1155 – J’ai femme, enfant, cousin, neveu, parent

Voir prose et illustrations

.

Je dispose de deux réseaux

Plusieurs cercles relationnels

Famille, amis, peu  nombreux

Des collègues parfois aimables.

.

 Lors, j’ai parfois du mal,

A classer toutes familles

Selon l’ordre génétique,

Selon diverses alliances,

.

En vieillissant,  je constate que

J’ai, de plus en  plus de famille,

Et de moins en  moins  d’amis,

La loi du genre ou l’exception.

.

J’ai femme et enfant

Cousin, neveu, parent,

Une centaine d’amis autour :

C’est mon réseau  au fil des jours.

.

Parait peu ou beaucoup mais enfin

Faut du temps pour connaître quelqu’un

Or nombre rencontres, des cents, milliers,

Sont, d’une heure, d’un soir, d’une  journée.

.

Que reste-t-il des amis  lors le temps passant

Certains, déjà partis, disparus ou mourants.

Plus je vieillis et plus mon réseau se rétrécit

Et si cela continue, je  finirai, seul, ma vie.

.

Me faudrait-il lors envier des gens célèbres

Vivant au grand jour la vraie vie de roman,

Les fans les iconisent : aucun pour autant,

Ne prendra leur place dans cortège funèbre.

.

On nait, on meurt seul tout le monde sait cela

Or la comédie de la vie nous instruit sans trêve

En divers sens possibles de trouver  à nos  rêves,

Où ne reposent en paix    que ceux … l’étant déjà.

.

D’accord le Monde n’est pas rempli que de gens

Le monde physique est    vaste, autour de moi :

Nul ne pourra épuiser  son espace, son temps

Et mieux le connaître, enrichit savoir, en soi.

Mon petit monde à moi,  petit monde en moi,

Des petits regards vus du bout de ma lorgnette.

.

Si vaste est

Le  Monde,

Il     tourne

 En     rond :

Je ne peux

Percevoir

En vrai,

Propre

Net.

 .

.

Extension

 .

Mon réseau social fait partie de moi,

Je fais partie de lui. S’il disparait,

Je n’existe plus et le temps de

M’en construire un autre,

Il me faudra des années,

Et il ne sera jamais pareil.

.

Au final et à terme, ce sera

La seule richesse que je garderai

Quand j’aurai perdu tout le reste,

Sauf  de quoi survivre, et de quoi

Voyager, et de quoi me cultiver.

.

C’est ainsi que milliards de réseaux

Se perpétuent jusqu’à l’éternité, tout

Au moins jusqu’à la fin de l’Humanité,

Ce qui parait-il, d’après certains vrais

Faux prêcheurs  actuels, ne tarderait.

.

Quoiqu’il en soit et quoiqu’il en sera,

En attendant, à nous d’en bien profiter,

À nous de penser à la retarder à l’avenir.

 .

Accrochés à une  même racine  génétique,

Les membres d’une famille  sympathique,

Aux noces   grands-parents,  se réunissent

Fêtent les profonds attachements mutuels

En prenant une photo ensemble,  annuelle

Et se la communiquer, partager, en réseau

Et jusqu’à en obtenir un imposant tableau.

.

Une famille se définit par des ascendants

Par  des parents, et par des descendants,

Mais demeure extensible aux collatéraux,

Neveux, cousins et surtout parents-beaux.

.

On prétend à juste titre que c’est le butoir

De toute société : si la famille fout le camp

Le reste ne tient pas, juste nombre de gens

Accolés les uns aux autres, soumis pouvoir

.

Il y a un nombre familles  qui se disloquent,

Certaines deviendront familles recomposées.

Famille sort par la porte, rentre par fenêtre :

À quelques exceptions, semble indestructible.

.

.

1155 – Calligramme

.

Je dispose de     J    deux réseaux

Plusieurs cercles   ‘     relationnels

Famille, amis, peu   A   nombreux

Des collègues parfois  I  aimables.

 Lors, j’ai parfois du mal,

A classer toutes familles

Selon l’ordre génétique,

Selon diverses alliances,

F

En vieillissant       E     je constate que

J’ai, de plus en     M     plus de famille

Et de moins en     M     moins  d’amis,

La loi du genre      E      ou l’exception.

*

J’ai femme  E    et enfant

Cousin, ne      N  veu, parent,

Une centaine     F   amis autour :

C’est mon réseau   A    au fil des jours.

Parait peu, beau       N      coup mais enfin

Faut du temps pour   T connaître quelqu’un

Nombre rencontres     *     des cents, milliers,

Sont, d’une heure, un  N   soir, d’une  journée.

Que reste-t-il d’amis    E      lors temps passant

Certains déjà partis     V   disparus, mourants.

Plus je vieillis, plus      E    mon réseau rétrécit

Et si cela continue       U    finirai, seul, ma vie.

