1184 – Début et fin de vie passent par un trou !

Textuels et illustrations >>

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Originaux : poème,  extensions, fragments

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Poème

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Le début et fin de vie comme par un trou :

Formulé ainsi, analogie de mauvais goût,

Et pourtant, elle est sensible et nourrice,

Ventre et tombe sont comme matrices.

Mère pour fœtus,   terre pour défunt :

Le passage, d’un  trou  noir, à l’autre,

Reste troublant,  bien que commun !

Attendant le mien entendant le vôtre

Que dire de plus que : nés  du néant,

Nous y retournerons ….. fatalement.

La vie n’est que passage,   un voyage

D’enfants terribles ou enfants sages.

Pour naitre  au monde,  en remuant,

L’homme sort  d’un trou noir… béant

Pour accéder à, la lumière, sensation,

Pour s’éclairer à, la lumière, réflexion.

Au grand soir, notre monde le quittant

L’homme entre en un grand trou blanc

Qui le mettra à l’ombre de la lumière

Dans le néant, devenant poussière,

Poussière faite d’électrons

Qui gravitent en rond

Autour noyau vital

De matière végétale

Ou d’humain, d’animal

Principe de vie programme :

Pas de quoi crier : grand drame !

L’intelligence se poursuit, d’aventure,

Jusqu’à sa banale et sa finale déconfiture,

Sommes de passage sur Terre pourquoi faire

Alors que notre Univers est fin promise à enfer.

D’un trou à l’autre, moment de grâce nous est offert

Et s’il n’y a ni dieux ni anges, démons, ni même Lucifer,

En dehors de nos fantasmes d’éternité, de notre imaginaire,

Profitons bien des instants : nous sommes tous sœurs ou frères.

Sommes sortis du même moule pour croitre et décroitre en foules,

Comme les mers déchainent avec les vents, tremblements de houles,

Un tsunami, une explosion, une asphyxie, un séisme, nous avalera,

Et le Cosmos, son expansion, récession… sans nous, continuera.

Passage d’un trou noir à l’autre peut nous paraître troublant,

Alors qu’en définitive, à l’échelle du monde… insignifiant,

A peine sommes-nous naissant et nous voici mourant,

L’essentiel n’est pas ne vivre : de mourir content.

Philosopher n’est pas apprendre à mourir

Mais pour apprendre comment mourir

Passant du matin au soir au noir

Sans le moindre désespoir !

Nous sommes raies de lumière,

Brûlant sa chaleur bien éphémère,

Née autre que matière… esprit fossile,

Appelé à rejoindre un Dieu, ainsi soit-il !

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Extensions

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Si on ne sort pas de terre en naissant

On y entre en mourant, pourrissant !

Le trou est ailleurs et bien plus grand

Mourant qu’en naissant, évidemment

Mais ce sera le même question néant.

On sort d’un trou en criant, souriant,

On y rentre en pleurant, blêmissant !

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Synonyme pour trou, excavation, brèche, cavité,

Creux, crevasse, enfoncement, anfractuosité,

Faille, fosse, interstice, orifice, tranchée,

Ouverture, renfoncement, trouée.

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Ceci comme quoi, chacun ferait d’autant son trou

Qu’il en provient et qu’il y retournera, sûr, un jour,

Sortant pour une durée, y plongeant pour toujours

  Vivant d’autant malheur que bonheur, peu ou prou.

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Cela, qu’il le veuille ou non, son sort

C’est déjà bien si, dans la vie, il s’en sort

Car s’il la passe, entièrement, à faire le mort

Tout le monde dirait de lui, qu’il avait bien tort.

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Fragments

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À sa naissance, on sort comme d’amphore,

Ventre de mère :

À sa mort, on entre en une urne funéraire,

Ventre de terre !

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La  symbolique de l’amphore est connectée

 Avec l’origine de la vie est indubitablement

 Liée à toute femme, et surtout, à la mère,

En à sa qualité de génératrice de la vie.

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Dans  l’art funéraire  l’urne cinéraire,

Demeure un ornement architectural

 Symbolisant la mort,  appelée aussi

Amphore : urne voilée, recouverte

Par  le  voile  noir  de  la  tristesse.

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Sortir d’un trou pour entrer en autre,

Sortir de nulle part pour entrer en néant

Et voire  inversement, conviendrait mieux,

Mot trou, demeure il est vrai très troublant,

Encore qu’il s’agirait plutôt ici d’un trou noir.

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Jeux de syllabes, consonances sémantiques,

Résonnance trou vient de profonde cavité,

Le plus souvent souterrain : grotte, puits

Dans les cimetières, tombeau, caveau.

