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Partir alors que
J’allais te rencontrer
J’avais, enfin, trouvé,
Mon alter-ego amoureux
Ce n’est pas moi qui décide
C’est le cours de la vie, espace,
Qui me place, déplace, remplace
Transformant le sucré en acide.
Dieu merci il me reste à penser,
Pour me projeter me consoler,
Qu’un jour, l’autre, je te reverrai,
C’est pour mieux re commencer.
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J’enrage d’être obligé
De partir
Alors que je me sens ici
À ravir.
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J’enrage d’être forcé
De quitter
Une telle douceur,
À tes côtés.
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J’enrage d’être contraint
De laisser
Un champ de paix pour
Un de ruine.
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J’enrage d’être impuissant,
Changer le cours
Des choses en cours de vie
Conditionnée,
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Ne dépendant pas de moi,
Elle me rappelle et sans cesse
À tous mes devoirs de citoyens.
Amour me pousse à jouer aux infidèles,
Se révoltant au point de devenir déserteur
Et de tout plaquer pour lui, pour le bonheur.
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Extensions
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Les lieux où l’on réside, où l’on travaille,
Sont des repères, sont des marqueurs de vie.
La distance, et surtout quand un océan sépare,
Rend quasiment impossible tout rapprochement
Et, difficile, le maintien d’une relation amoureuse,
Voire d’une situation conjugale, avec, sans enfants.
Dans le cas d’une rencontre amoureuse où l’on sait
Que le partenaire est sur départ, ne reviendra pas.
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Le voile se déchire, le choix deviendra binaire :
Ou partir avec lui, et le suivre où qu’il aille,
Ou accepter de le perdre définitivement,
Quitter quelqu’un, pour une semaine,
Voire une journée peut être frustrant
Même si l’on certain de le retrouver.
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D’une part on est sujet à l’abandon
Ou le renoncement, et, d’autre part
On subit le manque et la séparation.
On se rencontre, fraternise, se confie
Et d’autre part, on se sépare comme si
De rien n’était, pour ne jamais se revoir,
Pour ne plus communiquer, petits cailloux
Sur une route pavée de … bonnes intentions
Mais, hélas, aucune véritable réalisation.
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Ainsi va la vie, ainsi vont les choses :
Il n’y a qu’amis qui tiennent à vous
En la route envers et contre tout.
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Pars vite, ailleurs, un temps, pour que je reste … avec toi !
Je partirais bien ailleurs mais comment le faire sans toi,
Autant de propositions qui seront autant d’injonctions,
À penser revenir alors que je ne suis pas encore parti :
Ce n’est pas tant de revenir que trouver changement !
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Il y a peu de gens qui se sont rencontrés
À l’autre bout du Monde et qui se seront
Retrouvés, ni même demeuré en contact :
En dépit téléphone, messagerie, Facebook,
La distance tue l’amour comme un poison.
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Un poison et non un poisson … quoique !
Demandez poisson de faire un demi-globe.
Je crains que non, au-dessus de ses forces,
Pas davantage au milieu et ainsi abandon.
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A contrario, on retrouve parfois par hasard
Quelqu’un, apprécié, des années plus tard.
Cela ne veut pas dire que l’on poursuivra
Mais l’on peut échanger ses souvenirs.
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Épilogue
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De plus en plus de rencontres, de nos jours,
Se feront en cours de voyages ou de séjours :
Des liens se nouent, affinités électives, jouent,
Et l’on se retrouvera à danser joue contre joue.
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Mais, voilà que l’on est obligé de partir, revenir
Chez soi, pour le travail, la famille … que sais-je,
Il faut mettre terme à opportunité de s’en quérir.
Cette impression tourne la tête, à avoir le vertige.
***
Cristallisation d’amour profond n’ayant pas eu lieu
On ne peut que de de revoir, hasard, formuler vœu,
On s’en remet au destin : ça doit se faire, ça se fera,
En attendant, il me reste ma frustration… patatras !
***
Vous me direz : et le téléphone, le courriel, Internet.
C’est vrai, mais, dans la précipitation de partir… vite
On a oublié s’en assurer auprès nouvel être, tout net
Ce sera bien la pire manière de se quitter : inconnu.
