391 – Je suis ici, et puis … je vais là !

Textuels et illustrations  >> 

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Originaux : poème,  extensions, fragments

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Poème

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J’imagine qu’il en est ainsi

Pour tous ceux  qui voyagent,

Le premier jour     sur un nuage,

Et puis soudain       revient l’ennui

De ne plus avoir   tout près de soi

Ceux qui n’ont  pour seul souci,

Que penser chaque jour à soi.

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Je suis ici, puis je vais là,

Là  où  mon  esprit  me  traine,

Lors tous  les départs   entrainent,

Que  les   gens,  que  l’on aime,

On les oublie derrière  soi.

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Partir à plusieurs est déjà

Fabriquer souvenirs communs

Pour, bien plus tard,  les échanger,

Pour se créer une communauté

À laquelle on se sent soudé.

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Je suis ici puis je suis là,

Là où mon esprit m’en traine,

Je t’en prie : viens, et rejoins-moi :

Et ta compagnie, me sera reine,

Voyage mène autre part !

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Voyage, nouveau départ,

Et en moi-même : tôt ou tard,

Mais faut-il encore bien se le dire

Poussant un  profond soupir :

Partir c’est renaitre en lire.

 .

Renaitre un peu nouveau

Faire bouger les lignes, choses

Sans pour autant changer de peau,

Être ailleurs tout soir, matin,

Faire le vide, faire le plein.

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Deux/trois mois, en l’année,

Et en tous points remarquables

Feront comme durée bien marquée

De joie, de surprise, ineffables

Et surtout, bien durables.

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Extensions

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On se déplace pour des raisons

Professionnelles ou pour raisons privées,

Quand ce n’est pas un mixte des deux consistant

À profiter d’une opportunité professionnelle

Pour prendre quelques jours de congés

Sur place pour visiter les lieux,

Aller à la rencontre d’amis,

Faire du shopping,

Tisser de nouveaux liens,

Repérer des locations pour ses

Prochaines vacances familiales.

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Combien de villes européennes ai-je

Visité avec ma famille pour y être allé

Auparavant en mission professionnelle !

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Voyager donne l’envie et le goût du voyage

À ceux étant curieux de tout, c’est toujours

Un plaisir que de faire découvrir aux autres

Des lieux et des gens que l’on a fort apprécié.

Et puis on ramène des photos qu’on a prises

À l’improviste, raconte  histoires de voyages,

De rencontres, de musées que sais-je encore

Les enfants qui ont beaucoup voyagé, sont

Toujours partant, bien d’autres  le font,

Plus tard, mais contraints et forcés.

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On bouge vers le haut, vers le bas comme en un ascenseur

Ou on marche droit comme dans un couloir, dans une rue :

 Qu’on s’arrête ou avance, on est à toujours un endroit précis,

Matérialisé par notre propre corps, bien qu’yeux voient loin.

Yeux, c’est plus nous, même si Issy, c’est là : on est partout

Et l’on n’est nulle part à la fois par projection imaginaire

Et l’on peut même rembobiner pour revenir en arrière.

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Quoiqu’on fasse on est toujours à un endroit

Donné de la planète du fait de notre corps

Dont nous ne pourrons nous départir.

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Être ici ou être là, c’est quelque part,

La police vous demande où vous étiez,

Vous ne pouvez  répondre : nulle part,

Qu’éventuellement : «je  ne  sais  pas».

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Il n’y a même pas le Chat de Schrödinger,

Pour autant qu’il est à la fois vivant et mort.

Il restera encore et toujours dans la même boite :

La mécanique quantique confond onde et corpuscule.

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Fragments 

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Je suis ici puis je vais là :

Je ne compte pas mes pas

Ce qui m’émeut, me meut,

Je fais que ce que je veux !

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L’important est de changer

L’immobilité,  c’est l’ennui :

Il faut penser  à  se  recycler,

Sinon,  déjà,  tout est…  fini !

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Quoique je fasse … me déplace

Il me faudra souvent faire face

À de nouveaux défis, excitants,

Et j’en aurai  pour mon argent !

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La seule chose  qui ne change pas,

Dans un monde qui accélère, profite,

Est le changement, de plus en plus vite

Et lors si l’on ne bouge, on ne le suit pas.

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Changer pour changer, n’aurait pas de sens !

