.
Étonnant, fantastique…
Et finalement merveilleux,
De rien, de pas grand-chose,
Quelque chose de minuscule,
Devient spécimen d’être humain,
Développe programme génétique,
Qui sera générique et spécifique,
Et en lequel, chacun s’inscrira
Quel chacun se reconnaitra,
Chacun, sa vie, réussira
Peut-être en tous cas
Rien n’est joué.
.
Au départ,
Il n’y avait
Rien et soudain
Il y a quelqu’un.
Quand l’enfant nait,
L’enfant, rien, ne sait,
Enfant, sans cesse, renait,
Enfant apprend ce qu’il est !
.
Il n’a rien d’une page blanche,
Et quand sa mère vers lui s’épanche,
Il possède déjà ses neuf mois d’existence
Et niché dans son ventre, où il se balance,
Enfant capte tous mouvements, formes ici,
Qui surgissent en nouvel environnement :
Enfant réagit par ses sourires, pleurs, cris
En créant émotion, empreinte, sentiment !
.
Il est faux de penser qu’enfant est bien né,
Une fois pour toutes, un jour du calendrier,
Il nait chaque jour en lui autant qu’en nous
D’un désir qui ne finirait pas de naitre fou,
Sa pensée se forme peu à peu, en séparant
Ses sensations de l’intérieur, d’extérieur.
.
Quand il rit, rit-il vraiment de bonheur,
Ou de celui produit miroir des parents.
Ses pages se remplissent et s’effacent,
Ce sont essais, premières sont traces,
Conforte intimes réactions, relations
Avec ses deux parents, progressions.
.
Il faut être fou pour faire un enfant
Et bien plus pour le rester, rebelle,
Notre monde réel bien trop cruel,
Pour faire l’enfant éternellement
À autres réactions, froissées,
À d’autres pages, raturées,
Enfant, se crée et se fait
Bien après qu’il nait,
Évanescent, naissant,
Enfant en tous cas, est.
.
.
Extensions
.
Il n’y avait rien
Et puis soudain
Un très fort lien,
Et qui vous tient
Vingt ans durant
Très attaché à lui,
Comme à la prunelle
De vos yeux afin qu’il
Réussisse dans la vie
Et réussisse sa vie.
Si rien n’est écrit,
Rien n’est blanc,
Tout est devant,
Et tout est enfant,
Fruit papa, maman.
.
Conçu, attendu, venu : un peu comme veni, vidi, vici
Pour : je suis venu, j’ai vu, j’ai vaincu, de Jules César.
Sans atteindre de telles hauteurs et rapidités de vues,
L’enfant est déjà une personne à sa conception même
Viable, entière, divine : cela se discute et se dispute.
Je n’entrerai pas, ici, dans un tel débat de survie
À tout prix car c’est à la loi de le déterminer
Cela n’enlève rien au principe de fond :
Enfant nous ferons, est, aimons !
.
J’imagine, moi aussi, avoir été
Désiré, conçu, attendu et choyé :
Troisième enfant après deux sœurs,
Beau garçon cette fois, quel bonheur !
.
Ne me souviens de rien, quel dommage
Peut-être d’avoir été, longtemps bercé,
Ou d’avoir entendu voix haut perchée
De ma mère, comme dans un nuage.
.
Rien, soudain quelqu’un, attention :
C’est au moment de la fécondation
Et non de la naissance, apparence,
Qui fonde, socialement, existence.
.
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767 – Calligramme
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Étonnant, fantastique…
Et finalement merveilleux,
De rien, de pas * grand-chose,
Quelque chose R de minuscule,
Devient spécimen I d’être humain,
Développe program E me génétique,
Qui sera générique et N spécifique
Et en lequel, chacun * s’inscrira
Quel chacun se reconnaitra,
Chacun, sa vie, réussira
Peut-être en tous cas
Rien n’est joué
Au départ,
Il n’y avait
Rien et soudain
Il y a quelqu’un.