***
Après avoir ferré un beau poisson en eau trouble,
Voilà qu’on tombe sur un os, pardon, belle arête
Dont on ne sait que faire, sauf avoir l’air bête
Et sa frustration, soudain en vous, redouble.
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370 – Calligramme
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Par O tir………………
Alors B que …………….
J’allais L te rencontrer……
J’avais I enfin, trouver……..
Mon alter G ego amoureux……
Ce n’est pas É moi qui décide…..
C’est le cours * de la vie, espace…
Qui me place P déplace, remplace
Transformant A le sucré en acide.
Dieu merci il me R reste à penser,
Pour me projeter T me consoler,
Qu’un jour, l’autre, I je te reverrai,
C’est pour mieux re R commencer.
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J’enrage d’être obligé
De partir
Alors que je me sens ici
À ravir.
.
J’enrage d’être forcé
De quitter
Une telle douceur,
À tes côtés.
.
J’enrage d’être contraint
De laisser
Un champ de paix pour
Un de ruine.
.
J’enrage d’être impuissant,
Changer le cours
Des choses en cours de vie
Conditionnée,
.
J’ENRAGE D’ÊTRE
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Ne dépendant pas de moi,
Elle me rappelle et sans cesse
À tous mes devoirs de citoyens.
Amour me pousse à jouer aux infidèles,
Se révoltant au point de devenir déserteur
Et de tout plaquer pour lui, pour le bonheur.
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Forme
Réduction
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Évocation
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Une espèce de champignon
Un trophée sportif, ou autre,
Peut-être une lampe d’ambiance
Aussi bien qu’arête de poisson ?
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C’est sûr, arête va bien avec poisson
Mais, pour lui, c’est la fin, non départ,
Quand on l’a mangé, qu’il ne reste rien
Si bien qu’ici, la forme diffère du fond !
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Qu’y a-t-il, de commun, entre un départ
Et une arête de poisson :
Rien évidemment, à moins qu’on ne force,
Et fort, son imagination.
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Symbolique
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L’arête attire l’attention
Sur un environnement discutable
Qui a atteint et entaché son humanité.
Elle dit que l’on s’est laissé décharner, user.
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Il est temps de reprendre sa vie en main,
Matérielle et affective, et de se recentrer
Sur des satisfactions.
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Avoir mal à la gorge : la problématique
Avec la parole est clairement mise en évidence.
On a à « avaler » une contrariété, un affront.
Peine à venir.
wikireve.fr/dir/3673-arete
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Descriptif
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370 – J’enrage d’être obligé de partir
Alignement central / Titre oblique / Thème voyage
Forme animale / Rimes libres / Fond éloigné de forme
Symbole de forme : arête / Symbole de fond : poisson
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Fond
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Évocation
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Qu’y a-t-il, de commun, entre un départ
Et une arête de poisson :
Rien évidemment, à moins qu’on ne force,
Et fort, son imagination.
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Symbolique
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Le poisson est à la fois cette créature
Qui vit au fond des mers, en contact
Avec bien des mystères sous-marins
Et celui qui sera dans notre assiette.
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Il a deux symboliques bien distinctes :
Le poisson sacré que l’on retrouve dans
Les interprétations ésotériques ou jungiennes
Et le poisson profane qui ne porte pas en lui-même
D’autre sens que celui d’être poisson prêt à être dégusté.
Source : doctissimo.fr/psychologie/dictionnaire-des-reves/reve-poisson
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Corrélations
Fond/forme
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Un départ est, souvent, dieu merci, un choix,
Une obligation professionnelle en certains cas
On a rencontré quelqu’un, nourrit une passion
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Et voilà qu’à la place de la prise d’un poisson,
On se retrouve, une fois parti avec son arête
Comme seul souvenir auquel se rattacher !
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Ah me direz-vous, poisson est surtout fait
Pour être consommé frais, et sur place.
Si c’est le cas pour vous, bonne pêche.
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Arête quelque peu inquiétante
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Scénario
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Injonction paradoxale : tu dois partir, en même temps, rester !
Depuis que parti, tu n’as plus qu’une seule envie : celle de rentrer.
Partir un peu, revenir beaucoup sera message difficile à interpréter.
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