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Penser, mais c’est bien sûr,
Je pense par moi-même
D’évidence, enfin.
.
Mais vous penseriez à quoi,
Quel recul auriez-vous,
Sur propres idées ?
.
Je pense comme tout le monde
À des sujets préoccupants,
Recherche solutions.
.
Lors votre analyse vient de vous
Ou imposée de l’extérieur,
Alternative, originale ?
.
Arrêtez … vous me faites douter
C’est bien moi qui pense,
Ou alors, suis aliéné.
.
Cette assertion me maintient de glace :
Personne ne pourra penser à ma place !
Pourtant je la pose comme une faribole,
Est-ce que je serais, ou ne serais pas, fol !
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Penser, c’est sûr ; à quoi, cela l’est moins.
Comment, je l’ai appris avec un grand soin
Penser comme tout le monde, penser à rien
Ou critiquer tout … de près comme de loin.
.
La pensée commune servirait de référence,
À une famille ou à un groupe, à une société,
Mais pour bien voire pour mieux s’organiser
Tant une pensée non efficace ira au panier.
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Et, si j’affirme que le temps n’existerait pas.
Y aura quelqu’un qui mettra à le compter
En quoi n’aurai-je pas le droit de penser,
Qu’il n’est que leurre … pour nous tuer.
.
Si s’abstraire de la matière, est risible,
S’abstraire de tout temps, impossible,
S’abstraire de l’espace est impensable
Et de l’énergie, serait un vrai miracle !
.
Je demeure prisonnier de mes pensées,
Cela, personne ne peut rien y changer,
Me dis que penser par soi-même est fou
À me demander si je suis aliéné en tout.
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Extension
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Penser par soi-même pose un problème
Philosophique et anthropologique
Tant cela supposerait de faire
Abstraction ou de dépasser
Les pensées de nos prédécesseurs
Et nos moyens d’expressions par tous
Les comportements gestuels, émotionnels
Et par tous les médias et dieu sait s’il y en a.
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Sans aller chercher si loin, ou partout ailleurs,
Nos parents puis nos écoles, nous conditionnent
Dans nos pensées au point parfois, de les formater.
Quant à la publicité et la politique qui nous vantent
Et nous vendent leurs lots de « prêts à penser »,
Renforcés par les influenceurs et les acteurs.
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Comment y échapper, même le sachant,
En restant lucide, attentif tant il n’y a
Qu’en développant son esprit critique,
Au bon sens du terme, qu’on peut sinon
S’en affranchir, du moins le contenir dans
Les limites du raisonnable et acceptable
Sur le plan personnel ou social.
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Penser par soi-même c’est ne pas répéter déjà ce que dit autrui.
Ce qui oblige à l’effort personnel de réfléchir de manière autonome,
Par une mise à distance des opinions et propos dénués de justification.
Cela dit, comment faire, si nous sommes le produit de pensées communes
Vivre en l’opinion interdit à l’homme d’accomplir sa vocation d’être pensant,
Une vie sans pensée libre, Socrate nous l’a montré, n’est pas digne de l’homme.
Autonome : notre pensée ne pourrait l’être totalement, qu’en partie seulement.
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Avoir une pensée autonome est un mythe
S’il y a quelque chose qui appartient
Au bien commun de l’humanité,
C’est la philosophie générale !
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La Géopolitique et l’Histoire
Nourrissent autant notre pensée,
Sans parler de littérature et cinéma.
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Mais c’est surtout son histoire personnelle
Contacts, événements, expériences acquises
Qui composent les fondements de sa pensée :
On pense un peu beaucoup par communautés.
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Épilogue
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Pour penser, il suffit de se préoccuper
De s’informer de l’extérieur : cerveau indicible,
Main invisible, qui règnent et régissent le Monde.
***
Voilà qui est dit : on n’est autre que le produit de notre
Éducation, de notre socialisation, de notre manipulation
Et en plus on l’entretient en lisant journaux, informations.
***
Penser, pour certains, se résumerait à faire des hypothèses,
Consulter les sciences, comparer, sommer leurs conclusions
Et laisser de côté ce qui n’est pas prouvé, hors connaissances.
***
Si je n’ai pas de certitude de pouvoir penser par moi-même
J’essaie, du moins, de m’en approcher, être quête de vérité
Sans jamais parvenir l’atteindre, ce serait péché d’orgueil.
***
Ce que je sais, que je vois, j’éprouve : c’est qu’on ne peut
En aucun pas penser en mode QCM, question/réponses,
Pour être en mesure de penser : faut qu’il y ait du sens.
