1198 – Des morts survivent dans les mémoires

Voir ce poème en prose

.

Parmi  les morts, lesquels survivent

En mémoire, traversent générations.

Peu en vérité, sur nombre d’écrivains !

.

Je ne parle pas de la généalogie familiale

Mais  d’une sorte de culture collective d’art

Décrire, d’imaginer,  de conter  et d’illustrer.

.

Survient que gens réels, écrivains, scénaristes

Se font doubler par un personnage virtuel

Sur l’autel de la célébrité ou immortalité.

.

On se souvient de légende du Roi Arthur,

Moins de ceux qui en sont à l’origine

Et connue dans le monde entier.

.

Soyez sûr, nous allons tous mourir

Un jour

Même si nous ne faisons que… courir

Toujours

Ne change rien aux histoires communes

D’amours

Que nous avons comme vies opportunes

En secours

De l’au-delà, de ces formes apparentes,

Tout autour.

.

Si vous croyez à la prolongation de vie

Vous préserve de l’oubli,

Allez donc voir les derniers centenaires,

Enterrés dans le cimetière

Plus personne n’honore leur …  mémoire

Tapie dans leur trou noir

Ce ne sont pas eux qui diront le contraire,

Ils manquent tous d’air,

Quoique certains voisins, mort très jeunes

Accidentés, assassinés,

Font durer un temps encore leur histoire,

Car, devenu notoire,

Elle avait ébranlé la communauté, pays,

S’en étant ému ici.

.

Idem existent des personnages de roman,

Fruit d’auteurs délirants,

Mort-nés mais perdurant, vivant sans fin :

Tel Morgane et Merlin,

Des acteurs virtuels, des légendes de jadis,

Batman ou Persépolis,

Qui sont comme fabrications des mémoires

Collectives d’histoires,

Qu’on se raconte et même que l’on poursuit

Tenues pour être en vie.

Tant le vrai et le faux, le durable et le fugace

S’interférent de plus en plus en nos cerveaux,

Faites-vous assassinez et vous prendrez place,

En ce cimetière d’âmes, sans cesse, revivifiées.

.

.

Extension

 .

On est déjà mort quand

On a perdu même sa mémoire,

Si les autres n’ont que vagues souvenirs,

Toute trace de nous, corps, esprit, disparue Terre.

.

Traverser les années, générations, siècles, civilisations,

Histoire avec un H, très peu d’humains y sont parvenus,

À part les saints dont on portera bien leurs prénoms.

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Quelques rois, empereurs, notamment guerriers

Ou conquérants, comme Alexandre le Grand,

Napoléon, quelques grands explorateurs,

Christophe Colomb, Marco Polo,

.

Quelques écrivains comme Shakespeare,

Victor Hugo, tous au Panthéon

Des immortels, éternels vivants.

Beaucoup de morts, pendant les guerres et Dieu sait s’il y en a eu !

Combien laissent un souvenir encore vivant si on peut parler ainsi

Combien de  gens célèbres, indispensables en leur temps et ignorés

À présent : seuls quelques auteurs gardant la réputation mondiale,

Échappent à oubli sont cités de manière récurrente par les médias.

.

Des monuments  aux morts, de la Guerre 14-18,

il y en a partout en villages de France et ailleurs.

Y en aura-t-il autant, en Ukraine, après la paix !

Dieu seul le sait mais, de mémoires, je parierais.

.

Cela dit, non-morts, pour leur patrie, y en aussi :

des politiciens, savants, des découvreurs, artistes

puis combien de noms sur plaques de rue en ville

sans compter des salles de spectacles et de sports.

.

 .

1198 – Calligramme

.

Parmi   Q  les morts, lesquels E   survivent

En mé  U   moire, traversent gé  N  nérations.

Peu en  E     vérité, sur nombre d’    *  écrivains !

Je ne    L   parle pas d’une généalogie   M  familiale

Mais      S   d’une sorte de culture collec   É   tive d’art

Décrire    *    d’imaginer,  de conter  et d’   M    illustrer.

Survient   M   que  gens réels,  écrivains,   O scénaristes

Se font     O    doubler par un personna   I    ge virtuel

Sur l’au    R  tel de la célébrité ou im   R   mortalité.

