380 – Serais-je aventurier en plein devenir !

Visuels et textuels  >>  

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Il n’y aurait plus de terres à découvrir

Pas plus que de tribus …  à conquérir !

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Il n’y aura guère que soi, et son altérité,

Face au Monde, et à la Nature, à cerner.

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Rien n’est donné, pour celui qui ne va pas

Chercher là où il se trouve déjà tout entier.

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Fouler, un lieu, de ses pieds, serait cent fois

Plus authentique que toutes visions imagées.

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Nous parle-t-on, d’aventurier, d’explorateur,

Ou nous parle-t-on d’aventurier, d’inventeur.

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De réduire l’inconnu, et de nous en informer :

Telle est la mission qui nous aura été confiée.

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Être un aventurier de l’écriture est… insensé,

L’on perd son temps et l’on tourne en rond :
Toutes bibliothèques sont de livres, gorgées

À consulter lors mises à notre disposition.

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Faire un pas de plus n’est pas question,

Pour aller voir où, et pour faire quoi !

Pourtant si on ne voit aucune raison,

Au retour l’on comprend …  pourquoi

Le monde n’est pas celui qu’on croit.

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Monde d’images  est  bien trop policé,

Étrangers apprennent, défendent droit,

Naître, vivre, penser,  mourir  autrement,

En quoi notre civilisation  serait vraiment

La seule qui mérite dans ce que…l’on croit.

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Être un aventurier, c’est, avant, tout rapporter

Le où … le quand … le comment  et le pourquoi

D’un fait en allant voir sur place, pour discuter,

Avec les gens, en rapportant échos de leurs voix.

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Extensions

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L’écriture est à la fois un voyage et une aventure.

L’écriture est un rendez-vous avec soi-même c’est sûr.

L’écriture expose aux autres ses ratures et ses blessures.

Mais elle nous fait aussi revivre, tant et tant, d’événements,

En les transformant qu’elle les recrée plus qu’elles les relatent,

Qu’elles les éclairent, autant, sinon bien plus qu’elles les éclatent.

Cela dit, mille écrivains font tac lors, seul, lauréat de prix, fait toc.

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Les écrivains, tout comme  bon nombre d’artistes, en tous genres,

Sont porteurs de sens ou non-sens jusqu’à l’essence ou l’absurde.

Je ne sais en faire partie : qui vous lit, qui vous rendra écrivain,

Qui vous rend humain, et non celui qui écrit, celui qui publie.

Dans notre monde  de surinformations, et de surenchères,

Sortir du lot est quasi impossible, en dépit des talents.

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C’est l’image, l’aperçu, l’impression  qui fait le halo

Autour de soi et non le contenu, thème histoire !

C’est en décrivant,  écrivant,  rivant le Monde

À ma plume  que je l’ai saisi,  l’ai compris,

L’ai admis. On ne dira jamais assez que

Dans toute écriture, il y a mot essai.

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Aventurier à tout âge, aventurier qui surnage

D’une enfance, toujours inachevée, hors d’âge.

Enfin un aventurier  qui garderait  toute sa tête

Et ne voulant pas la perdre   dès premier danger.

Parfois,  traquer le saumon,  tient  du  casse-tête,

Lors  ce n’est pas  franchir  un torrent, tout bête.

Aventurier, avec carnet, un crayon, me va bien :

Je m’aventure dans mes lignes et avec ma ligne

Ma ligne éditoriale autant … qu’équatoriale.

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Être aventurier des »temps modernes »

Désigne aussi bien un sportif que savant

Les premiers sont d’ordre plus guerriers,

Les derniers, décrit comme saventuriers

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Deux types d’aventuriers aux extrêmes

Les premiers le font au péril de leur vie

Derniers, y consacreront toute leur vie.

Quoique l’un n’empêchera pas l’autre !

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Cela donnera, dans l’un et l’autre cas,

Des récits pour découverte, fabuleux,

À moins d’être pur adepte  des jeux,

Et de stresser fort pour Koh-Lanta.

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Épilogue

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Peut-on avoir l’esprit

Aventurier,  sans l’être !

Peut-on être… savanturier

Sans en avoir un peu l’esprit !

***

Ce qui tendrait  à dire  qu’on sait

Que toute aventure  ne se limite pas

À action spectaculaire, extraordinaire

Parfois, dans le silence,  secret d’un lieu.

***

Est-ce qu’on nait aventurier où le deviendra !

Je pense que la question  ne se pose même pas :

Tout est affaire d’énergie, d’envie … de curiosité :

En outre cela devra demeurer en vous, toute la vie.

***

À l’instar  d’un grand verre de bière, rempli  à ras bord,

Qui, non seulement ne mousse pas,   mais ne déborde pas,

Vous serez condamné à une vie beaucoup plus plate et fade,

Qui vous prédit qu’à la fin de la vie, vous ne la regretterez pas.

***

S’il n’y a pas  de vents favorables  pour celui qui ne sait  où il va,

Il n’y aura pas, non plus, d’aventures pour celui qui n’y croira pas,

Dans l’aventure toute l’énergie est dirigée vers un seul et même but,

Croire en soi, en ses possibilités et aller vers l’inconnu, quel qu’il soit.

