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Le début et fin de vie comme par un trou :
Formulé ainsi, analogie de mauvais goût,
Et pourtant, elle est sensible et nourrice,
Ventre et tombe sont comme matrices.
Mère pour fœtus, terre pour défunt :
Le passage, d’un trou noir, à l’autre,
Reste troublant, bien que commun !
Attendant le mien entendant le vôtre
Que dire de plus que : nés du néant,
Nous y retournerons ….. fatalement.
La vie n’est que passage, un voyage
D’enfants terribles ou enfants sages.
Pour naitre au monde, en remuant,
L’homme sort d’un trou noir… béant
Pour accéder à, la lumière, sensation,
Pour s’éclairer à, la lumière, réflexion.
Au grand soir, notre monde le quittant
L’homme entre en un grand trou blanc
Qui le mettra à l’ombre de la lumière
Dans le néant, devenant poussière,
Poussière faite d’électrons
Qui gravitent en rond
Autour noyau vital
De matière végétale
Ou d’humain, d’animal
Principe de vie programme :
Pas de quoi crier : grand drame !
L’intelligence se poursuit, d’aventure,
Jusqu’à sa banale et sa finale déconfiture,
Sommes de passage sur Terre pourquoi faire
Alors que notre Univers est fin promise à enfer.
D’un trou à l’autre, moment de grâce nous est offert
Et s’il n’y a ni dieux ni anges, démons, ni même Lucifer,
En dehors de nos fantasmes d’éternité, de notre imaginaire,
Profitons bien des instants : nous sommes tous sœurs ou frères.
Sommes sortis du même moule pour croitre et décroitre en foules,
Comme les mers déchainent avec les vents, tremblements de houles,
Un tsunami, une explosion, une asphyxie, un séisme, nous avalera,
Et le Cosmos, son expansion, récession… sans nous, continuera.
Passage d’un trou noir à l’autre peut nous paraître troublant,
Alors qu’en définitive, à l’échelle du monde… insignifiant,
A peine sommes-nous naissant et nous voici mourant,
L’essentiel n’est pas ne vivre : de mourir content.
Philosopher n’est pas apprendre à mourir
Mais pour apprendre comment mourir
Passant du matin au soir au noir
Sans le moindre désespoir !
Nous sommes raies de lumière,
Brûlant sa chaleur bien éphémère,
Née autre que matière… esprit fossile,
Appelé à rejoindre un Dieu, ainsi soit-il !
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Extension
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Si on ne sort pas de terre en naissant
On y entre en mourant, pourrissant !
Le trou est ailleurs et bien plus grand
Mourant qu’en naissant, évidemment
Mais ce sera le même question néant.
On sort d’un trou en criant, souriant,
On y rentre en pleurant, blêmissant !
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Synonyme pour trou, excavation, brèche, cavité,
Creux, crevasse, enfoncement, anfractuosité,
Faille, fosse, interstice, orifice, tranchée,
Ouverture, renfoncement, trouée.
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Ceci comme quoi, chacun ferait d’autant son trou
Qu’il en provient et qu’il y retournera, sûr, un jour,
Sortant pour une durée, y plongeant pour toujours
Vivant d’autant malheur que bonheur, peu ou prou.
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Cela, qu’il le veuille ou non, son sort
C’est déjà bien si, dans la vie, il s’en sort
Car s’il la passe, entièrement, à faire le mort
Tout le monde dirait de lui, qu’il avait bien tort.
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1184 – Calligramme
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D É B U T E T F I N D E V I E
Le début et fin de vie comme par un trou :
Formulé ainsi, analogie de mauvais goût,
Et pourtant, elle est sensible et nourrice,
Ventre et tombe sont comme matrices.
Mère pour fœtus, terre pour défunt :
Le passage, d’un trou noir, à l’autre,
Reste troublant, bien que commun !
Attendant le mien entendant le vôtre
Que dire de plus que : nés du néant,
Nous y retournerons ….. fatalement.
La vie n’est que passage, un voyage
D’enfants terribles ou enfants sages.
Pour naitre au monde, en remuant,
L’homme sort d’un trou noir… béant
Pour accéder à, la lumière, sensation,
Pour s’éclairer à, la lumière, réflexion.