Quand l’enfant nait,
L’enfant, rien, ne sait,
Enfant, sans cesse, renait,
Enfant apprend ce qu’il est !
Il n’a rien d’une page blanche,
Et quand sa mère vers lui s’épanche,
Il possède déjà ses neuf mois d’existence
Mais niché dans son ventre où il se balance
Enfant capte tous mouvements, formes ici
Qui surgissent en nouvel environnement……
Enfant réagit par ses sourires pleurs, cris
En créant émotion, empreinte, sentiment.
Il est faux de penser qu’enfant est bien né
Une fois pour toutes, un jour du calendrier,
Il nait chaque jour, en lui, autant * qu’en nous,
D’un désir qui n’en finirait pas E Q naitre fou.
Sa pensée se forme, peu à peu T U en séparant
Ses sensations de l’intérieur, * E d’extérieur.
Quand il rit, rit-il vraiment S L de bonheur,
Ou de celui produit miroir O Q des parents.
Ses pages se remplissent U U et s’effacent
Ce sont essais, premières D ‘ sont traces
Conforte intimes réactions A U relations
Avec ses deux parents, pour pro I N gressions.
Il nous faut être fou pour faire N un enfant
Bien plus, encore, pour le rester, * rebelle
Notre monde réel est bien trop cruel
Pour faire l’enfant éternellement.
À autres réactions, froissées,
À d’autres pages, raturées.
Enfant, se crée et se fait
Bien après qu’il nait !
Évanescent, naissant.
Enfant en tous cas est.
.
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Forme
Réduction
.
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Évocation
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.
Une silhouette
de femme avec bébé,
Enceinte huit mois,
Et vue de profil !
.
Tant déjà, en le ventre de sa mère,
Bébé devient quelqu’un !
Enceinte en termes de personne,
Enceinte en termes de bébé.
.
Symbolique
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Les rêves où apparaissent
Des bébés sont des rêves positifs.
Présence nouvel être est source de joie.
Le bébé est symbole de vie, d’humanité,
De transmission, d’évolution.
.
Ce bébé, c’est une partie
De votre être qui vient d’apparaître.
Comme toute forme de vie nouvelle,
Elle reste encore des plus fragiles.
Il faudra donc être très vigilant,
.
Veiller à ce que s’épanouisse
Cette nouvelle facette de
Votre personnalité.
tristan-moir.fr/bebe
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Descriptif
767 – Il n’y avait rien et soudain quelqu’un !
Alignement central / Titre analogue / Thème temps
Forme anthropo / Rimes égales / Fond accordé à forme
Symbole de forme : bébé / Symbole de fond : enceinte
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Fond
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Évocation
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Modifier le sens de l’image
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Tant déjà, en le ventre de sa mère,
Bébé devient quelqu’un !
Enceinte en termes de personne,
Enceinte en termes de bébé.
.
Symbolique
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Femme enceinte
Est pure incarnation
De la beauté, la féminité
Et surtout de l’élégance
Ce serait encore plus vrai.
Son ventre n’est pas un défaut
Qu’elle se doit cacher, au contraire,
Une partie qui doit être mise en relief.
Afin de mettre en valeur sa silhouette,
Et son ventre en alliant harmonie et
Élégance de la future maman est
Doit être censée être informée
En permanence de tendance
De la mode pour sublimer
Sa taille et se dandiner
Avec une belle aisance.
vetement-grossesse.org/une-femme
-enceinte-est-symbole-de-feminite
.
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Corrélations
Fond/forme
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Une naissance est bel évènement,
Non seulement pour celui naissant
Mais pour le Monde et les parents,
Qui en prendront soin longtemps.
Femme enceinte, quand elle sent
Son bébé, à l’intérieur du ventre,
Prend de plus en plus conscience
Qu’il est déjà là, qu’il est vivant.
Elle a un sentiment ambivalent
Est pressée/voudrait le garder.
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Premier instant, événement
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Scénario
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Il est conçu,
il est attendu,
puis il est venu.
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