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L’errance définie par une action
De marcher et marcher sans cesse
Et même, parfois sans d’autre but
Que d’aller voir partout ailleurs
Pour enrichir son intérieur,
Pour meubler son extérieur
Pour le pire ou le meilleur
Rares instants de bonheur.
Itinérance est un cousin,
Ressemblant pèlerin
Croise son chemin
Sans lendemain.
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L’errance est autre chose
Que normale itinérance,
Il y a de la souffrance
En toute errance,
Alors que la joie
En itinérance.
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L’errance
Ou je me traine,
Je manque de veine,
Ne sais plus où j’habite,
Me sens rempli de haines.
Itinérance, lors je voyage,
Je vais là où j’ai…envie
Et alors je m’y rends,
Le cœur content !
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L’errance
A outrance,
Est pure folie,
Et non vacances,
Comme pénitence !
Quand l’itinérance,
Ressemble à danse,
Celle où l’on rêve,
Coup d’avance,
Préférence.
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Extensions
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L’errance est aussi dans son esprit, et voire dans ses pensées,
À papillonner pensant à tout et à rien, sauter du coq à l’âne,
À zapper d’image à l’autre, sans retenir sans trier, creuser.
L’errance évoque un labyrinthe où l’on errera, en passant
Plusieurs fois aux mêmes endroits, mêmes croisements,
Sans se rendre compte en cherchant le centre ou sortie,
Sauf qu’ici ni l’un ni l’autre, déplacement est fin en soi.
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Ce n’est pas destination, qui compte : voyage, chemin !
L’itinérance consiste à aller d’un point à un autre, à la
Recherche à la conquête et souvenir de quelque chose.
L’errance consisterait à aller nulle part, de préférence.
L’itinérance évoque l’itinéraire ; l’errance, l’arbitraire.
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Un chien errant est un animal, sans maître, sans foyer,
Préoccupé par le besoin de survivre selon opportunités,
Désireux de trouver un foyer, contact, chaleur humaine.
Un chat, au contraire, s’attache, ou se détache, d’un lieu,
Plus que du maître, lui donnant à manger : indépendant.
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Et chez les humains, on trouvera aussi ces deux attitudes
D’indépendance économique et d’indépendance affective,
La fugue, chez l’adolescent, est comme une sorte d’errance
De protestation contre son sort, une impression qu’ailleurs,
Se sera mieux que dans le lieu, ou dans l’état où il se trouve.
L’abandon du domicile conjugal, chez l’adulte, est intolérance
À la vie de couple qui représente une prison et non une maison.
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Errer, oui, mais pour aller où et faire quoi
Errer sur une plage, en ville, en campagne,
Sans but, voire sans fin, n’apporterait rien,
En termes de rencontre, voire même de soi.
L’animal erre, mais en quête de nourriture,
L’humain, lui, n’est plus du tout … fait pour
Suivre un chemin tracé est sa route, retour.
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En France, on qualifie de quelqu’un à la rue
De «sans domicile fixe » mais sans préciser
S’il en a eu un, auparavant, ou bien jamais,
Lors au Québec, on le qualifiera d’itinérant.
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On pourrait dire qu’on est dans la nuance,
Mais qualifier quelqu’un par «sans xxxxxx
Apporte une note négative rejet de société,
Les noms auront connotation bien accolée.
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Y a ceux qui s’en réclament et s’en cachent
Le pauvre ne brandit pas son statut sur lui
Question de dignité, humanité avant tout,
Statistiques ne sont révélatrices de tous !
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Épilogue
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Partance, ou itinérance, ou errance,
Les trois ne seront sans conséquences
On pourrait certes, enchainer les trois,
Mais, ils ne pourraient exister, à la fois.
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Partance : le cœur y est, l’esprit, autant.
Itinérance : l’esprit n’y est plus vraiment.
Errance : ni l’un ni l’autre, ne demeurent.
L’on dira que … petit à petit … l’on meurt !
***
On parlait de divagations, de vagabondages
Allant comme zombies, de village en village,
Quêtant nourriture pour survivre, en partage
N’ayant plus la conscience du temps ni d’âge.