Me faudrait-il lors en   *  vier des gens célèbres

Vivant au grand jour    C  la vraie vie de roman,

Les fans les iconisent    O      aucun pour autant,

Ne prendra leur place   U   dans cortège funèbre.

On nait, on meurt seul   S   tout le monde sait cela

Et la comédie de la vie    I   nous instruit sans trêve

En divers sens possibles  N    à trouver  à nos  rêves,

Où ne reposent en paix     *    que ceux… l’étant déjà.

D’accord le Monde n’est   P    pas rempli que de gens

Le monde physique est    A      vaste, autour de moi :

Nul ne pourra épuiser      R      son espace, son temps

Et mieux le connaître       E       enrichit savoir en soi.

Mon petit monde à moi   N         petit monde en moi

Des petits regards vus     T     bout de ma lorgnette.

*

Si vaste est

Le  Monde,

Il     tourne

 En     rond :

Je ne peux

Percevoir

En vrai,

Propre

Net.

 .

.

Forme

.

Réduction

.

.

Évocation

.

1155 4

.

Ça ressemble très fort

 À   un   tire-bouchon

Avec une fine double vis

Pas de couteau suisse.

.

(S : forme stylisée, = : rimes égales,

X : le fond s’éloigne, ici, de la forme)

.

Tire-bouchon, voire couteau suisse

les deux ne correspondent au thème

famille possède bien ces instruments

mais leur forme n’évoque pas le fond.

 .

Le tire-bouchon, comme chacun sait,

Est un symbole de convivialité

Et même dieu sait que dans une grande

Famille y a un couteau suisse.

.

Symbolique    

.

Le symbole est riche

Puisqu’il célèbre le travail

Du vigneron viti et viniculture,

Mais aussi parce qu’il réunira en

Une action, tous les objets, autour,

Du vin qui méritent notre attention :

Bouteille, bouchon et tire-bouchon.

 .

Mais le tire-bouchon fait partie d’une

Famille d’outils qui  l’accompagne

Sur tous les couteaux suisses :

Lame, et décapsuleur,

Ciseau, tournevis.

.

.

Fond

 .

Évocation

.

1155 6

.

Ça ressemble très fort

 À   un   tire-bouchon

Avec une fine double vis

Pas de couteau suisse.

(S : forme stylisée, = : rimes égales,

X : le fond s’éloigne, ici, de la forme)

Tire-bouchon, voire couteau suisse

les deux ne correspondent au thème

famille possède bien ces instruments

mais leur forme n’évoque pas le fond.

 

Le tire-bouchon, comme chacun sait,

Est un symbole de convivialité

Et même dieu sait que dans une grande

Famille y a un couteau suisse.

Symbolique    

Le symbole est riche

Puisqu’il célèbre le travail

Du vigneron viti et viniculture,

Mais aussi parce qu’il réunira en

Une action, tous les objets, autour,

Du vin qui méritent notre attention :

Bouteille, bouchon et tire-bouchon.

 

Mais le tire-bouchon fait partie d’une

Famille d’outils qui  l’accompagne

Sur tous les couteaux suisses :

Lame, et décapsuleur,

Ciseau, tournevis.

.

.

Fond

 .

Évocation

.

Le tire-bouchon, comme chacun sait,

Est un symbole de convivialité

Et même dieu sait que dans une grande

Famille y a un couteau suisse.

.

Symbolique    

.

Avec montre, fromage, chocolat, Cervin,

C’est l’un des symboles de la Suisse.

Plus encore que la montagne valaisanne,

Ou une meule de gruyère,

Le couteau suisse représente plus qu’un

Emblème de notre pays :

C’est une démonstration du pragmatisme

Et de l’inventivité helvétique.

Une innovation de  la  fin du XIXe siècle

Qui a conquis le monde entier,

Notamment  grâce  à deux fabricants

Étant : Victorinox et Wenger,

Réunis au sein de la même maison.

Les quatre outils : scie, ciseaux,

Lime à ongle et tire-bouchon

Sont des incontournables

Du vrai couteau suisse.

bilan.ch/economie/la_france_emprunte_

le_couteau_suisse_pour_son_marketing

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

Tire-bouchon, c’est bien moi,

Pour autant je ne vis pas seul,

Je ne vide pas que caves à vins,

J’en fais profiter voisins, cousins,

J’ai une famille type couteau suisse

Et chacun, pour s’aider y met du sien.

C’est aussi cela l’entraide et la solidarité

Souvent j’ajouterais une complémentarité

En tout cas, et ça c’est certain, convivialité :

Autres s’en plaignent, ne pourrais m’en passer.

 .

.

Femme, enfants, cousins, neveux

.

Scénario

.

Noces d’or, de diamant de parents ou  célébration centenaires !

Famille élargie est composée de tous les proches et tous les amis.

Beau, belle, demi : la famille est composée de quoi, de nos jours ?

 .

Voir prose et illustrations


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