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Graphiques : calligramme, forme et fond

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Calligramme

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D É B U T    E T    F I N     D E    V I E

Le début et fin de vie comme par un trou :

Formulé ainsi, analogie de mauvais goût,

Et pourtant, elle est sensible et nourrice,

Ventre et tombe sont comme matrices.

Mère pour fœtus,   terre pour défunt :

Le passage, d’un  trou  noir, à l’autre,

Reste troublant,  bien que commun !

Attendant le mien entendant le vôtre

Que dire de plus que : nés  du néant,

Nous y retournerons ….. fatalement.

La vie n’est que passage,   un voyage

D’enfants terribles ou enfants sages.

Pour naitre  au monde,  en remuant,

L’homme sort  d’un trou noir… béant

Pour accéder à, la lumière, sensation,

Pour s’éclairer à, la lumière, réflexion.

Au grand soir, notre monde le quittant

L’homme entre en un grand trou blanc

Qui le mettra à l’ombre de la lumière

Dans le néant, devenant poussière,

Poussière faite d’électrons

Qui gravitent en rond

Autour noyau vital

De matière végétale

Ou d’humain, d’animal

Principe de vie programme :

Pas de quoi crier : grand drame !

L’intelligence se poursuit, d’aventure,

Jusqu’à sa banale et sa finale déconfiture,

Sommes de passage sur Terre pourquoi faire

Alors que notre Univers est fin promise à enfer.

D’un trou à l’autre, moment de grâce nous est offert

Et s’il n’y a ni dieux ni anges, démons, ni même Lucifer,

En dehors de nos fantasmes d’éternité, de notre imaginaire,

Profitons bien des instants : nous sommes tous sœurs ou frères.

Sommes sortis du même moule pour croitre et décroitre en foules,

Comme les mers déchainent avec les vents, tremblements de houles,

Un tsunami, une explosion, une asphyxie, un séisme, nous avalera,

Et le Cosmos, son expansion, récession… sans nous, continuera.

Passage d’un trou noir à l’autre peut nous paraître troublant,

Alors qu’en définitive, à l’échelle du monde… insignifiant,

A peine sommes-nous naissant et nous voici mourant,

L’essentiel n’est pas ne vivre : de mourir content.

Philosopher n’est pas apprendre à mourir

Mais pour apprendre comment mourir

Passant du matin au soir au noir

Sans le moindre désespoir !

Nous sommes raies de lumière,

Brûlant sa chaleur bien éphémère,

Née autre que matière… esprit fossile,

Appelé à rejoindre un Dieu, ainsi soit-il !

P A S S E N T   P A R   U N   T R O U !  

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Forme

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Évocation

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Une amphore originale

Avec un long col ouvert

Une urne funéraire,

Très probablement.

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A sa naissance, on sort comme d’amphore,

Ventre de mère :

À sa mort, on entre en une urne funéraire,

Ventre de terre !

Amphore, urne ont un trou commun

Dans laquelle on peut plonger une main

Cela est assez commun  en  accouchement,

Pour répandre cendre comme enterrement.

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Symbolique    

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La  symbolique de l’amphore

Est connectée avec l’origine de la vie

Et est indubitablement liée à la femme

Et à sa qualité génératrice de la vie.

 .

La métaphore reste toujours celle

De la femme  comme conteneur,

Comme dispensatrice de la vie.

 .

De même que  Le graal étant

Lui-même   un     conteneur,

Il possèdera même image

Du vase comme symbole

De la création divine.

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Fond

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Évocation

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À sa naissance, on est comme en amphore,

Ventre de mère :

À sa mort, on est dans une urne funéraire,

Ventre de terre !

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Symbolique    

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Urne

Funéraire

Est un  vase   fermé

En pierre,      en bronze,

En marbre,        en albâtre,

En céramique,           en verre

Ou  même  en            matériaux

Biodégradables         dans lequel

Proches du défunt       conservent

Ses cendres après      crémation.

Dans l’art funéraire         l’urne

Cinéraire  est un  ornement

Architectural symbolise

La mort,

Appelée aussi

Amphore ou urne voilée,

Elle peut   être recouverte

De voile   de    la tristesse.

Wikipédia : urne funéraire

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Fond/forme

 .

Sortir d’un trou pour entrer dans un autre

Excusez l’expression qui n’a rien de sexuelle.

Sortir de nulle part pour entrer dans le néant

Voire inversement, conviendrait mieux, j’avoue

Le mot trou, demeure il est vrai très troublant,

Encore qu’il s’agirait plutôt ici d’un trou noir.

Jeux de syllabes, consonances sémantiques,

Résonnance trou vient de profonde cavité,

Le plus souvent souterrain : grotte, puits

Dans les cimetières, tombeau, caveau

Il n’en sera rien, pour la naissance,

Sauf qu’il s’agit d’une extraction

Lors sortant sa tête d’un trou

Comme renard du terrier.

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