387 – La vie est un voyage avec une fin !

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Quand on évoque voyage

On pense un déplacement

Mais il peut être immobile

En sa tête,  par des images,

Qui laissent, à penser, rêver

Tout comme  si l’on  y était !

Toute la vie, on peut voyager

Ainsi sans bouger de chez soi

Traverser l’espace et le temps

Et pour finir, un jour, terrassé

Par la mort, ou,  par un néant,

Qui nous a englouti   … vivant !

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La vie ne serait autre  qu’un

Long voyage et avec une fin,

Que l’on attend pour demain

Mais  que l’on souhaite  divin !

Bien qu’on naisse de parents  bien

Qu’avant un an, ne souvient de rien.

Parents rédigent pour nous parchemin

Qui fera date pour suite de notre destin.

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Puis, les étapes se succèdent et, à ce train,

Se rajoutent wagons de joies et de chagrins.

Pour certains à cinq, dix ans, vingt ans, la fin,

À peine le temps de rire à la vie et … plus rien.

Douze ans d’enfance est voyage extraordinaire

Surtout si on bouge, histoire de  changer d’air,

Métier, conjoint, famille …captent, exaspèrent

Vacances, au sud, pour vivre tout le contraire.

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Bien que marre de tout, aller jusqu’au bout

Du voyage qui court, trop vite, vers sa fin,

Près  des  siens, du jour  au lendemain,

Tirer sa révérence un point c’est tout.

Vie, voyage, dont on connait la fin,

Dont l’important  est le chemin

Nous prenant notre temps

Notre temps d’amant.

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Extensions

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Toute chose qui se tient,

Devrait … on le sait bien,

Pour être … plus cohérent,

Devrait commencer par la fin.

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C’est souvent ainsi que romanciers

Commencent, leurs polars à suspense.

Mais il s’agit là d’une vie imaginée,

De vie écrite, rêvée, cauchemardée.

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La vie réelle ne suit un tel chemin,

Se déroule, linéairement, et  même

Si l’on peut, tous, projeter notre fin,

Nous ne maitrisons pas son moment

Par arrêt brutal ou  accidentellement.

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Nombre de vies  ne font que prolonger

Leur enfance pour ne jamais y renoncer

Nombre  d’autres, la transformer, renier,

Pour ne jamais, dans leur vie, y retourner.

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Ceux  qui disent  ne pas  en avoir  eu, parce

Qu’elle a été sacrifié sont les plus à plaindre

Restent en prison, à l’intérieur d’eux-mêmes

Sans jamais pouvoir ni la revivre, la liquider.

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Une seule certitude, en ce Monde, c’est qu’un jour

Notre horloge interne s’arrête, et, ne repart plus !

Aucune assurance vie ne nous protège de la mort.

D’ailleurs, elle ne s’adresse à nous : descendants !

Heureux qui comme Ulysse a fait un beau voyage

Nous clame Joachin du Bellay, au XVI éme siècle.

Et combien l’auront dit et redit avant lui et après.

Voyage est perçu si long qu’on n’en voit pas la fin :

Il est pourtant bien là, à chaque détour du chemin.

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Nous n’entrevoyant pas  le début de notre vie,

Tant notre naissance est affaire de nos parents.

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Ce qui est bien loin d’être le cas, pour notre fin :

Entre temps, parents nous auront mis au parfum

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Et si nous ne savons ni où, ni quand, ni pourquoi,

Nous savons bien tous que personne n’y échappera

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Ce n’est pas que la vie soit voyage pour s’y préparer,

Que pour en profiter tant qu’elle dure, jusqu’à la fin.

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387 – Calligramme 

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Quand on évoque voyage

On pense un déplacement

Mais il peut être immobile

En sa tête,  par des images,

Qui laissent, à penser, rêver

Tout comme  si l’on  y était !

Toute la vie, on peut voyager

Ainsi sans bouger de chez soi

Traverser l’espace et le temps

Et pour finir, un jour, terrassé

Par la mort, ou,  par un néant,

Qui nous a englouti   … vivant !

.

La vie ne serait    L   autre  qu’un

Long voyage et    A     avec une fin,

Que l’on attend    *      pour demain,

Mais que l’on        V   souhaite divin !

