379 – Le voyage vers l’infini d’un retraité

Visuels et textuels  >>  

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Vers autre destination

Sans plus de  frontière.

Etre ici, être là, ailleurs,

Etre partout en être fier.

Levé, plus tôt,  le matin,

Voyager  dans l’espace,

Ou bien dans le temps

Me remplirait la tête

Couché tard le soir,

Consommer  fêtes

Se…ressemblant,

Me viderait  tête.

Ce qui  me sauve,

Est ce même désir

Restant à combler,

Celui de  …  t’aimer.

Avant, pendant, après,

Et toujours hors du logis,

Est un défi de ma vie, même

S’il ne me conduirait nulle part.

Si chacun construit son enfer, paradis,

Mieux vaut faire ce que l’on désire : partir.

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Ou partir ?

Changer de lieu, changer d’air, changer de galère,

 D’atmosphère, faire une pause, trouver

Un passage entre instant de demain et instant hier,

Pour pouvoir cheminer, de concert,

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 Où revenir ?

Revenir en mon logis, où souvenirs visages soupirent

A mon endroit changement radical de désir :

Une route s’impose, à moi, il me suffit de la parcourir,

Rien à penser ni faire, rien qu’à laisser venir !

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Pourquoi revenir ?

Un voyage, au long cours, n’en finit pas, il se transforme

Au fil d’instants en visions, émotions multiformes :

En fuite du quotidien pour vider le stress ou la méforme,

Besoin de changer d’air pour ma remise en forme.

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Que dois-je dire ?

« N’habite plus ici, courrier poste restante, pour un temps,

Parti vivre ailleurs, pour voir, exister autrement »

Parlant de mes changements d’états, tas de changements

A des amis qui ne me croiront pas sur le champ.

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Comment partager ?

Mes impressions, transposées ailleurs, perdent en saveurs

Tombent à plat, par manque de vécu, d’odeur :

Car vous parviennent en bribes, mots, images, fragments

Difficiles à rendre hors de leurs environnements.

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Vaut-il mieux écrire ?

Mes récits, reconstruits, requièrent une part d’empathie,

Pour, lorsqu’on les lit, l’imaginaire du non-dit

Évoque des liens qui rétablissent les pulsations du cœur,

Émotions qui sinon tombent en oubli, meurent.

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Extensions

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La retraite est un temps libre

Pour ne rien  faire  cependant

Pour  beaucoup   de   retraités.

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En fait, c’est  tout  le contraire :

C’est pour faire tout ce qu’on n’a

Pas  eu   le  temps   auparavant !

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Et, de fait  c’est  le temps  où  l’on

Pose  des  questions  existentielles

Sur son passé,  présent … devenir.

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Selon qu’on est acteur dominateur,

Qu’on est pédagogue et médiateur,

Qu’on est égoïste et séducteur,

Elle n’a pas même profil,

Même contenu,

Même mise en scène !

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L’infini d’un retraité a plutôt des allures de fini

Quand on connait la prochaine étape, attendue :

Et encore chance, qu’à présent, l’espérance de vie

Et dépasse  80 ans hommes et femmes, confondus,

Parce qu’il y a cent ans, à 60 ans, c’était déjà foutu.

Donc 20 ans de payé à ne rien faire sauf à se reposer

Mais de l’énergie  encore à revendre, et pour voyager,

À condition bien sûr de bien s’organiser, programmer,

Mais si l’on s’adonne au seul bricolage : adieu voyages !

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La retraite est un voyage à la carte, avec du temps

Pour peu qu’on en ait l’envie, qu’on en ait l’argent.

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Retraite est en principe un temps  sans contrainte,

Hormis celle qu’on se donne, supporte, on a choisi.

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Après il y a casaniers  qui ne quittent pas  chez eux,

Les grands voyageurs  qui n’y sont pas, ou très peu ;

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Ceux qui alternent les deux, moitié résidence/voyage

Selon leurs envies, leurs moyens, leurs âges, courage.

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379 – Calligramme

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Vers autre destination

Sans plus de  frontière.

Etre ici, être là, ailleurs,

Etre partout en être fier.

Levé, plus tôt,  le matin,

Voyager  dans l’espace,

Ou bien dans le temps

Me remplirait la tête

Couché tard le soir,

Consommer  fêtes

Se…ressemblant,

Me viderait  tête.

Ce qui  me sauve,

Est ce même désir

Restant à combler,

Celui de  …  t’aimer.

Avant, pendant, après,

Et toujours hors du logis,

Est un défi de ma vie, même

S’il ne me conduirait nulle part.

