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Vers autre destination
Sans plus de frontière.
Etre ici, être là, ailleurs,
Etre partout en être fier.
Levé, plus tôt, le matin,
Voyager dans l’espace,
Ou bien dans le temps
Me remplirait la tête
Couché tard le soir,
Consommer fêtes
Se…ressemblant,
Me viderait tête.
Ce qui me sauve,
Est ce même désir
Restant à combler,
Celui de … t’aimer.
Avant, pendant, après,
Et toujours hors du logis,
Est un défi de ma vie, même
S’il ne me conduirait nulle part.
Si chacun construit son enfer, paradis,
Mieux vaut faire ce que l’on désire : partir.
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Ou partir ?
Changer de lieu, changer d’air, changer de galère,
D’atmosphère, faire une pause, trouver
Un passage entre instant de demain et instant hier,
Pour pouvoir cheminer, de concert,
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Où revenir ?
Revenir en mon logis, où souvenirs visages soupirent
A mon endroit changement radical de désir :
Une route s’impose, à moi, il me suffit de la parcourir,
Rien à penser ni faire, rien qu’à laisser venir !
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Pourquoi revenir ?
Un voyage, au long cours, n’en finit pas, il se transforme
Au fil d’instants en visions, émotions multiformes :
En fuite du quotidien pour vider le stress ou la méforme,
Besoin de changer d’air pour ma remise en forme.
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Que dois-je dire ?
« N’habite plus ici, courrier poste restante, pour un temps,
Parti vivre ailleurs, pour voir, exister autrement »
Parlant de mes changements d’états, tas de changements
A des amis qui ne me croiront pas sur le champ.
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Comment partager ?
Mes impressions, transposées ailleurs, perdent en saveurs
Tombent à plat, par manque de vécu, d’odeur :
Car vous parviennent en bribes, mots, images, fragments
Difficiles à rendre hors de leurs environnements.
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Vaut-il mieux écrire ?
Mes récits, reconstruits, requièrent une part d’empathie,
Pour, lorsqu’on les lit, l’imaginaire du non-dit
Évoque des liens qui rétablissent les pulsations du cœur,
Émotions qui sinon tombent en oubli, meurent.
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Extensions
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La retraite est un temps libre
Pour ne rien faire cependant
Pour beaucoup de retraités.
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En fait, c’est tout le contraire :
C’est pour faire tout ce qu’on n’a
Pas eu le temps auparavant !
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Et, de fait c’est le temps où l’on
Pose des questions existentielles
Sur son passé, présent … devenir.
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Selon qu’on est acteur dominateur,
Qu’on est pédagogue et médiateur,
Qu’on est égoïste et séducteur,
Elle n’a pas même profil,
Même contenu,
Même mise en scène !
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L’infini d’un retraité a plutôt des allures de fini
Quand on connait la prochaine étape, attendue :
Et encore chance, qu’à présent, l’espérance de vie
Et dépasse 80 ans hommes et femmes, confondus,
Parce qu’il y a cent ans, à 60 ans, c’était déjà foutu.
Donc 20 ans de payé à ne rien faire sauf à se reposer
Mais de l’énergie encore à revendre, et pour voyager,
À condition bien sûr de bien s’organiser, programmer,
Mais si l’on s’adonne au seul bricolage : adieu voyages !
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La retraite est un voyage à la carte, avec du temps
Pour peu qu’on en ait l’envie, qu’on en ait l’argent.
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Retraite est en principe un temps sans contrainte,
Hormis celle qu’on se donne, supporte, on a choisi.
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Après il y a casaniers qui ne quittent pas chez eux,
Les grands voyageurs qui n’y sont pas, ou très peu ;
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Ceux qui alternent les deux, moitié résidence/voyage
Selon leurs envies, leurs moyens, leurs âges, courage.
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379 – Calligramme
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Vers autre destination
Sans plus de frontière.
Etre ici, être là, ailleurs,
Etre partout en être fier.
Levé, plus tôt, le matin,
Voyager dans l’espace,
Ou bien dans le temps
Me remplirait la tête
Couché tard le soir,
Consommer fêtes
Se…ressemblant,
Me viderait tête.
Ce qui me sauve,
Est ce même désir
Restant à combler,
Celui de … t’aimer.
Avant, pendant, après,
Et toujours hors du logis,
Est un défi de ma vie, même
S’il ne me conduirait nulle part.
Si chacun construit son enfer, paradis,
Mieux vaut faire ce que l’on désire : partir.