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380 – Calligramme

 .

Il n’y aurait plus de terres à découvrir       S

Pas plus que de tribus …  à conquérir !       E

                                                                              R

Il n’y aura guère que soi, et son altérité,        A

Face au Monde, et à la Nature, à cerner.        I

                                                                                 S

Rien n’est donné, pour celui qui ne va pas       –

Chercher là où il se trouve déjà tout entier.      J

                                                                                     E

Fouler, un lieu, de ses pieds, serait cent fois       *

Plus authentique que toutes visions imagées.    U

                                                                                      N

Nous parle-t-on, d’aventurier, d’explorateur,       *

Ou nous parle-t-on d’aventurier, d’inventeur.      A

                                                                                         V

De réduire l’inconnu, et de nous en informer :      E

Telle est la mission qui nous aura été confiée.      N

                                                                                        T

Être un aventurier de l’écriture est… insensé,     U

L’on perd son temps et l’on tourne en rond :      R
Toutes bibliothèques sont de livres, gorgées      I

À consulter lors mises à notre disposition.       E

                                                                                R

Faire un pas de plus n’est pas question,       *

Pour aller voir où, et pour faire quoi !        E

Pourtant si on ne voit aucune raison,       N

Au retour l’on comprend …  pourquoi     D

Le monde n’est pas celui qu’on croit.     E

                                                                        V

Monde d’images  est  bien trop policé,    E

Étrangers apprennent, défendent droit,   N

Naître, vivre, penser,  mourir  autrement,  I

En quoi notre civilisation  serait vraiment   R

La seule qui mérite dans ce que…l’on croit.   *

.

Être un aventurier, c’est, avant, tout rapporter

Le où … le quand … le comment  et le pourquoi

D’un fait en allant voir sur place, pour discuter,

Avec les gens, en rapportant échos de leurs voix.

.

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Forme

Réduction

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Évocation 

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380 4

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On dirait chope de bière,

Envie d’en boire une gorgée

Ou  un   djembé   africain

Un haut tabouret ?

.

Une gorgée de bière, ça déssoiffe

mais ce n’est pas grande aventure :

si j’en vois une, bien sûr, je la chope,

mais sa forme me distancie du fond

.

Qu’est-ce qu’un chope de bière

 Aurait à voir avec un aventurier :

Rien en apparence, sauf s’il s’arrête

Pour en boire une gorgée bien fraiche.

 .

Symbolique 

 .

Chope : alsacien schoppe  signifie

«Grand verre à bière » est un récipient,

Un  gobelet  cylindrique,  muni d’une anse,

Dans lequel on boit généralement de la bière

Mais, à chaque bière, son verre … sa chope !

Et ce ne serait pas un hasard si  les brasseries

Créent des verres adaptés à sa consommation

Elle n’a pas seulement une fonction esthétique

De support publicitaire car  elle doit posséder

Dimension capacité adéquate pour contenir

La bière et mousse en vue  d’en exalter

Toutes ses qualités maximales.

univers-biere.net/degust_verres

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Descriptif

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380 – Serais-je un aventurier en devenir ?

Alignement central / Titre externe  / Thème  voyage

Forme courbe/ Rimes égales / Fond éloigné de forme

Symbole de forme : chope / Symbole de fond : gorgée

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Fond

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Évocation 

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380 6

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Qu’est-ce qu’un chope de bière

 Aurait à voir avec un aventurier :

Rien en apparence, sauf s’il s’arrête

Pour boire une gorgée bien fraiche!

 .

Symbolique 

 .

« La première gorgée de bière,

La seule qui compte.

Les autres, de plus en plus longues,

De plus en plus anodines,

Ne donnent qu’un empâtement tiédasse,

Une abondance gâcheuse.

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La dernière, peut-être, retrouve désillusion

De finir un semblant de pouvoir…

Oui mais la première gorgée ! Quelle gorgée ?

Ça commence bien avant la gorge.

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Sur les lèvres, déjà, cet or, mousseux, fraîcheur

Amplifiée par l’écume, puis lentement sur

Le palais, tout un bonheur, tamisé d’amertume 

Première gorgée de bière et autres plaisirs minuscules

Philippe Delerm  brasseriedemeaux.com/extrait-livre

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Corrélations

Fond/forme 

 .

La bière peut être aussi une aventure

Si on veut les gouter toutes, sur place :

Ça réclame des voyages,  dégustations,

Lors ce n’est tout de même pas un sport

Ça n’a rien  à voir  avec  un aventurier,

Descendant  rivière, rapide, en kayak.

À l’émotion,  passion,  à la découverte,

S’ajoutent le stress, la concentration :

On est loin des voyages, dit encadrés,

Où tout se passe comme programmé

 ..

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Aventurier en canoé-kayak

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Scénario

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Un aventurier de la remontée des rivières et des pêches.

Un aventurier de l’accrobranche et la cueillette sauvage.

Un aventurier du trekking et de la marche en solitaire.

 .

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