Si chacun construit son enfer, paradis,

Mieux vaut faire ce que l’on désire : partir.

VOYAGE,

Ou partir ?

Changer de lieu, changer d’air, changer de galère,

 D’atmosphère, faire une pause, trouver

Un passage entre instant de demain et instant hier,

Pour pouvoir cheminer, de concert,

VERS L’INFINI,

 Où revenir ?

Revenir en mon logis, où souvenirs visages soupirent

A mon endroit changement radical de désir :

Une route s’impose, à moi, il me suffit de la parcourir,

Rien à penser ni faire, rien qu’à laisser venir !

D’UN RETRAITÉ  

Pourquoi revenir ?

Un voyage, au long cours, n’en finit pas, il se transforme

Au fil d’instants en visions, émotions multiformes :

En fuite du quotidien pour vider le stress ou la méforme,

Besoin de changer d’air pour ma remise en forme.

VOYAGE,

Que dois-je dire ?

« N’habite plus ici, courrier poste restante, pour un temps,

Parti vivre ailleurs, pour voir, exister autrement »

Parlant de mes changements d’états, tas de changements

A des amis qui ne me croiront pas sur le champ.

VERS L’INFINI

Comment partager ?

Mes impressions, transposées ailleurs, perdent en saveurs

Tombent à plat, par manque de vécu, d’odeur :

Car vous parviennent en bribes, mots, images, fragments

Difficiles à rendre hors de leurs environnements.

D’UN RETRAITÉ  

Vaut-il mieux écrire ?

Mes récits, reconstruits, requièrent une part d’empathie,

Pour, lorsqu’on les lit, l’imaginaire du non-dit

Évoque des liens qui rétablissent les pulsations du cœur,

Émotions qui sinon tombent en oubli, meurent.

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Forme

Réduction

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Une pelle à tarte, à gâteaux

Ou  un couteau  de plâtrier,

Gratte-ciel avec cent étages

Ou une des tours jumelles !

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Évocation 

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379 4.

Infini, c’est atteindre le ciel

Ce que veut faire ce gratte-ciel :

Mais il y a des étages à monter,

Des épreuves à surmonter !

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Symbolique 

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Les hautes

Tours des

Gratte-ciels

Font  fantasmer

Tous les humains.

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Mais avant de les ériger,

Il faut les penser dans leur

Environnement et s’entendre

Sur un « projet  de civilisation »

Susceptible  de donner  un sens.

Pourquoi   veulent-ils  ces  tours ?

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Elles ne plaisent pas  et font chuter

Nombre politiques qui les réclament

Et pourtant leur pouvoir d’attraction

Sera d’une telle force, que, nos élus les

Très soucieux  de  leur bonne audience,

Oublieront  toute  prudence   électorale

En face d’elle, s’obstinent à les vouloir.

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 Descriptif

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379 – Voyage, vers l’infini, d’un retraité  

Alignement central / Titre absent  / Thème  voyage

Forme droite / Rimes égales / Fond éloigné de forme

Symbole de forme : gratte-ciel / Symbole de fond : tour

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Fond

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Évocation de fond

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379 6

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Évocation de fond

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Infini, c’est atteindre le ciel

Ce que veut faire ce gratte-ciel :

Mais il y aura des étages à monter,

Et parfois des tours jumelles !

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Symbolique 

 .

Tours

Jumelles

Est un terme

Qui désigne des

Gratte-ciel construits

Côte-à-côte et identiques

Sinon voire  quasi identiques.

Parmi  les  plus  célèbres  figurent :

Les Twin Towers de New York (États-Unis),

Détruites lors des attentats du 11 septembre 2001 ;

Les tours Petronas, celles  de Kuala Lumpur (Malaisie),

Les plus hautes (452 m), jusqu’aux tours de Canton (Chine).

Wikidia : tours jumelles

 .

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Corrélations

Fond/forme 

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L’infini pour le temps d’un retraité

Est limité par sa mort et rien d’autre

Tout comme l’image  du «gratte-ciel»

Est limité par la profondeur, solidité,

De ses fondations, en cas  d’ouragan,

Le gratte-ciel de la santé, du retraité,

Dépend de ses défenses immunitaires

Qui définiraient son espérance de vie

Sauf maladie grave, accident, suicide

Or si le terme de l’infini n’est pas loin

Il reste encore du temps pour aimer.

 .

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Voyage à deux vers quel infini

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Scénario 

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L’infini, c’est quoi, pour un retraité : la mer, à perte vue et de temps,

s’asseoir dans un parc, pour regarder les feuilles tomber comme lui,

aller d’une ile à l’autre, pour vivre en des exotismes paradisiaques !

 .

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