Bien qu’on naisse   I    de parents  bien

Qu’avant un an, ne   E  souvient de rien.

Parents rédigent pour  *  nous parchemin

Qui fera date pour suite  V  de notre destin.

                   O

Puis, les étapes se succèdent  Y  et, à ce train,

Se rajoutent wagons de joies et  A  de chagrins.

Pour certains à cinq, dix ans, vingt  G  ans, la fin,

À peine le temps de rire à la vie et      E   plus rien.

Douze ans d’enfance est voyage extra  *    ordinaire

Surtout si on bouge, histoire chan    A      ger d’air,

Métier, conjoint, famille, captent   V     exaspèrent

Vacances, au sud, pour vivre        E    le contraire.

                            C

Bien que marre de tout, aller   *    jusqu’au bout

Du voyage qui court, trop   U  vite, vers sa fin,

Près des siens, du jour    N    au lendemain,

Tirer sa révérence un   E  point c’est tout.

Vie, voyage dont on  *   connait la fin,

Dont l’important  F   est le chemin

Nous prenant   I   notre temps

Notre temps   N    d’amant.

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Forme

Réduction

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Évocation 

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Un  vase,  une  bouteille

Et voire  une horloge

Avec  son  balancier, 

Son  tic-tac, heure.

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L’heure s’entend bien avec l’horloge

par son tic- tac, balancier, nous éveille

plus au temps qu’il  est, temps qu’il fait !

tant et si bien que la frome épouse le fond

L’horloge reste le symbole du temps

Qui passe, qui est mesuré :

Qu’on voyage ou pas, ultima necat :

La dernière heure tue.

 .

Symbolique

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Le symbolisme

De l’horloge est lié à la

Notion d’écoulement du temps

Et de fuite qui sont irréversibles,

À rapprocher du nombre douze.

Cadran ferait cycles répétitifs.

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Les rêves d’horloge seront

Souvent révélateurs

D’un sentiment  d’angoisse,

Mais ils peuvent aussi symboliser

Une mécanique psychique impeccable.

Modifié, source : tristan-moir.fr/horloge

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Descriptif

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387 – La vie est un voyage avec une fin ! 

Alignement central / Titre serpente / Thème  voyage

Forme en ovale / Rimes égales / Fond accordé à forme

Symbole de forme : horloge / Symbole de fond : heure

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Fond

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Évocation 

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L’horloge reste le symbole du temps

Qui passe, qui est mesuré :

Qu’on voyage ou pas, ultima necat :

La dernière heure tue.

 .

Symbolique 

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Vulnerant omnes ultima necat.

Toutes blessent dernière heure tue.

Cet adage latin,  inscrit au fronton

De certaines  horloges  publiques,

Contient plusieurs des leitmotivs

De ce premier tome du Journal

Intime de Philippe Muray.

 La question de la morale

Et l’angoisse de la mort.

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Lorsqu’il commence ses notes,

L’auteur de L’Empire du Bien

Ou d’Après l’Histoire a 33 ans,

La postface  de  sa compagne,

Anne    Sefrioui,   traite     avec

Beaucoup de respect des limites

Inhérentes d’un journal… intime.

unidivers.fr/philippe-muray-ultima-necat

 .

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Corrélations

Fond/forme 

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Étant humain, donc durée de vie limitée,

Notre fin s’annoncera dès notre naissance.

Même si nos jours nous seront bien comptés,

Ce n’est pas la fin de tout, du Monde ni de nous

Nous restons vivants par nos enfants, mémoires,

Un certain temps, sachant que lui n’a pas de… fin.

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On dit souvent que la fin n’est que le commencement

De quelque chose d’autre et la mort ne dit pas de quoi.

Elle nous laisse l’imaginer sans apporter d’information

C’est alors nous projetons de rester vivant quelque part,

Ainsi on invente et paradis/enfer, et aussi matière/néant.

 .

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Le voyage s’arrête, c’est la fin

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Scénario

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Un voyage dans la vie, le voyage d’une vie, une aventure familiale,

puis, soudain, plus de chapeau sur la tête pour se couvrir, protéger,

en fin, plus rien, l’extinction de feux, la fin du jour pour toujours !

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