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Avant naissance
Je n’existais pas
Après ma mort,
N’existerai plus.
Avant, j’existais rejeton
D’une famille, héréditaire.
Après, j’existerai en souvenirs,
Survivant en mémoire enfant, ami.
Ce qui fait que mon parcours de vie,
Est bien plus large que ce l’on en dit.
.
La mort est naissance pour autres vies !
Il faut bien que quelque part cela soit dit,
Soit compris, soit soumis au libre-arbitre
Pour nous déterminer à exister tel qu’on est
Non tel qu’on voudrait ailleurs, ne finissant pas.
.
Avant ma naissance, il est vrai que je n’existais pas.
Tant mes parents auraient fort bien pu ne pas m’avoir
J’aurais été quelqu’un d’autre mais qui n’a rien à voir
Et lors, j’aurais été le fruit d’un hasard avant trépas.
.
J’étais juste un être en puissance attendant … la vie
Venu du fond des âges et peut-être même du néant,
Pas fini, mais ne cessant, de grandir par son envie,
Faisant le malheur, et le bonheur de mes parents.
.
La vie passe, hélas, car elle ne dure qu’un temps :
La mort ne serait autre que fâcheux contretemps
Instaurant, à sa naissance un après et un avant,
Rendant illusionniste imprimant espace-temps.
.
Plus dur que n’être plus, est de perdre un ami :
La mort ne fait problème à celui qui n’est plus
Mille poèmes l’évoquent mais aucun ne suffit
En la vie tout est écrit mais rien n’est prédit.
.
Au-delà de soi-même, croyance de survie,
Un homme ne peut décider d’apparaître,
Aucun ne peut se résoudre à disparaître
Tous cherchent sens, porte de sortie.
.
Naissant, entrons en labyrinthe
N’étant de Dédale, Corinthe,
En corps, en prison, à vie,
En esprit en parti pris
D’une croyance
Fausse, vraie,
Vo-yan-ce,
Ivraie
Est
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Extension
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Il y a,
Selon peuples
Les civilisations et
Les religions, de multiples
Autres vies imaginées possibles.
Loin de moi de réaliser, ici, catalogue
Complet des post-vies : chacun en cultive
L’esprit en fonction de son imagination
Plus que sa raison lors résurrection,
Réincarnation, métempsychose,
Font qu’on revient, tel qu’on
Est mort, lors jugement
Dernier dans le corps
D’un autre bébé
Ou animal
Plante
V
.
Darwin a résolu l’insoluble problème de la poule et de l’œuf
En démontrant que nous venons tous des cellules primaires
Parvenues sur Terre, de l’Univers, mais sans plus d’indices,
Et ainsi notre vie se perpétue, par cycles naissances-morts.
Si réincarnation il y a, elle ne peut se faire que de manière
Génétique, par des gamètes, non la vertu du Saint-Esprit.
Corps est donc lié à la Terre même si notre esprit au ciel.
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Je suis unique et multiple, à la fois :
Unique parce que je ne vis qu’une fois
Multiple, tant que je me reproduirai !
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En outre il y a toute la lignée génétique,
En moi, qui me précède, et marquante,
Sans que j’en prenne pleine conscience !
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La réincarnation me parait improbable
Y compris par l’intermédiaire de l’âme,
Ce serait comme vivre à travers l’autre.
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1169 – Calligramme
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Avant naissance
Je n’existais pas
Après ma mort,
N’existerai plus.
Avant, j’existais rejeton
D’une famille, héréditaire.
Après, j’existerai en souvenirs,
Survivant en mémoire enfant, ami.
Ce qui fait que mon parcours de vie,
Est bien plus large que ce l’on en dit.
.
La mort est naissance pour autres vies !
Il faut bien que quelque part cela soit dit,
Soit compris, soumis M au libre-arbitre
Pour nous déterminer O à exister tel qu’on est
Non tel qu’on voudrait R ailleurs, ne finissant pas.
T ….
Avant ma naissance, il : est vrai que je n’existais pas.
Tant mes parents auraient N fort bien pu ne pas m’avoir
J’aurais été quelqu’un d’autre A mais qui n’a rien à voir
Et lors, j’aurais été le fruit d’un I hasard avant trépas.
J’étais juste un être en puissance S attendant … la vie
Venu du fond des âges et peut-être S même du néant,
Pas fini, mais ne cessant, de grandir A par son envie,
Faisant le malheur, et le bonheur de N mes parents.
C
La vie passe, hélas, car elle ne E dure qu’un temps :
La mort ne serait autre que * fâcheux contretemps
Instaurant, à sa naissance A un après et un avant,
Rendant illusionniste U imprimant espace-temps.
Plus dur que n’être T plus, est de perdre un ami :
La mort ne fait R problème à celui qui n’est plus
Mille poèmes E l’évoquent mais aucun ne suffit
En la vie tout * est écrit mais rien n’est prédit.
V ………………………
Au-delà de soi I même, croyance de survie,
Un homme ne E peut décider d’apparaître
Aucun ne peut se résoudre à disparaître
Tous cherchent sens, porte de sortie.
Naissant, entrons en labyrinthe
N’étant de Dédale, Corinthe,
En corps, en prison, à vie,
En esprit en parti pris
D’une croyance
Fausse vraie,
Voyance,
Ivraie
Est
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Forme
Réduction
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Évocation
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Une toupie, probablement ;
Une toupie, certainement
Qui tourne à fond, ralentie
Et tombant en fin de vie !
.
(S : forme stylisée, = : rimes égales
Z : le fond s’accorde ici à la forme)
.
La vie tourne comme une toupie,
Et avec même énergie :
Sauf que, lorsqu’elle sera tombée,
On peut encore la relancer.
.
Symbolique
.
Platon en personne
S’interroge, dans «La République»,
Sur le point de savoir si axe de toupie
En mouvement est immobile ou non.
.
C’est le symbole de l’instabilité,
De l’activité incessante,
De l’imprévisible et,
De la grâce d’un personnage.
.
Dans certaines îles de l’océan Pacifique,
Elle produit son proche voix humaine,
Qui est utilisé dans des cérémonies
Religieuses ou
Guerrières
Parfois
V.
blog.lesoir.be/jour-apres-jour
.
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Fond
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Évocation
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.
La vie tourne comme une toupie,
Et avec même énergie :
Sauf que, lorsqu’elle sera tombée,
On peut encore la relancer.
.
Symbolique
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Le monde tourne
Comme une toupie.
Symbolise l’axe du monde
Sur lequel tourne globe terrestre
Lors son mouvement rotatif évoque
L’équilibre en un univers en mouvement.
« Et, comme la vie d’un Homme, la toupie,
Lancée cherche son équilibre sur son axe
Puis très rapidement elle tourbillonne
Avec brio, semble avoir l’éternité
Devant elle, avant de perdre
Petit à petit de la vitesse,
S’épuiser et au final,
S’arrêter au sol,
Terrassée par
Sa course folle contre les forces
Physiques qui régissent notre Univers »
toupie-shop.com/informations-toupie-shop/35
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Corrélations
Fond/forme
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La toupie tourne et tourne encore
Un certain temps, un temps certain
Elle ralentit, puis titube puis tombe,
Mais il ne s’agira pas là, de sa mort
Il suffit de la relancer autant de fois
Qu’on désire pour la recommencer
Comme si elle s’était réincarnée.
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Se réincarner en d’autres vies !
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Scénario
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Les statistiques et les hasards : des causes, faits, conséquences ?
Croyance en une autre vie, ailleurs : viatique de souffrance mort !
Éternel problème récurrent de l’œuf et la poule ou réincarnation.
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