On se sou T   vient de légende du    E Roi Arthur,

Moins      S  de ceux qui en sont S  à l’origine

Et con  *   nue dans le monde ?  entier.

SURVIVENT

.

Soyez sûr, nous allons tous mourir

Un jour

Même si nous ne faisons que… courir

Toujours

Ne change rien aux histoires communes

D’amours

Que nous avons comme vies opportunes

En secours

De l’au-delà, de ces formes apparentes,

Tout autour.

.

Si vous croyez à la prolongation de vie

Vous préserve de l’oubli,

Allez donc voir les derniers centenaires,

Enterrés dans le cimetière

Plus personne n’honore leur …  mémoire

Tapie dans leur trou noir

Ce ne sont pas eux qui diront le contraire,

Ils manquent tous d’air,

Quoique certains voisins, mort très jeunes

Accidentés, assassinés,

Font durer un temps encore leur histoire,

Car, devenu notoire,

Elle avait ébranlé la communauté, pays,

S’en étant ému ici.

.

Idem existent des personnages de roman,

Fruit d’auteurs délirants,

Mort-nés mais perdurant, vivant sans fin :

Tel Morgane et Merlin,

Des acteurs virtuels, des légendes de jadis,

Batman ou Persépolis,

Qui sont comme fabrications des mémoires

Collectives d’histoires,

Qu’on se raconte et même que l’on poursuit

Tenues pour être en vie.

.

Tant le vrai et le faux, le durable et le fugace

S’interférent de plus en plus en nos cerveaux,

Faites-vous assassinez et vous prendrez place,

En ce cimetière d’âmes, sans cesse, revivifiées.

 .

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Forme

 .

 Réduction

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Évocation

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1198 4

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Pas de forme particulière,

 Peut-être trace de cadavre

 Ou de fantômes en mémoires,

Sinon d’un souvenir accident

.

(S : forme stylisée, = : rimes égales,

Y : le fond s’approche ici de forme)

.

L’on voit parfois un corps de

 Cadavre dessiné sur une scène :

De crime, accident et pour autant,

Se souvient-on de qui c’était !

.

Symbolique

.

Les représentations de la mort

Et du cadavre en littérature policière

Peuvent être considérées comme macabres

S’attachant aux représentations du corps mort

Qui se déroule en deux étapes, la cadavérisation

Et la putréfaction où les romans donnent à voir

Les représentations de la mort, qui s’imprime

Dans la corporalité cadavérisée. L’autopsie

Devient l’étape, indispensable, des rites

De séparation d’avec le mort, par la

Reconnaissance de souffrances

Et la découverte puis le

Châtiment du tueur.

journals.openedition.org

/socio-anthropologie/2150

.

.

Fond

.

Évocation

.

1198 6

.

L’on voit parfois un corps de

 Cadavre dessiné sur une scène :

De crime, accident et pour autant,

Se souvient-on de qui c’était !

 .

Symbolique    

 .

Le mot accident évoque

Événement qui modifie

Ou interrompt  de  façon

Momentanée ou définitive

Un processus. L’événement

En question est en général imprévu,

Malheureux, dommageable à degrés divers.

 .

Ce n’est pas tant l’objet (voiture, avion, etc.

Qui compte que le fait de vivre

L’accident qui importe.

Dans un rêve d’accident

Il est souvent question de la

Situation que vous vivez actuellement.

L’accident le plus fréquent concerne la voiture.

 .

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Corrélations

.

Fond/forme

 .

Des morts par accidents ou crimes,

On en recense une foule, tous les ans,

Ceux des pandémies parfois anonymes

Viendront, souvent, gonfler leurs rangs

Quelques personnalités auront un droit

À leur résidence permanente Panthéon

Ils seront, peut-être, les seuls, dont on

Entretient la mémoire, chaque année

En tant qu’héros de quelque progrès

Ou de quelques combats de libertés.

 .

.

Morts panthéon pour Patrie

.

Scénario

 .

Jean Moulin, qui ne le reconnaitra, intronisé au Panthéon

Monuments aux morts, lieux  par excellence des souvenirs !

Victor Hugo, figure emblématique d’humanisme d’écrivain !

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Voir ce poème en prose


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