VOYAGE,
Ou partir ?
Changer de lieu, changer d’air, changer de galère,
D’atmosphère, faire une pause, trouver
Un passage entre instant de demain et instant hier,
Pour pouvoir cheminer, de concert,
VERS L’INFINI,
Où revenir ?
Revenir en mon logis, où souvenirs visages soupirent
A mon endroit changement radical de désir :
Une route s’impose, à moi, il me suffit de la parcourir,
Rien à penser ni faire, rien qu’à laisser venir !
D’UN RETRAITÉ
Pourquoi revenir ?
Un voyage, au long cours, n’en finit pas, il se transforme
Au fil d’instants en visions, émotions multiformes :
En fuite du quotidien pour vider le stress ou la méforme,
Besoin de changer d’air pour ma remise en forme.
VOYAGE,
Que dois-je dire ?
« N’habite plus ici, courrier poste restante, pour un temps,
Parti vivre ailleurs, pour voir, exister autrement »
Parlant de mes changements d’états, tas de changements
A des amis qui ne me croiront pas sur le champ.
VERS L’INFINI
Comment partager ?
Mes impressions, transposées ailleurs, perdent en saveurs
Tombent à plat, par manque de vécu, d’odeur :
Car vous parviennent en bribes, mots, images, fragments
Difficiles à rendre hors de leurs environnements.
D’UN RETRAITÉ
Vaut-il mieux écrire ?
Mes récits, reconstruits, requièrent une part d’empathie,
Pour, lorsqu’on les lit, l’imaginaire du non-dit
Évoque des liens qui rétablissent les pulsations du cœur,
Émotions qui sinon tombent en oubli, meurent.
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Forme
Réduction
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Une pelle à tarte, à gâteaux
Ou un couteau de plâtrier,
Gratte-ciel avec cent étages
Ou une des tours jumelles !
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Évocation
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Infini, c’est atteindre le ciel
Ce que veut faire ce gratte-ciel :
Mais il y a des étages à monter,
Des épreuves à surmonter !
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Symbolique
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Les hautes
Tours des
Gratte-ciels
Font fantasmer
Tous les humains.
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Mais avant de les ériger,
Il faut les penser dans leur
Environnement et s’entendre
Sur un « projet de civilisation »
Susceptible de donner un sens.
Pourquoi veulent-ils ces tours ?
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Elles ne plaisent pas et font chuter
Nombre politiques qui les réclament
Et pourtant leur pouvoir d’attraction
Sera d’une telle force, que, nos élus les
Très soucieux de leur bonne audience,
Oublieront toute prudence électorale
En face d’elle, s’obstinent à les vouloir.
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Descriptif
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379 – Voyage, vers l’infini, d’un retraité
Alignement central / Titre absent / Thème voyage
Forme droite / Rimes égales / Fond éloigné de forme
Symbole de forme : gratte-ciel / Symbole de fond : tour
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Fond
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Évocation de fond
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Évocation de fond
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Infini, c’est atteindre le ciel
Ce que veut faire ce gratte-ciel :
Mais il y aura des étages à monter,
Et parfois des tours jumelles !
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Symbolique
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Tours
Jumelles
Est un terme
Qui désigne des
Gratte-ciel construits
Côte-à-côte et identiques
Sinon voire quasi identiques.
Parmi les plus célèbres figurent :
Les Twin Towers de New York (États-Unis),
Détruites lors des attentats du 11 septembre 2001 ;
Les tours Petronas, celles de Kuala Lumpur (Malaisie),
Les plus hautes (452 m), jusqu’aux tours de Canton (Chine).
Wikidia : tours jumelles
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Corrélations
Fond/forme
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L’infini pour le temps d’un retraité
Est limité par sa mort et rien d’autre
Tout comme l’image du «gratte-ciel»
Est limité par la profondeur, solidité,
De ses fondations, en cas d’ouragan,
Le gratte-ciel de la santé, du retraité,
Dépend de ses défenses immunitaires
Qui définiraient son espérance de vie
Sauf maladie grave, accident, suicide
Or si le terme de l’infini n’est pas loin
Il reste encore du temps pour aimer.
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Voyage à deux vers quel infini
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Scénario
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L’infini, c’est quoi, pour un retraité : la mer, à perte vue et de temps,
s’asseoir dans un parc, pour regarder les feuilles tomber comme lui,
aller d’une ile à l’autre, pour vivre en des exotismes paradisiaques !
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