Au grand soir, notre monde le quittant
L’homme entre en un grand trou blanc
Qui le mettra à l’ombre de la lumière
Dans le néant, devenant poussière,
Poussière faite d’électrons
Qui gravitent en rond
Autour noyau vital
De matière végétale
Ou d’humain, d’animal
Principe de vie programme :
Pas de quoi crier : grand drame !
L’intelligence se poursuit, d’aventure,
Jusqu’à sa banale et sa finale déconfiture,
Sommes de passage sur Terre pourquoi faire
Alors que notre Univers est fin promise à enfer.
D’un trou à l’autre, moment de grâce nous est offert
Et s’il n’y a ni dieux ni anges, démons, ni même Lucifer,
En dehors de nos fantasmes d’éternité, de notre imaginaire,
Profitons bien des instants : nous sommes tous sœurs ou frères.
Sommes sortis du même moule pour croitre et décroitre en foules,
Comme les mers déchainent avec les vents, tremblements de houles,
Un tsunami, une explosion, une asphyxie, un séisme, nous avalera,
Et le Cosmos, son expansion, récession… sans nous, continuera.
Passage d’un trou noir à l’autre peut nous paraître troublant,
Alors qu’en définitive, à l’échelle du monde… insignifiant,
A peine sommes-nous naissant et nous voici mourant,
L’essentiel n’est pas ne vivre : de mourir content.
Philosopher n’est pas apprendre à mourir
Mais pour apprendre comment mourir
Passant du matin au soir au noir
Sans le moindre désespoir !
Nous sommes raies de lumière,
Brûlant sa chaleur bien éphémère,
Née autre que matière… esprit fossile,
Appelé à rejoindre un Dieu, ainsi soit-il !
P A S S E N T P A R U N T R O U !
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Forme
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Réduction
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Évocation
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Une amphore originale
Avec un long col ouvert
Une urne funéraire,
Très probablement,
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(P : forme pleine, = : rimes égales,
Y : le fond s’approche ici de forme)
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Amphore, urne ont un trou commun
dans laquelle on peut plonger une main
cela est assez commun en accouchement,
pour répandre cendre comme enterrement
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A sa naissance, on est comme en amphore,
Ventre de mère :
À sa mort, on est dans une urne funéraire,
Ventre de terre !
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Symbolique
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La symbolique de l’amphore
Est connectée avec l’origine de la vie
Et est indubitablement liée à la femme
Et à sa qualité génératrice de la vie.
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La métaphore reste toujours celle
De la femme comme conteneur,
Comme dispensatrice de la vie.
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De même que Le graal étant
Lui-même un conteneur,
Il possèdera même image
Du vase comme symbole
De la création divine.
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Fond
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Évocation
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À sa naissance, on est comme en amphore,
Ventre de mère :
À sa mort, on est dans une urne funéraire,
Ventre de terre !
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Symbolique
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Urne funéraire
Est un vase fermé
En pierre, en bronze,
En marbre, en albâtre,
En céramique, en verre
Ou même en matériaux
Biodégradables dans lequel
Proches du défunt conservent
Ses cendres après crémation.
Dans l’art funéraire l’urne
Cinéraire est un ornement
Architectural symbolisant
La mort, et appelée aussi
Amphore ou urne voilée,
Elle peut être recouverte
De voile de la tristesse.
Wikipédia : urne funéraire
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Corrélations
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Fond/forme
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Sortir d’un trou pour entrer dans un autre
Excusez l’expression qui n’a rien de sexuelle.
Sortir de nulle part pour entrer dans le néant
Voire inversement, conviendrait mieux, j’avoue
Le mot trou, demeure il est vrai très troublant,
Encore qu’il s’agirait plutôt ici d’un trou noir.
Jeux de syllabes, consonances sémantiques,
Résonnance trou vient de profonde cavité,
Le plus souvent souterrain : grotte, puits
Dans les cimetières, tombeau, caveau
Il n’en sera rien, pour la naissance,
Sauf qu’il s’agit d’une extraction
Lors sortant sa tête d’un trou
Comme renard du terrier.
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Trou, tunnel de lumière
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Scénario
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La vie, c’est simple : on sort d’un trou de ventre en naissant,
pour rentrer dans un autre, plus souterrain, lors mourant :
né et mort : les deux bornes et dates de toute vie humaine.
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