’orfèvre,
Ainsi que de la personne qui le
Commande ou qui le choisit.
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Bijou finit par symboliser
Personne qui le porte
Et la société qui
L’apprécie.
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Descriptif
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368 – De ci de là, ville en ville, hôtel en hôtel
Alignement central / Titre droit / Thème voyage
Forme ovale / Rimes égales / Fond éloigné de forme
Symbole de forme : joyau / Symbole de fond : bijou
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Fond
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Évocation
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Un bijou par ci, un joyau par-là
Il y aurait autant de bijoux
Que villes extra, exotiques,
À visiter dans le Monde.
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Symbolique
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Les bijoux traditionnels Africains
Peuvent présenter plusieurs formes
Même s’ils ont une essence commune.
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Cette diversité dans la création des bijoux
Et dans leur présentation s’explique par
Le nombre important de peuple,
De village et de population
Qui constitue la nation africaine.
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En effet, chaque village, chaque région
Possèderait une culture qui lui est propre
Et celle-ci se transmet dans la création
Des bijoux en question.
bijouexotique.com/les-bijoux-traditionnels-
africains-charges-de-symbolique-et-d-histoire
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Corrélations
Fond/forme
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Il est considéré comme dangereux
Et voire suspect d’avoir des bijoux,
Sur soi à l’étranger ou ses bagages
Toutefois, au cas où, ils deviennent
Monnaie d’échange, pour survivre
Ou pour se rapatrier en son pays.
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C’est, bien sûr, la dernière chose
Qu’on vend, nous appartenant.
Au cas contraire, on peut être
Considéré comme trafiquant.
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puis d’itinérance vers l’errance
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Scénario
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Aller de ci, de là…
Allez de ville en ville…
Aller d’hôtel en … hôtel…