C’est pourtant le leitmotiv commerce publicité

Changer pour quelque chose d’une autre valeur,

En aurait un, à condition de le faire avec entrain.

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Le mot  «recycler»  ne fait plus peur : adaptation,

Lors le mot «mobilité», pas d’avantage : meilleur !

Être ici ou bien  être là serait de peu d’importance,

L’essentiel est d’être au bon endroit en bon métier.

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À certains, ce qu’on fait prend le pas sur où on est

C’est souvent le cas pour les artistes, les écrivains.

Que je sois ici  ou ailleurs, m’importe bien moins

Que si je ne pourrai pas faire ce à quoi, je tiens.

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Graphiques : calligramme, forme et fond

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Calligramme   

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JE SUIS

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J’imagine qu’il en est ainsi

Pour tous ceux  qui voyagent,

Le premier jour     sur un nuage,

Et puis soudain       revient l’ennui

De ne plus avoir   tout près de soi

Ceux qui n’ont  pour seul souci,

Que penser chaque jour à soi.

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BIEN ICI,

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Je suis ici, puis je vais là,

Là  où  mon  esprit  me  traine,

Lors tous  les départs   entrainent,

Que  les   gens,  que  l’on aime,

On les oublie derrière  soi.

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Partir à plusieurs est déjà

Fabriquer souvenirs communs

Pour, bien plus tard,  les échanger,

Pour se créer une communauté

À laquelle on se sent soudé.

ET PUIS …

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Je suis ici puis je suis là,

Là où mon esprit m’en traine,

Je t’en prie : viens, et rejoins-moi :

Et ta compagnie, me sera reine,

Voyage mène autre part !

.

Voyage, nouveau départ,

Et en moi-même : tôt ou tard,

Mais faut-il encore bien se le dire

Poussant un  profond soupir :

Partir c’est renaitre en lire.

.

JE VAIS LÀ !

 .

Renaitre un peu nouveau

Faire bouger les lignes, choses

Sans pour autant changer de peau,

Être ailleurs tout soir, matin,

Faire le vide, faire le plein.

.

Deux/trois mois, en l’année,

Et en tous points remarquables

Feront comme durée bien marquée

De joie, de surprise, ineffables

Et surtout, bien durables.

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Forme

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Évocation 

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Une sorte de collier

Pour des changements

En anneaux de recyclage,

Selon ses envies, besoins !

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Même si je crois être dans la répétition,

Je change fatalement.

Par boucles enlacées, ma vie se déroule,

Se recycle, se prolonge.

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Symbolique 

 .

Pour beaucoup de personnes,

Le changement est difficile à accepter.

Nous avons  tendance à vouloir  conserver

L’acquis et ce que  nous  pensons  maitriser.

Mais aujourd’hui, tout change tout le temps.

Le changement est même  devenu  le moteur

Alimentant la machine et cela va accélérer.

Osons donc un

Autre      regard 

 Sur   l’innovation,

Alain Conrard un

Cadre   de   pensée.

Dans une approche ambitieuse, il dit,

Que la seule chose stable sur laquelle

On peut compter, est le changement

Paradoxal : le changement devient

Ainsi  symbole de la permanence.

osonslinnovation.com le-changement-

comme-symbole-immuable-de-la-permanence

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Fond

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Évocation 

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Par boucles enlacées ma vie se déroule,

 Se recycle, se prolonge :

Bien que croyant être en répétitions,

Je change fatalement.

 .

Symbolique 

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Symbolique    

Le    symbole   du           recyclage

Est un pic      togramme,     identifiant

Produit po      tentiellement       recyclable ;

Le triman        signifiera pour       sa part que

Le produit       reste totalement       recyclable.

Il consistera      en   un  dessin,      représentant

Trois  flèches,    dont  chacune      d’elles pointe

Vers l’empen    nage d’une des    deux autres,

Pour  former    un ruban          de Möbius

En forme      de triangle    bien vert. 

wikipedia.org/wiki/Symbole_du_recyclage

 .

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Fond/forme 

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On ne recycle pas les objets

Comme les sujets humains,

Même si on leur remplace,

Ajoute  quelques  morceaux

Pour objets, les composants

Seront redistribués ici ou là

Nouveaux pour réparations,

Si bien qu’un second marché

Qu’un second usage survient.

Utiliser objet de seconde main

Ferait changer les mentalités. 

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Textuels et illustrations  >>


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