***
Par se retrouver, en un labyrinthe, pour finir
Non seulement de ses pensées, sa présence :
Ne sachant plus ni où il en est, ni s’en sortir,
Comment envisager dès lors quel qu’avenir.
***
L’on me dira : à moi, ça ne m’arrivera pas :
Je ne suis pas pauvre, ai travail, existence,
En la majorité des cas, vrai, vraisemblance
Mais seul, abandonné, pas aidé : l’on y va !
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369 – Calligramme
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A U T R E C H O S E
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L’errance définie E * I par une action
De marcher et ma R T rcher sans cesse
Et même, parfois R I sans d’autre but
Que d’aller voir A N partout ailleurs
Pour enrichir N É son intérieur,
Pour meubler C R son extérieur
Pour le pire ou E A le meilleur
Rares instants * N de bonheur.
Itinérance est P C un cousin,
Ressemblant A E pèlerin
Croise son S * chemin
Sans * lende
Main.
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L’errance est autre chose
Que normale itinérance,
Il y a de la souffrance
En toute errance,
Alors que la joie
En itinérance.
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L’errance
Ou je me traine,
Je manque de veine,
Ne sais plus où j’habite,
Me sens rempli de haines.
Itinérance, lors je voyage,
Je vais là où j’ai…envie
Et alors je m’y rends,
Le cœur content !
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L’errance
A outrance,
Est pure folie,
Et non vacances,
Comme pénitence !
Quand l’itinérance,
Ressemble à danse,
Celle où l’on rêve,
Coup d’avance,
Préférence.
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Forme
Réduction
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Évocation
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Chapelet de quelques choses,
De perles, montées en bijoux,
D’objets pour faire un mobile
Et peut-être même de cœurs.
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Quatre formes de cœurs, en chœur,
voire aller de l’un à l’autre, ailleurs
on s’approche un peu de l’itinérance
dont la forme évoque autant le fond
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L’errance, divagatrice,
Pour aller nulle part, s’accompagne
Parfois d’itinérance
Amoureuse allant d’un cœur à l’autre.
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Symbolique
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Dans les traditions modernes, le cœur
Est devenu le symbole de l’amour profane
De la charité en tant qu’amour, de l’amitié
Et de la droiture, organe central de l’individu,
Il correspond pleinement à la notion de centre.
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L’occident en aura fait le siège de nos sentiments
Alors que nombre des civilisations traditionnelles
Y localisent au contraire l’intelligence et l’intuition.
La connaissance n’exclut pas les valeurs affectives.
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Descriptif
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369 – Errance : autre chose qu’itinérance
Alignement central / Titre cercle / Thème voyage
Forme ovale / Rimes libres / Fond approché de forme
Symbole de forme : coeur / Symbole de fond : coeur
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Fond
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Évocation
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L’errance, divagatrice,
Pour aller nulle part, s’accompagne
Parfois d’itinérance
Amoureuse allant d’un cœur à l’autre.
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Symbolique
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Le cœur est un symbole courant
Utilisé depuis l’Antiquité pour représenter
Le centre organe appelé « cœur » de l’activité
Émotionnelle, spirituelle, morale, intellectuelle.
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Un cœur rouge serait principalement utilisé
Comme symbole de l’amour ou l’amitié
Il est parfois traversé d’une flèche,
Illustrant l’intervention d’Éros,
Ou bien brisé, représentant
Alors une déconvenue
Amoureuse.
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De nos jours,
Selon le contexte, le cœur
Est aussi utilisé pour symboliser
La vie ou la santé, notamment cardiaque.
fr.wikipedia.org/wiki/Coeur_(symbole)
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Corrélations
Fond/forme
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À quoi bon voyager, se déplacer,
Et voire même déménager,
Si le cœur n’y est pas !
Au bout de certain nombre de fois :
Itinérance devient errance
On ne sait où se fixer
On se retrouve comme en labyrinthe
Ou sortie n’existant plus
Renonce à chercher.
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Errance : perte en labyrinthe
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Scénario
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L’errance, c’est courir n’importe où de préférence ou droit devant ;
l’errance, c’est longer une longue rue puis une autre et une autre ;
l’errance, c’est marcher à travers champs, évitant ville et village.
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