***
Y a pas de méthode ni de réponse unique pour penser,
La pratique du doute et de la critique n’est qu’une aide
Si on les intègre au fond de soi-même, si on se connait.
***
Alors on aura beaucoup approfondi espaces de liberté
Connais-toi toi-même, nous aurait enseigné Socrate,
Et tu connaitras l’Univers et les Hommes, point final.
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1150 – Calligramme
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Penser, mais c’est bien sûr,
Je pense par moi-même
D’évidence, enfin.
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Mais vous penseriez à quoi,
Quel recul auriez-vous,
Sur propres idées ?
.
Je pense comme tout le monde
À des sujets préoccupants,
Recherche solutions.
.
Lors votre analyse vient de vous
Ou imposée de l’extérieur,
Alternative, originale ?
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Arrêtez … vous me faites douter
C’est bien moi qui pense,
Ou alors, suis aliéné.
.
C
Cette assertion me ‘ maintient de glace :
Personne ne pourra E penser à ma place !
Pourtant je la pose S comme une faribole,
Est-ce que je serais T ou ne serais pas fol !
Penser, c’est sûr ; à * quoi, ça l’est moins ;
Comment, je l’ai ap F pris avec grand soin
Penser comme tout O le monde penser rien
Ou critiquer tout de U près comme de loin.
*
D
La pensée commune E servirait de référence,
À une famille ou à un * groupe, à une société,
Mais pour bien, voire P pour mieux s’organiser
Tant une pensée non E efficace ira au panier.
Et, si j’affirme que le N temps n’existerait pas.
Y aura quelqu’un qui S se mettra à le compter
En quoi n’ai-je pas E le droit de penser,
Qu’il n’est que leur R re pour nous tuer !
*
Si s’abstraire de la S matière est risible,
S’abstraire de tout O temps, impossible.
S’abstraire de l’espa I ce est impensable
Et de l’énergie, serait – un vrai miracle !
Je demeure prisonnier M de mes pensées,
Cela, personne ne peut Ê rien y changer,
Me dis que penser par M soi-même est fou
À me demander si je E suis aliéné en tout !
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Forme
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Réduction
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Évocation
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En bas, boites de
Pensées communes,
En haut, partagées,
Voire philosophiques
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(P : forme pleine, = : rimes égales,
Y : le fond s’approche ici de forme)
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La philosophie en boites
lors qui n’en rêverait pas
découpage parmi d’autres
qui fait forme évoque fond.
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Une représentation en boites
Évoquerait philosophie unique
En tous cas, orientée formatée,
Pour être inculquée et intégrée.
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Symbolique
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La boîte est le symbole de la curiosité,
De la dissimulation et du mystère :
La vue d’une boîte suscite l’envie
De découvrir ce qu’elle contient.
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Ce mystère associé à la boîte renvoie
À notre mystère, à notre monde intérieur.
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Toutefois, ne pas réussir à ouvrir la boîte
Peut signifier de ne pas parvenir à accéder
Au fond de son âme, à la connaissance de soi.
Source : 1001symboles.net/symbole/sens-de-boite
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Fond
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Évocation
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Une représentation en boites
Évoquera philosophie unique
En tous cas, orientée, formatée,
Pour être inculquée et intégrée.
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Symbolique
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La philosophie est une recherche de la vérité
Guidée par un questionnement sur le monde,
La connaissance et l’existence humaine.
Elle existe depuis l’Antiquité, en Occident
Orient, à travers la figure du philosophe,
Non seulement en activité rationnelle
Mais tout autant comme mode de vie.
L’histoire de la philosophie permet
De bien appréhender son évolution.
Au sens moderne et pour une partie
De nos philosophes contemporains,
La philosophie n’est pas un savoir,
Ni un ensemble de connaissances,
Mais une démarche de réflexions
Sur les savoirs mis à disposition.
Elle est devenue une discipline
Parmi les sciences humaines.
fr.wikipedia.org/wiki/Philosophie
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Corrélations
Fond/forme
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Il a existé une théorie qui considérait le cerveau
Comme une boite noire, avec entrées et sorties.
Et à l’intérieur, traitement presque mystérieux.
Cette fausse image est restée, valide, seulement,
La fameuse boite noire d’enregistrement crash.
Y a du monde, évènements dans notre cerveau
des informations accessibles et autres, cachées
on croit émettre une opinion censée, originale
et en fait, comme en publicité, prête à penser.
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Inconscient, conscient, émotionnel, rationnel
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Scénario
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Vous avez deux choix possibles : le bon et le mauvais : généralement …
Lui, il pense qu’il n’y en a pas, de choix, ou alors beaucoup plus que ça !
Et lui se pose même la question : mais pourquoi me demander de choisir ?
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